Cette croissance de 9,2 % est due en premier lieu aux machines à sous tandis que la part des jeux de table a diminué.

Les 19 casinos suisses ont versé pour près d’un demi-milliard de francs d’impôt en 2006. Sur les 495 millions perçus, 417 millions ont été reversés à l’AVS et 78 millions aux cantons, a annoncé mardi la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ), qui tire un bilan positif de l’année passée. Les mesures sociales ont été renforcées: 16.761 personnes sont interdites de jeux en Suisse.

Les jeux ont rapporté 955 millions de francs aux casinos l’an dernier. Plus de la moitié des recettes brutes ont été versées en faveur de la communauté, a relevé Ruedi Schneider, vice-directeur de la CMFJ. C’est le casino de Mendrisio (TI) qui est le plus gros contributeur alors qu’en queue de peloton figurent les établissements de St-Moritz et Davos (GR). Environ 2.300 personnes travaillent dans ce secteur.

Les inspections en profondeur de la CMFJ montrent globalement une image de casinos travaillant de manière professionnelle, a relevé le président de la commission Benno Schneider. L’exploitation des établissements se porte bien et se poursuit conformément à la loi.

En outre, les casinos ont intensifié de manière significative leurs mesures de protection sociale pour les joueurs menacés de dépendance. L’an dernier, 2.882 personnes se sont vues signifier une interdiction de jeux, dont 1.013 exclues contre leur volonté. Ce qui porte à 16.761 le nombre de personnes tombant sous le coup d’une telle interdiction.

La commission a également homologué 15 nouveaux appareils de machines à sous servant à des jeux d’adresse, donc pouvant être exploités en dehors des casinos. La CMFJ a également rendu 181 décisions dans 144 cas de jeux illégaux et a ainsi le nombre des cas pendants à traiter, a expliqué Benno Schneider.

L’an dernier, la CMFJ a remis un rapport sur les cinq années suivant l’attribution des premières concessions. Elle recommande au Conseil fédéral de ne plus attribuer de nouvelles concessions durant les trois prochaines années. La commission propose au gouvernement d’examiner si l’interdiction des jeux sur internet doit être levée et quelle doit être la réglementation à leur appliquer.

A fin 2006, le verdict est tombé sur la qualification des appareils "Tactilo" de la Loterie romande: la CMFJ en a interdit l’exploitation en dehors des casinos. Toutefois, un recours contre cette décision a été déposé auprès du Tribunal administratif fédéral.

(source : lematin.ch)

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Campione d'Italia (AWP/ats) - Reportée à plusieurs reprises, l'ouverture du nouveau casino de Campione d'Italia au bord du lac de Lugano doit avoir lieu mercredi. Considéré comme un des plus grands d'Europe, il a été dessiné par l'architecte tessinois Mario Botta.

Ses treize étages de pierre dorée de Toscane et marbre blanc se voient de loin, depuis Lugano, juste de l'autre côté du lac. Et la ville qui fait face à l'enclave italienne se réjouit aussi de cette ouverture. Même si elle possède aussi son casino, de type A.

Président de la maison de jeu et vice-maire de Lugano, Erasmo Pelli estime que la nouvelle bâtisse qui a coûté quelque 160 millions de francs attirera nombre de clients et curieux. Autant de nouveaux venus dont Lugano pourrait aussi profiter.

Car les joueurs qui tenteront leur chance dans les salles flambant neuves du casino de Campione feront sûrement un détour par celles de Lugano et, pourquoi pas, de Mendrisio (type B).

Le nouveau casino aurait dû ouvrir en septembre 2005 déjà. Puis des retards dans les travaux internes et les croissantes difficultés financières de la municipalité de l'enclave - propriétaire de la maison de jeu - en ont reporté l'ouverture à plusieurs reprises.

Ex-directeur du Casino de Lugano, Marco Felice Baranzelli qui a repris les rênes de la maison de jeu de Campione d'Italia en automne 2006, présente son établissement comme ''un petit Las Vegas au bord du Ceresio (lac de Lugano).''

La construction du nouveau casino a duré six ans, de 1999 à 2005. Le nouveau siège occupe 600 employés. Il est neuf fois plus grand que le casino municipal construit en 1933 à la demande de Benito Mussolini. Considéré comme bâtiment historique, il restera en place.

Le nouvel édifice s'étend sur une superficie de 56'000 m², soit 40'000 m² couverts et répartis sur dix étages hors terre et 16'000 m² de surface souterraine divisés en trois étages d'un parking qui peut accueillir 425 voitures.

Vingt-huit ascenseurs desservent les treize étages, des sous-sols jusqu'au restaurant et au salon des fêtes en passant par les trois immenses salles de jeux circulaires et vitrées ainsi que la salle privée réservée aux clients de marque.

La superficie destinée aux roulettes, machines à sous et autres tapis verts est de 4450 m². Tout en haut de l'édifice, au-dessus d'une place couverte qui accueille bars et magasins, le restaurant et la salle des fêtes sont suspendus aux deux derniers étages. Ils offrent une vue plongeante sur tout le golfe de Lugano.

Exception faite des modèles les plus récents de machines à sous, rien de ce qui provient du vieux casino n'a été réutilisé.

L'inauguration officielle du nouveau casino a été reportée à la fin de l'année en raison des actuelles difficultés financières de l'enclave et de sa situation politique. Confrontée à un scandale sans précédent après l'arrestation, en juin dernier, de son ex- maire Roberto Salmoiraghi, elle a été mise sous contrôle de l'état italien.

Impliqué dans l'enquête pour un trafic de machines à sous truquées et proxénétisme en même temps que le prince Victor- Emmanuel de Savoie, mais entretemps blanchi, Roberto Salmoiraghi se représente comme maire aux élections municipales qui auront lieu à la fin mai.

(source : romandie.com/ats/rp)

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BERNE - Il n'y aura pas plus de 19 casinos ces trois prochaines années en Suisse. Le Conseil fédéral a décidé de ne pas attribuer de nouvelles concessions. Mais il est prêt à exonérer d'impôt les maisons de jeux en difficulté pendant un an supplémentaire.

Les expériences réunies ces dernières années ne suffisent pas pour trancher définitivement sur une extension de l'offre en casinos ou sur une modification du régime de concession en vigueur, a estimé le gouvernement après avoir pris connaissance d'un rapport de la commission fédérale des maisons de jeux (CFMJ).

Le marché paraît saturé, mais il est trop tôt pour formuler des recommandations pour l'avenir, selon la CFMJ. Il n'est en effet pas possible, à ses yeux, de porter un jugement fiable sur les conséquences en matière de dépendance au jeu et d'autres effets socialement dommageables. Quelque 17'000 personnes étaient exclues de casino fin 2006.

Aucune nouvelle concession ne sera donc attribuée pour l'instant. Le Conseil fédéral en a décidé ainsi malgré les pressions des milieux concernés et des cantons, a noté le ministre de la justice Christoph Blocher devant les médias.

Aucune requête de changement de catégorie de concession (A/B) ne sera acceptée non plus. La CFMJ devra rendre un nouveau rapport, assorti de recommandations, en 2009.

D'autres points devront être améliorés. Les services de Christoph Blocher ont notamment été chargés d'examiner si l'interdiction des jeux en ligne devait être levée et, si oui, de quelle façon ce secteur devrait être réglementé.

(source : letemps.ch/ATS)

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GENEVE – Une demande de licence A a été déposée à Berne au mois d’octobre. Une première décision est attendue ces prochaines semaines.

«Il n’y a aucune raison pour que les joueurs continuent à dépenser leur argent en France voisine», prétend Yassine Ben Abdessalem. Pour convaincre la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) à Berne, le directeur du Casino du Lac, à Meyrin, fait d’abord parler les chiffres. «En 2006, nous avons réalisé 72 millions de recettes avec seulement 35% des parts de marché. Plus de 40 millions ont été redistribués à la Confédération, au Canton et à une fondation culturelle et sportive meyrinoise», détaille-t-il avec satisfaction. La fièvre du jeu rapporte gros à Genève. Mais alors pourquoi vouloir changer une recette qui marche? «L’offre actuelle ne nous permet plus de croître. La licence B nous impose un maximum de 150 machines. Avec une licence A, il n’y a plus de limite», sourit-il. Avant d’ajouter: «Notre dossier ne laisse rien au hasard. Il prend très au sérieux les aspects liés au blanchiment d’argent sale et les mesures pour lutter contre l’addiction.» Reste que, pour faire de Genève une capitale du jeu, il faudra agrandir les locaux. «Notre projet prévoit de passer de 1500 m2 à plus de 2500 m2. Près de 70 emplois seront créés», conclut-il.

«Nous avons transmis des recommandations sur la situation actuelle des 19 casinos en Suisse. Tant que le Conseil fédéral ne s’est pas prononcé, nous ne pourrons traiter aucune demande. Des décisions sont attendues pour le mois de février», précise Jean-Marie Jordan, directeur de la CFMJ.

(source : 20min.ch/Giancarlo Mariani)

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Les six cantons romands rejettent la décision de la Commission fédérale des maisons de jeux d'interdire les Tactilos en dehors des casinos.

A ses yeux, il s'agit d'une «ingérence inadmissible» dans un domaine de compétence cantonale. Ils ont décidé de faire recours auprès du Tribunal administratif fédéral.

Les cantons voient dans cette interdiction une manoeuvre politique visant à modifier la répartition des compétences dans le domaine des jeux de hasard et d'argent, tout en favorisant les maisons de jeux qui dépendent de la Confédération, a communiqué jeudi la chancellerie vaudoise.

Sur le plan économique, culturel, social et sportif, l'interdiction décrétée par la CFMJ causerait un très grave préjudice aux cantons. Au-delà du litige financier qui dépasserait les 100 millions de francs par an pour les cantons romands, des milliers d'associations seraient directement menacées dans leur existence, ainsi que les milliers d'emplois générés.

En empêchant les grandes loteries suisses de se développer sur support électronique, la CFMJ les condamne face à la concurrence internationale et d'Internet et remet en cause le principe de l'exploitation des jeux au profit des collectivités publiques, estiment les cantons.

Rappelons que la CFMJ a décidé d'interdire les Tactilos en dehors des maisons de jeu. Selon elle, ces appareils s'apparentent à des machines à sous et doivent être soumis à la loi sur les maisons de jeu. Ils devront être retirés du marché dans un délai de six mois.

(source : 20min.ch/AP)

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Au moment où toute la Suisse romande peste contre la décision de retirer les machines à sous Tactilo des bars et restaurants, le maire de Bienne y voit un coup de pouce à la renaissance de «son» casino.

Tous ceux qui rêvent d'obtenir une nouvelle concession d'exploitation pour un casino à Bienne attendent impatiemment une décision du Conseil fédéral, qui aurait dû tomber à la fin 2006 et qui devrait être prise dans quelques jours ou semaines. Le maire de Bienne, également président du conseil d'administration de Casino Palace SA, ne cache pas qu'il a un projet en poche: «Nous sommes en tractations avec les autorités fédérales, affirme-t-il. Si nous obtenons une nouvelle concession, nous serons prêts à ouvrir à nouveau le casino. Plusieurs partenaires importants nous ont communiqué leur intérêt.»

Rappelons que Bienne a perdu son casino en 2002, sur décision du Conseil fédéral, un peu avant la fin de l'Exposition nationale. Il ne reste dans les locaux du Palace qu'un «Mini-Casino», avec cinq machines à sous, que le maire Hans Stöckli se plaît à appeler «le plus petit mais le plus beau casino de Suisse».

Décision imminente

Le Conseil fédéral va prendre une nouvelle décision sur le nombre de concessions pour casinos en Suisse. «Elle ne devrait pas tomber ces prochains jours, mais prochainement», estime Jean-Marie Jordan, directeur de la Commission fédérale des maisons de jeux. Le gouvernement peut soit favoriser le statu quo, soit prononcer une libéralisation totale du marché (peu probable, selon des spécialistes du domaine du jeu) ou autoriser certaines régions à obtenir une concession. Assez probable, ce scénario attise les convoitises à Bienne. Et le maire Hans Stöckli ne cache pas son enthousiasme, au moment où la Commission fédérale des maisons de jeux demande l'interdiction des machines à sous «Tactilo» dans les bars et restaurants: «C'est bien pour nous, affirme le maire. La Loterie romande est la grande perdante si cette décision est confirmée, vu qu'elle n'a pas de casino. Si le business des Tactilo ne peut plus exister que dans les casinos, elle va tout faire pour que de nouvelles concessions soient accordées et pour en obtenir une. Cela pourrait pousser le Conseil fédéral dans la direction que nous souhaitons.»

Casinos favorisés ?

Cette analyse n'est que très partiellement partagée par la Loterie romande. Placée sous la tutelle des six cantons romands, celle-ci a un accord spécial avec Bienne, en tant que ville bilingue. Mais José Bessard, directeur de la communication de la Loterie romande, ne pense pas que son institution se lance de sitôt dans les casinos: «Nous sommes une société d'utilité publique. Les casinos sont plus souvent exploités par des privés. Il serait étonnant que nous nous lancions dans cette voie. Ce d'autant plus que nous comptons bien gagner la bataille des Tactilo et obtenir l'annulation de la décision de la commission!» Cela dit, la Loterie romande suit de près la rénovation du Château d'Ouchy et on peut lire sur son site que «au cas où le Conseil fédéral décidait d'accorder de nouvelles concessions de casinos, la rénovation prendrait en compte la possibilité pour le Château d'Ouchy d'en accueillir un.» José Bessard confirme que si le canton de Vaud lui en donne le mandat, la Loterie romande pourrait exploiter un casino. Elle accuse la Commission fédérale des maisons de jeux de vouloir favoriser les casinos, ce que nie son directeur, Jean-Marie Jordan. Le maire de Bienne a-t-il vu juste? Cette polémique favorisera-t-elle la renaissance du casino? Hans Stöckli est dans les starting- blocks et son projet est prêt.

(source : journaldujura.ch/David Gaffino)

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Berne, 09.01.2007 - La Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ), autorité de surveillance des jeux de hasard offrant des chances de réaliser un gain en argent, interdit l'exploitation des appareils de type "Tactilo" en dehors des maisons de jeu. Bien que ces appareils à sous contiennent des éléments de loterie, ils tombent, de l'avis de la CFMJ, sous le coup de la loi sur les maisons de jeu qui, sous réserve des prescriptions de la loi sur les loteries, interdit les jeux de hasard pour de l'argent en dehors des maisons de jeu.

Depuis 1999, la Loterie Romande offre en Suisse romande le jeu "Tactilo" au moyen d'appareils à sous. En ce moment, quelque 700 appareils de ce type sont exploités dans des restaurants, des bistrots, etc. La question de savoir si les appareils "Tactilo" tombent sous le coup de la loi sur les loteries datant de 1923 ou sous celui de la loi sur les maisons de jeu, entrée en vigueur en 2000, était controversée depuis longtemps. On espérait qu'elle soit clarifiée par la révision de la loi sur les loteries, débutée après la promulgation de la loi sur les maisons de jeu. Après que les travaux de révision ont été suspendus par le Conseil fédéral en mai 2004 et que la CFMJ a eu connaissance du fait que l'installation d'appareils similaires était planifiée en Suisse alémanique, la CFMJ a, en tant qu'autorité de surveillance des jeux de hasard pour de l'argent, rendu une décision provisoire qui interdisait l'extension prévue et qui fut par la suite confirmée par le Tribunal fédéral. Parallèlement, elle a ouvert une procédure administrative, afin de trancher cette question.

La Loterie Romande et tous les cantons ont, entre autres, participé à cette procédure administrative en qualité de parties. Ils ont soutenu le point de vue selon lequel le jeu "Tactilo" reproduirait électroniquement des jeux de loterie traditionnels et tomberait par conséquent sous le coup de la législation sur les loteries.

Sur la base de ses investigations, au cours desquelles des expertises techniques ont également été demandées, la CFMJ est parvenue à la conclusion que le jeu "Tactilo" ne présente plus d'éléments de loterie que sous une forme atypique et réduite. Selon la CFMJ, ces éléments sont insignifiants pour le public, en comparaison des similitudes que les appareils de type "Tactilo" présentent avec les appareils à sous au sens de la loi sur les maisons de jeu. Une interprétation orientée sur le contexte législatif conduit à la conclusion que les appareils de type "Tactilo" doivent également être soumis à la loi sur les maisons de jeu. Cela signifie que l'exploitation de tels appareils en dehors des maisons de jeu est interdite.

La CFMJ a ordonné que les appareils "Tactilo" actuellement en exploitation soient mis hors service et retirés du marché dans un délai de six mois. La décision de la CFMJ peut être attaquée auprès du Tribunal administratif fédéral.

Pour toute question complémentaire s'adresser à:
Jean-Marie Jordan, Commission fédérale des maisons de jeu, T +41 (0)31 323 12 05 Editeur:
Commission fédérale des maisons de jeu
http://www.esbk.admin.ch

Permalien la-commission-des-maisons-de-jeu-interdit-les-appareils-de-type-tactilo--09-01-2007-64.html

Les casinos suisses n'ont jamais gagné autant d'argent qu'en 2006. Le nombre de joueurs interdits d'entrée est en augmentation constante.

[ats] - Environ 17'000 personnes sont exclues des maisons de jeu en Suisse, a annoncé Jean-Marie Jordan, directeur de la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ). Il confirme une nouvelle diffusée sur la radio alémanique DRS.

Ces joueurs font l'objet d'une mesure d'exclusion et ne sont plus admis dans les maisons de jeu. Le nombre de personnes frappées de cette mesure augmente chaque année de 3500 à 4000, d'après les déclarations de Jean-Marie Jordan. La plupart des mesures d'exclusion sont demandées par les joueurs eux-mêmes. Dans une minorité de cas, ce sont les casinos qui doivent les imposer.

Le rendement des 19 casinos suisses s'élèvera cette année à plus de 900 millions de francs, soit une augmentation d'environ 8% sur l'année passée, indique Jean-Marie Jordan.

Ce chiffre d'affaires correspond à la différence entre les mises et les gains versés aux joueurs. La moitié de ce rendement est reversée au fisc et sert en grande partie à alimenter le fonds de compensation de l'AVS.

(source : bluewin.ch)

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MUTATION - De l’hiver 2006 au printemps 2008, le Château d’Ouchy fermera ses portes pour rénovation à tous les étages. Et quand il sera de nouveau tout beau, il pourrait devenir un casino. Propriétaire des lieux, la Loterie Romande s’est rendue à l’évidence: les travaux de rénovation, estimés à 3, 5 millions, sont insuffisants. Elle a donc choisi de tripler le budget et de refaire de fond en comble le Château d’Ouchy. L’établissement va donc fermer ses portes en novembre prochain. Elles resteront fermées jusqu’au printemps 2008.

Casino par avatarPendant quinze mois, des palissades retrancheront le Château d’Ouchy de la vie du Quai qui le borde. Il faudra bien tout ce temps car les architectes mandatés pour procéder à l’état de lieux ont découvert un bâtiment et des équipements par trop vétustes. Avatar ordinaire pour ce bâtiment qui a été au cours des huit derniers siècles et après moult aménagements une chapelle, une prison et même une douane. De ces diverses périodes subsiste aujourd’hui une tour du XIIeet l’entier du bâtiment, pavé néogothique de la fin du XIXe. Or le Château d’Ouchy pourrait après ces travaux changer de peau et devenir un casino. Concession BLe propriétaire va s’efforcer de rendre la chose possible. A la fin de l’année, le Conseil fédéral va en effet commencer à plancher sur un rapport de la commission fédérale des maisons de jeux. Sait-on jamais, avec un peu de chance, la Loterie romande pourrait décrocher le gros lot et obtenir une concession B en tant que maison de jeux d’utilité publique.

Suspension d’exploitationSelon José Bessard, directeur de la communication de la Loterie Romande, les cantons seraient plutôt enclins à soutenir le projet de casino à Ouchy, tout comme ils soutiendraient celui d’un casino B dans le canton de Neuchâtel. En effet la manne des jeux tombe alors dans leur escarcelle. Quant au maître actuel de l’établissement, Fabrice Bezençon, et son équipe, des discussions sont actuellement en cours pour déterminer les modalités de la suspension de l’exploitation de l’hôtel-restaurant.

(source : 24heures.ch/Alain Walther)

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LOTERIES ET PARIS Les Helvètes dépensent en moyenne 368 francs par an dans l'espoir de décrocher la timbale, soit deux fois plus qu'il y a dix ans

«J'essaie de me raisonner car je suis assez flambeur.» Paris sportifs, Tribolo ou Casino, l'humoriste Thierry Meury reconnaît volontiers qu'il n'est pas le dernier lorsqu'il s'agit de tenter le destin pour décrocher le gros lot.

Un virus qu'il n'est pas le seul à avoir contracté. Selon les chiffres de l'Office fédéral de la justice, les Suisses n'ont jamais autant dépensé d'argent en loterie et paris: 368 francs en moyenne par tête de pipe l'an dernier, contre 172 francs en 1998. De quoi faire grimper le chiffre d'affaires du secteur au niveau record de 2,74 milliards de francs.

Succès de l'EuroMillions
«Les Suisses sont joueurs, surtout les Romands», confirme José Bessard, directeur de la communication à la Loterie Romande. Grattages, tirages, pronostics, les jeux n'ont cessé de proliférer. Et les clients de miser sur la chance. «Le grand succès de ces deux dernières années, c'est l'EuroMillions, rappelle José Bessard. Il faut dire qu'on n'avait jamais connu des jackpots aussi phénoménaux. Et on sait qu'il y a un seuil psychologique: à partir de 100 000 francs, les joueurs occasionnels vont miser.»

Par contre, les pronostics sportifs comme le Sport-Toto subissent de plein fouet la concurrence des sites de paris en ligne. Interdits en Suisse, mais contournant la loi car installés notamment en Allemagne et en Autriche, ces sites ne déduisent pas l'impôt anticipé sur les gains. Ils offrent donc des perspectives de rendement supérieures et drainent de plus en plus de gros parieurs suisses.

Selon l'hebdomadaire Cash, 200 à 300 millions de francs quitteraient ainsi le pays chaque année. Interrogé par le magazine, Pierre Fink, responsable marketing d'un site autrichien, assure qu'en matière de paris, «les Suisses ont développé un tempérament comparable à celui de certains peuples méditerranéens comme les Grecs ou les Turcs».

(source : lematin.ch/GENEVIÈVE COMBY)

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BERNE - Les casinos suisses se portent bien. Le produit brut des jeux a augmenté de 105,4 mio de francs l'an dernier. Dans son rapport annuel, la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) en appelle à un effort plus soutenu contre la dépendance au jeu.

Les 19 casinos suisses ont à nouveau réalisé une nette hausse de leur produit brut des jeux (différence entre les mises et les gains), qui a affiché 874,4 millions de francs en 2005. Pour la prmière fois, les maisons de jeu sont entrées dans une période de rentabilité.

La situation est toutefois plus facile pour les établissements de plaine que pour ceux de montagne, a noté devant la presse le président de la CFMJ Benno Schneider. La hausse du produit brut est en premier lieu due aux machines à sous qui ont rapporté 676,6 millions.

La part des jeux de table a quant à elle reculé de 24,9% en 2004 à 22,6%. Les recettes d'impôts ont elles aussi augmenté, passant à 443,1 millions, dont 373,8 sont allés à l'AVS et 69,3 aux cantons d'implantation de casinos B.

Le nombre de joueurs exclus de jeu (13'500 au total) a certes continué de s'accroître: 3700 cas en 2005, dont 2800 à la demande du joueur lui-même. Mais seule une minorité a été repérée à un stade précoce. Et le taux de récidive se monte à quelque 30%, a précisé le directeur suppléant du secrétariat de la CFMJ Ruedi Schneider.

La branche a procédé à des campagnes de sensibilisation, mais des améliorations restent à faire, selon Benno Schneider. La seule application des standards élaborés par le Fédération suisse des casinos ne suffit pas. La CFMJ a exigé des maisons de jeu qu'elles mettent l'accent sur l'observation des joueurs réguliers, l'expérience prouvant que les personnes à problèmes se trouvent généralement dans ce groupe.

Chaque casino est appelé à définir les critères permettant de repérer les personnes potentiellement dépendantes et à préciser quelle prise en charge serait mise en oeuvre. La commission note, dans son rapport, qu'elle ne tolère pas de négligence ni de manque de professionnalisme dans la protection sociale.

Par ailleurs, la CFMJ a traité, examiné et approuvé 48 demandes de qualification (entre jeux de hasard - interdits hors casinos - et jeux d'adresse) de machines à sous. Depuis le 31 mars 2005, les appareils à sous servant aux jeux de hasard sont formellement interdits dans les bars, restaurants et salons de jeux.

(source : swissinfo.org/SDA-ATS)

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91,7 millions de chiffre d’affaires, 9,3 millions de bénéfice: les résultats 2005 du Casino Barrière ont été acceptés par les actionnaires gratifiés d’un dividende de 7%.

Dépositaire unique des grands jeux de Suisse romande, le Casino Barrière de Montreux ne s'en plaint pas! Bien au contraire. Chiffres et courbes de fréquentation à la hausse depuis son ouverture il y a trois ans, il n'y a qu'une seule ombre au tableau de l'établissement aux 335 machines à sous, bientôt 365.

Ombre ou peut-être faut-il dire menace? «C'est en 2007 que le Conseil fédéral se déterminera sur l'opportunité d'attribuer davantage de concessions», a rappelé Stéphane Perrin aux actionnaires réunis hier en assemblée générale. De l'avis du président du Casino Barrière, «dans un pays qui connaît déjà une très forte concentration d'établissements de jeux, le risque de cannibalisation serait trop important et la rétrocession aux caisses fédérales au titre de l'AVS notamment (45 millions pour Montreux, 375 pour l'ensemble des établissements) en pâtirait».

Cependant, l'avenir du Casino ne tient pas qu'à cette décision. Son directeur, Gilles Meillet l'a souligné: «Conquérir mais aussi fidéliser la clientèle font partie de notre stratégie prioritaire. A cela s'ajoute l'évolution constante du produit.» La preuve par l'acte avec l'ouverture hier soir de la discothèque le Mountain Club mais aussi avec les projets en gestation comme… la création de nouvelles places de stationnement et, à plus long terme, le lancement d'une réflexion autour de l'ergonomie du Casino et de la disposition des espaces au sein de l'établissement.

«2005: une année exceptionnelle»

BÉNÉFICE: 9,3 millions pour un chiffre d'affaires en augmentation de 11%, soit 91,7 millions. Le casino a enregistré 475 193 entrées.
DONS: 870 000 francs sont alloués à la Fondation du Casino Barrière. Les bénéficiaires seront désignés sous peu.

(source : lapresse.ch/FLORENCE MILLIOUD HENRIQUES)

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BERN - L'affaire "Fun Time" coûtera cher au casino de Lugano: la Commission fédérale des maisons de jeu a infligé une amende de 670'000 francs à l'établissement tessinois. Le casino s'incline et n'entend pas recourir contre cette décision.

Le président du casino Erasmo Pelli a indiqué à l'ATS vouloir tourner la page après le départ du directeur Marco Baranzelli et du président du conseil d'administration Rocco Olgiati. Les deux responsables étaient à l'origine de l'ouverture par l'agence italienne "Fun Time" d'un guichet dans le casino luganais.

Or cette société, qui devait fournir des clients fortunés au casino, est soupçonnée d'usure en Italie. Le casino a certes dénoncé le contrat qui le liait à "Fun Time" dès la découverte du pot aux roses en octobre 2003, mais il est apparu qu'il avait omis d'informer la Commission fédérale des maisons de jeu de l'existence de ce contrat.

MM. Baranzelli et Olgiati se sont quant à eux sont vu infliger des amendes de respectivement 70'000 et 100'000 francs. Tous deux ont fait recours. En outre, M. Pelli n'exclut pas que le casino leur réclame des dommages et intérêts.

(source : swissinfo.org/SDA-ATS)

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TÉMOIGNAGE
Ancien flambeur au casino, il est aujourd’hui accro au Tactilo.

A 71 ans, il se soigne à Lausanne et souhaite qu’on lui interdise l’accès aux bornes électroniques de la Loterie.

Parce qu'il était hôtelier de profession, il s'est frotté à la jet-set des palaces, de Gstaad à Saint-Moritz. C'était dans les années 1970, du temps où l'argent «allait et venait facilement». Attiré par les lumières du casino, séduit par le whisky que l'on vous sert gracieusement sur un guéridon, il a flambé. Jusqu'à 20 000 francs suisses en une soirée à Divonne, avec la sueur qui vous coule «de la nuque jusqu'à la ceinture».

Maintes fois, il est rentré chez lui au petit matin, «mouillé comme si vous aviez déchargé un camion de briques», imprégné du parfum des femmes qui cherchent de l'argent. Il a baissé les yeux devant son épouse, et maudit son reflet lorsqu'il se rasait. Et il a compris. Pour «protéger sa famille», il a demandé à être interdit de tous les casinos européens, et des salles suisses plus récemment.

Il a soufflé, un petit moment. Mais le démon du jeu, face auquel vous n'avez «aucun allié», cache plus d'un tour dans son sac. Il y a quelques années, il a découvert les Tactilo, ces machines à sous de la Loterie Romande (LoRo) que l'on trouve dans les cafés. Et il a flambé. «35 000 francs en quatre ou cinq ans», lâche-t-il. La dernière fois qu'il a joué, au mois de février, il a claqué 1200 francs en deux heures dans un troquet de la Chaux-de-Fonds, la ville où il vit.

A 71 ans, retraité et arrière-grand-père, il porte des costumes cravates impeccables et range ses documents dans une petite valise. Il sait qu'il est malade et se soigne. Régulièrement, il rend visite à son psychiatre du Centre du jeu excessif (CJE) de Lausanne. Pour mettre toutes les chances de son côté, il a ravalé sa «fierté de mâle», et confié sa carte bancaire à sa femme «en or». Elle lui donne des sous au compte-gouttes, mais cela ne suffit pas. Il réussit à éviter les dettes et les poursuites, mais continue à dilapider l'argent qu'elle lui remet, à Lausanne ou à la Chaux-de-Fonds.

Ce qu'il gagne au jeu, il le cache sous une couverture, dans le garage, avant de le rejouer dans une autre machine. Comme le joueur de Dostoïevski, il se répète sans cesse que «demain, demain, tout cela finira». Alors, il voudrait qu'on l'aide. «Je ne comprends pas pourquoi la LoRo ne peut pas exiger du tenancier qu'il vérifie l'identité des joueurs. La protection des malades du jeu, ils s'en foutent.» Il dit avoir appelé la Loterie, pour demander un soutien. «On m'a répondu que je m'étais fichu dans la m…, et que je devais contacter les services sociaux de ma ville. Plus récemment, le CJE m'a demandé de laisser tranquille la LoRo et de voir directement avec lui.»

«Sur le dos des pauvres»

Lorsqu'il évoque ces «machines de malheur», il devient fébrile, presque suppliant. «Pas une seule fois un tenancier ne m'a retenu. Et les restaurateurs se vantent de payer leur loyer avec ces Tactilo. C'est quoi si c'est pas des machines à sous? La LoRo se donne bonne conscience en reversant aux institutions, mais elle fait des bénéfices faramineux là-dessus. Sur le dos des pauvres en plus. De tous les accros au Tactilo, je suis sans doute le seul à avoir les moyens de jouer. Beaucoup sont aux services sociaux.»

Et puis, il y a l'autre problème, le cri du joueur compulsif: «Contrairement au casino, on n'a aucune chance de gagner. C'est du vol!» Il tape doucement sur la table avec le plat de sa main, avant d'évoquer son dessein: «J'espère décrocher les 50 000 francs au Tactilo, pour dire à la Loterie Romande: «On a fait match nul, allez vous faire voir.» Demain, demain, tout cela finira.

«Les joueurs confondent exclusion et guérison»

(source : lapresse.ch/CAMILLE KRAFFT)

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La Loterie Romande n’a pas renoncé à son projet de casino lausannois. Le bâtiment du bord du lac n’est plus à vendre.

Si l'on croyait l'idée d'un casino dans le Château d'Ouchy enterrée, il n'en est rien, révélait le Matin Bleu dans son édition de jeudi. Reste que, de l'espoir à la concrétisation, le processus risque d'être aussi long et semé d'embûches que lors de la première demande de concession par la Romande des Jeux (émanation de la Loterie romande et des cantons romands pour l'exploitation des casinos). Cette dernière s'était vue refuser par le Conseil fédéral ses quatre projets de casino d'utilité public. Celui d'Ouchy devait permettre une manne de 8 à 15 millions de francs pour les institutions des cantons romands.

C'était en 2001. Cinq ans plus tard, le rapport de la Commission fédérale des maisons de jeux sur les casinos en Suisse est attendu pour cet automne. Ce bilan devrait permettre au Conseil fédéral de déterminer la possibilité d'accorder de nouvelles concessions. Si cela se vérifie, la Loterie Romande ne cache pas «l'éventualité» de proposer à nouveau le Château d'Ouchy dont l'achat lui avait coûté plus de 30 millions en 2000. De fait, celui-ci «n'est plus à vendre».

Hypothèses

José Bessard, directeur des relations publiques de la LoRo: «Si le Conseil fédéral décide d'ouvrir de nouvelles concessions, et si les cantons romands sont d'accords, nous pourrions proposer l'ouverture de casinos B d'utilité publique à Lausanne, et dans le canton de Neuchâtel qui ne compte aucun établissement.» La Romande des Jeux, actuellement en veilleuse, pourrait alors être réhabilitée. Mais la LoRo ne craint-elle pas de se lancer dans une procédure aussi difficile que la première? «C'est peut-être une même procédure mais c'est une session différente. La Suisse compte aujourd'hui 19 casinos: 5 de type A et 14 de type B. Elle n'a pourtant toujours pas de casino d'utilité public, alors qu'il en existe à l'étranger, au Québec notamment», relève José Bessard. Celui-ci souligne, toutefois, avec prudence: «Nous en sommes encore au stade des hypothèses. Nous analyserons la situation à la fin de l'année quand nous en saurons un peu plus.»

(source : 24heures.ch/ALINE ANDREY)

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La branche s'est consolidée l'an dernier: elle a généré un chiffre d'affaires direct et indirect de près de 1,3 milliard de francs. 3530 personnes ont été exclues de jeu. Face aux casinos, les loteries défendent leur place.

Les jeux sont faits, et même fort bien faits, pour les casinos suisses. L'an dernier, les 19 maisons de jeux ont augmenté leur chiffre d'affaires global de 14%, avec un produit brut des jeux atteignant 874 millions de francs. Pour Adriano Censi, président de la Fédération suisse des casinos (FSC), 2005 a été «une première année de véritable consolidation».

Forte croissance Les résultats rendus publics hier à Berne par la FSC révèlent une croissance impressionnante: depuis 1999, le produit brut des jeux a plus que doublé. Et si tous les casinos qui emploient 2224 collaborateurs (équivalents pleins-temps) sont aujourd'hui sortis des chiffres rouges, ceux de Davos et de Saint-Moritz, qui souffrent de conditions économiques difficiles, ont droit, cette année encore, à un taux d'impôt préférentiel de 20%. Environ 60% de la totalité du produit brut des jeux ont été réalisés par les sept grands casinos de type A (grands jeux et machines à sous sans limite de mises ni de gains), le reste par les douze casinos de type B (Kursaal avec mises et gains limités).

Bingo Mendrisio Le produit brut des jeux 2005 s'est monté par exemple à 86,5 millions pour le casino A de Montreux (+ 10 millions), à 18,5 millions pour le casino B de Fribourg (+ 4,7 millions) et à 16,5 millions pour celui de Crans-Montana (+ 2,2 millions). Les meilleurs résultats ont été obtenus par le casino B de Mendrisio (121,5 millions) et le casino A de Lugano (102 millions).

chers automates Les trois quarts du chiffre d'affaires des casinos ont été réalisés avec les automates, le reste avec les tables de jeu. Des performances qui s'expliquent. Depuis novembre 2004, les casinos B bénéficient de règles allégées: la mise des machines à sous a grimpé à 25 francs, les gains maximaux à 25 000 francs. En outre depuis le 1er avril 2005, la concurrence avec les machines à sous de hasard installées dans les cafés est tombée. Ces appareils permettaient d'obtenir un produit brut des jeux de quelque 180 millions de francs selon la FSC.

Merci les étrangers L'an dernier, les 18 casinos membres de la FSC ont accueilli 4,4 millions de visiteurs, contre 4,1 millions l'année précédente. Plus de la moitié des joueurs (53%) ont été comptabilisés par les onze casinos alémaniques, 30% par les trois casinos tessinois et 17% par les quatre casinos de Suisse romande. En outre, un tiers du produit brut des jeux provient de la clientèle étrangère selon la première étude sur la «Signification des casinos pour l'économie suisse». Présentée hier à Berne et réalisée par la société BHP sur mandat de la FSC, elle montre aussi les effets induits par les casinos. Avec un chiffre d'affaires direct et indirect estimé à près de 1,3 milliard de francs, les casinos font partie des branches économiques à haute valeur ajoutée.

13 300 exclusions L'an dernier, 3530 cas d'exclusion de jeu ont été enregistrés, dont les trois quarts sont des exclusions volontaires. 330 joueurs ont souscrit à une «convention de visite», un outil créé à la fin 2004 imposant une restriction du nombre de visites mensuelles dans les casinos. Jusqu'à la fin 2005, 13 300 personnes ont été exclues des casinos suisses. Selon le président de la FSC, les mesures de prévention contre la dépendance au jeu sont «exemplaires au niveau mondial et souvent présentées dans des conférences internationales».

plus de concessionsLe nombre de licences de casinos n'est pas définitif. Le Conseil fédéral va examiner cette année si de nouvelles concessions peuvent être attribuées. Adriano Censi se montre réservé. Estimant que la croissance sera plus faible cette année, il craint qu'une augmentation du nombre de casinos n'ait des incidences négatives directes sur les maisons de jeux existantes.

(source : laliberte.ch/Pascal Fleury)

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BERNE Un joueur bernois a glissé 100 francs en pièces de 5 dans une machine à sous. En huit minutes, il remporte 5 233 786 fr., exemptés d'impôts!

Le record européen des slot machines est tombé vendredi soir à 22 h 30 au Grand Casino Kursaal de Berne. Un joueur de Berthoud (BE) a remporté très exactement 5 233 786 fr. 88 (3 350 480.76 €) en huit minutes, en jouant 100 francs thune par thune. Un montant qui fait rêver jusqu'au Casino de Montreux, qui ne pratique pas les jackpots progressifs sur ses 335 machines à sous. Le personnel du Kursaal s'est partagé un pourboire de 25 267 francs et 90 centimes...

Le Swiss Jackpot est pratiqué dans les grands casinos de Berne, de Bâle, de Lucerne, de Saint-Gall et de Baden, qui disposent chacun de 20 machines avec des chances égales. «Montreux et Lugano devraient bientôt nous rejoindre», espère le directeur du Kursaal, Stefan Harra. Avec une mise minimum d'un franc, la probabilité d'aligner les cinq lampes d'Aladin est d'une sur 7,8 millions, un taux proche de la Loterie romande. Le dernier jackpot remonte au 19 octobre, lorsqu'un joueur a gagné 3,4 millions au Grand Casino de Saint-Gall. Le Swiss Jackpot est reparti vendredi avec une cagnotte de 2,7 millions.

Le gagnant de vendredi empochera la totalité de sa mise: contrairement aux joueurs de loteries, ceux des casinos ne rétrocèdent pas 35% d'impôts anticipés! Une différence de traitement qui irrite le directeur adjoint de la Loterie romande, Jean-Luc Moner-Banet: «C'est une concurrence contre laquelle nous ne pouvons pas lutter. Mettons les jeux de hasard et d'argent à égalité!»

Pourquoi les joueurs de casino sont-ils exemptés d'impôts par la loi? «Le législateur a privilégié ce secteur de manière injustifiable, sachant que les bénéfices des casinos sont taxés entre 20% et 80% au profit de l'AVS», relève Jean-Luc Moner-Banet. Cette explication n'est pas contredite par le directeur du Grand Casino de Berne: «Nous payons 46% d'impôts sur le revenu brut, soit 24 millions en 2005.» Tous casinos confondus, le montant versé à l'AVS frise les 400 millions.

(source : lematin.ch/VINCENT DONZÉ)

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LAUSANNE - Les cantons romands défendent leurs compétences dans le domaine des jeux de loteries. Ils contestent devant le Tribunal fédéral (TF) une décision de la Commission de recours des maisons de jeux tombée le 5 septembre dernier.

Chef de la police du commerce du canton de Vaud, Alain Jeanmonod a confirmé l'information donnée par la Radio suisse romande (RSR). La démarche des cantons révèle une nouvelle fois l'opposition des cantons aux décisions de la Commission fédérale des maisons de jeux (CFMJ).

En juin 2004, celle-ci avait décrété un moratoire sur l'installation de nouveaux jeux de type "Tactilo", le temps de déterminer s'il s'agit de machines à sous et s'ils tombent sous le coup d'une interdiction.

Mais les cantons romands estiment être seuls compétents en matière d'autorisation et de surveillance des sociétés de loteries et de jeux de loteries. Ils considèrent que la CFMJ empiètent sur leurs compétences, relève M. Jeanmonod.

En septembre 2004, ils avaient envisagé de déposer une réclamation de droit public au TF. Ils ont entre-temps décidé de mettre cette démarche entre parenthèses et de s'associer au recours déposé contre le moratoire par la Loterie romande.

Déboutés par la Commission de recours des maisons de jeux, qui leur a dénié la qualité de parties à la procédures, les cantons ont adressé un recours de droit public au TF, précise le chef de la police du commerce du canton de Vaud.

La controverse ne touche pas uniquement la Suisse romande. La Commission fédérale pour les maisons de jeu (CFMJ), qui veille à ce que les casinos respectent les prescriptions légales, a interdit l'installation de loteries électroniques en Suisse alémanique. Une décision qui a suscité l'opposition de SWISSLOS.

(source : swissinfo.org/SDA-ATS)

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Depuis vendredi, le casino de Crans-Montana n'appartient plus au groupe Didot-Bottin mais à celui de Partouche, le numéro un du monde des jeux en France qui possède déjà les locaux de Saxon. Cette transaction ne devrait rien changer au fonctionnement du casino du Haut-Plateau.

Porte-parole de Partouche pour la Suisse, le notaire fribourgeois Albert Nussbaumer ne cache pas qu'une future éventuelle concession pour Saxon intéresse toujours le groupe français, mais ne se fera pas au détriment de Crans-Montana. «Contrairement à la stratégie de la Commission fédérale des jeux en 2001, nous estimons qu'il y a la place dans le Valais romand pour un casino de montagne à Crans-Montana et un établissement de plaine à Saxon.» Le Nouvelliste

(source : laliberte.ch/Vincent Fragnière)

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Le maire de Bienne ne démord pas: il veut un casino dans sa ville. Après la candidature de la ville de Zürich, qui se verrait bien accueillir un tel établissement, Hans Stöckli a réitéré sa volonté d'obtenir une licence: «Bienne possède le potentiel, il serait donc erroné d'abandonner», a-t-il déclaré à l'ATS. On se rappelle que Bienne avait perdu son casino en 2001, suite à la nouvelle distribution des concessions. Actuellement, le Casino Palace dispose de deux jeux d'adresse qui rencontrent peu de succès. Selon Hans Stöckli, ces machines sont des «contradictions en soi». Le maire espère à moyen terme ne plus avoir à exploiter de tels appareils et vise l'obtention d'une licence de casino B. Cela pourrait se réaliser lors de la prochaine attribution des concessions. Le Casino Palace dispose d'infrastructures qui pourraient accueillir les machines à sous dans un délai relativement court. En plus, la ville de Bienne bénéficie d'une expérience en matière d'exploitation de casino. La candidature biennoise repose donc sur des bases solides, selon Hans Stöckli. L'ouverture d'un casino engendrerait des rentrées fiscales brutes se chiffrant à plus de 20 millions de francs par année. L'établissement serait géré par la société Congrès Tourisme et Sport (CTS). Egalement en lice pour l'obtention d'une licence casino B, la ville et le canton de Zürich ont officialisé leur candidature en juin. A l'instar de Bienne, Zürich avait été éconduit en 2001. Cette fois-ci, la ville au bord de la Limmat espère décrocher la timbale grâce à un projet pas trop ambitieux.

(source : journaldujura.ch)

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