Durant les deux premiers mois de son exploitation, le casino de Zurich a affiché un chiffre d'affaires de 70 millions de francs au lieu des 100 millions espérés. De quoi plomber les résultats de Swiss Casino Holding.

Swiss Casino Holding a essuyé l'an dernier une perte de 7,8 millions de francs. La faute notamment au nouveau casino de Zurich, ouvert en novembre dernier, dont les affaires ont moins bien marché que prévu. En 2011, la société qui détient quatre établissements avait réalisé un bénéfice de 5,2 millions.

Durant les deux premiers mois de son exploitation, le casino a affiché un chiffre d'affaires de 70 millions de francs au lieu des 100 millions espérés, a expliqué mardi aux médias son directeur Michael Favrod. Malgré cela, le chiffre d'affaires de Swiss Casino a augmenté de 3 millions, à 105,8 millions de francs.

La holding détient l'essentiel des parts des casinos de Zurich, St-Gall, Schaffhouse et Pfäffikon (SZ). Elle possède en outre un tiers des parts du casino de Berne. Elle a versé 72 millions de francs à la Confédération en 2012 sous forme d'impôt sur les maisons de jeu.

De manière générale, la branche fait face à une conjoncture défavorable, invoque Peter Meier, délégué du conseil d'administration de Swiss Casino. En 2012, elle a enregistré en Suisse un recul de 8 à 9% des recettes provenant des joueurs. La baisse atteint même 25% ces cinq dernières années.

A long terme, le groupe zurichois entend améliorer ses recettes grâce aux jeux sur internet. Des concessions de casinos en ligne seront attribuées dès 2018. Dans ce but, Swiss Casino teste actuellement des jeux en ligne gratuits. Quatre mille joueurs y sont pour l'instant inscrits. Ils peuvent gagner des objets à retirer dans les casinos du groupe.

(source : 24heures.ch/ats)

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Le Tribunal pénal de Lugano (TI) a condamné vendredi six joueurs au casino à des peines pécuniaires et privatives de liberté allant jusqu'à deux ans. Les tricheurs s'étaient constitué entre 2008 et 2009 un pactole d'environ un demi-million d'euros au moyen de cartes truquées.

Un Italien de 37 ans vivant au Tessin, qui tenait au sein de la bande le rôle du joueur et a menti durant le procès, a écopé de la plus longue peine de prison, deux ans. Les autres fraudeurs se sont vus attribuer des peines variant entre 21 mois de prison et 300 jours-amende à 30 francs.

Ceux-ci ont avoué leur culpabilité au cours du procès, sauf un, qui exerçait la fonction de vigile au casino. La juge Rosa Item ne l'a pas cru et l'homme a écopé d'une peine de 14 mois de prison. Comme les autres, il devra aussi rembourser une partie de la somme du dommage. Son avocat a déjà annoncé un recours.

Quatre des accusés travaillaient au casino en tant que vigiles et superviseur au moment des faits. Ils auraient été intimidés par l'Italien, qui tirait les ficelles. Une situation qui ne les a pas disculpés car ils auraient toujours pu avertir la police ou la direction de l'établissement, souligne la juge.

"Black Jack" et roulette

Au lieu de cela, ils ont touché chacun leur part du pactole. Pour se le procurer, l'un des malfrats préparait les cartes truquées et les laissaient se faire prendre sur la table du "Black Jack" par le croupier. Le dos des cartes était marqué de symboles précis que les tricheurs pouvaient reconnaître.

Autre variante des fraudeurs: une coopération secrète entre joueurs et vigiles à la table de roulette. Le joueur faisait exprès de prononcer une couleur ou un nombre de manière inintelligible et le surveillant soutenait ensuite qu'il avait remporté la mise.

Plusieurs des accusés ont déjà convenu d'un remboursement avec le casino de Lugano, qui a porté plainte en tant que privé. Le tribunal a confirmé des créances allant jusqu'à 60'000 francs par personne.

(source : romandie.com/ats)

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Les casinos sont-ils condamnés à perdre de l'argent en Suisse?

Les maisons de jeux se battent actuellement pour que les règles, très strictes dans le pays, s'assouplissent, afin de faire face à la concurrence étrangère et à une économie défavorable.

Ces dernières années, les bénéfices des casinos ont chuté de plus de 20% et certains établissements sont même déjà dans les chiffres rouges. Le reportage de Raphaël Grand dans l'une des 21 maisons de jeux que compte la Suisse, le casino de Crans-Montana, en Valais.

Reportage

Reportage

(source : rts.ch)

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Tous les gains des jeux d'argent devraient à l'avenir être exonérés de l'impôt. Le Conseil fédéral veut par ailleurs supprimer l'interdiction des casinos en ligne. Il a fixé mercredi les grandes lignes de la future législation. Celle-ci sera mise en consultation durant le deuxième semestre.

Cette nouvelle loi sur les jeux d'argent doit permettre d'appliquer le nouvel article constitutionnel adopté le 11 mars 2012. En changeant les règles d'imposition, le gouvernement veut mettre fin à une inégalité de traitement.

Les gains des loteries et des paris professionnels sont en effet actuellement imposables, mais pas ceux provenant de jeux de casino. Selon le Conseil fédéral, les pertes fiscales pour la Confédération et les cantons devraient être au moins compensées par des recettes supplémentaires.

Car les nouvelles règles devraient rendre les jeux d'argent plus attractifs en Suisse. L'argent en plus récolté par les loteries, paris et casinos sera utilisé pour financer des buts d'utilité publique ou l'AVS et l'AI.

Internet

Le Conseil fédéral veut aussi autoriser l'offre de jeux d'argent sur Internet aux mêmes conditions que l'offre traditionnelle (exigences en matière de sécurité, de protection de la jeunesse et de lutte contre la dépendance). Il compte de cette manière empêcher l'apparition de casinos en ligne illégaux.

Il s'agit aussi d'éviter que l'argent ainsi récolté aille dans les poches des exploitants étrangers au lieu de profiter à l'AVS à l'AI ou à des projets dans le domaine culturel, social et sportif.

Nouveaux organes

Pour lutter plus efficacement contre la dépendance, les exploitants des jeux d'argent seront obligés de mettre en place des mesures de protection appropriées avec un accent mis sur la prévention. Un nouvel organe indépendant, composé d'experts, conseillera les exploitants et soutiendra les autorités de surveillance.

Un organe de coordination devrait en outre permettre un dialogue et une coopération institutionnalisés entre la Confédération et les cantons. Il se composera à part égale de représentants fédéraux et cantonaux.

(source : swissinfo.ch/sda-ats)

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Le Grand Conseil vaudois s'est définitivement opposé mardi à la motion demandant que les fumoirs du casino de Montreux disposent de machines à sous. "Le fumoir, c'est fait pour fumer, pas autre chose".

x Les fumoirs du casino de Montreux (VD) ne disposeront pas de machines à sous. Au terme du troisième débat, les députés vaudois ont refusé mardi d'accorder une exception à cet établissement.

Par 72 voix contre 63 et 6 abstentions, le Grand Conseil s'est opposé à la motion de l'ancien député Frédéric Haenni, président de GastroVaud. Le président du Conseil d'Etat Pierre-Yves Maillard a souligné la nécessité d'être cohérent avec la loi votée sur la fumée et de veiller à la protection du personnel. "Le fumoir, c'est fait pour fumer, pas autre chose".

Eviter une distorsion de concurrence Outre des problèmes de santé, le conseiller d'Etat a insisté sur la nécessité de ne pas créer de toutes pièces une distorsion de concurrence. Les cafés et restaurants doivent appliquer la loi et il n'est donc pas concevable d'accorder un traitement de faveur au seul casino Barrière de Montreux. Cet établissement prétend perdre de l'argent à cause de la loi.

Au premier débat, la proposition demandant d'octroyer une exception à Montreux avait passé d'extrême justesse par 65 voix contre 64 et deux abstentions. Le fait que l'ambassade de France soit allée jusqu'à inviter le président du Conseil d'Etat vaudois pour parler de ce sujet a visiblement été ressenti comme des pressions malvenues.

(source : rts.ch/ats/lgr)

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A l'issue du second débat, les députés sont revenus sur le «oui» de la semaine dernière. Ils devront donc se prononcer une troisième fois. Un communiqué socialiste envoyé mercredi a provoqué l'ire de la droite.

«Respect de la volonté populaire», exprimée lors du vote sur la fumée passive et «respect des libertés individuelles» ont, à nouveau, été les arguments fort, ce mardi lors du deuxième débat au Grand Conseil vaudois sur un projet de modification de la loi sur l'interdiction de fumer dans les lieux publics. Mais cette semaine c'est le camp des opposés à la modification légale qui a obtenu à la majorité par 72 voix contre 62 et 8 abstentions, se ralliant ainsi à la position du gouvernement. Un troisième débat devra donc avoir lieu sur la «Lex Barrière», puisque telle est surnommée cette loi, qui pour l'heure ne bénéficierait qu'au Casino Barrière de Montreux.

Ce débat a commencé par dévier de son sujet en raison d'un règlement de comptes entre parti. «Fumer nuit gravement à votre santé. Jouer nuit gravement à votre santé financière. PLR et UDC vous invitent à fumer et jouer», ce texte placé dans un cadre noir, imitant les avertissements imprimés sur les paquets de cigarettes illustrait un communiqué de presse envoyé mercredi passé par le Parti socialiste vaudois au lendemain du premier débat sur la «Lex Barrière». Dans le texte de ce document, les socialistes demandent à l’UDC et au PLR de démontrer «qu’ils n’ont reçu aucun avantage du Casino Barrière et des lobbys du tabac»

Aujourd’hui lors du second débat au Grand Conseil vaudois sur ce projet d’exception permettant au Casino Barrière de Montreux d’installer des machines à sous dans ses fumoirs, on a appris que cette communication socialiste a fait tousser la droite.

«Je suis scandalisé par ce communiqué, après le débat de mardi qui était de très bonne tenue, nous sommes extrêmement fâchés de ce que le PSV tombe dans un tel populisme», a fustigé le PLR Jean-Marie Surer. Il a de plus promis que le PLR avait payé au casino la location de la salle dans laquelle a eu lieu la fusion entre libéraux et radicaux en septembre.

L’UDC Claude-Alain Voiblet a pour sa part également fait part de sa colère au sujet de ce communiqué de presse. Il a rappelé que l’UDC n’avait pas de liens avec le Casino Barrière. L’entreprise a, d’ailleurs, refusé en 2009 de louer une salle au parti agrarien, par crainte de devoir gérer des manifestations anti-UDC. «Le PS qui fait la leçon devrait balayer devant sa porte», a ajouté Claude-Alain Voiblet qui rappelle le nombre de collectivité publique qui refuse de louer des salles à l’UDC, Université en particulier.

«Je m’étonne de l’étonnement du PLR et de l’UDC», a répondu Stéphane Montangero, vice-président du Parti socialiste vaudois. «Lors du débat sur le financement des partis, nous avions annoncé que nous communiquerions chaque fois que les intérêts d’entreprises privées pourraient influencer le vote de députés de droite.»

«C’est typique du climat actuel de notre Grand Conseil», a conclu le vert libéral, opposé à la Lex Barrière, Jacques-André Haury. «Les méthodes de l’entreprise privée Barrière, heurtent nos valeurs helvétiques.

(source : 24heures.ch/Joël Burri)

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Le Casino de Montreux pourrait bientôt installer des machines à sous dans son fumoir. Le Grand Conseil a approuvé de justesse mardi en première lecture l’introduction d’une exception dans la loi sur la fumée passive. Mais un retournement est possible en deuxième lecture. Les députés ont longuement débattu de cette proposition, faite par l’ancien élu PLR Frédéric Haenni, président de Gastrovaud. Les groupes libéral-radical et UDC ont mis en avant la distorsion de concurrence induite par la loi vaudoise contre la fumée passive. Vaud est en effet le seul canton à interdire tous les automates dans les fumoirs, sauf les distributeurs de cigarettes. La loi vaudoise est une entrave à la liberté individuelle, affirme Jérôme Christen (Vaud libre). Pour la gauche, les Vert’libéraux et les partis du centre, l’introduction de cette disposition en faveur du seul casino du canton créerait une inégalité de traitement avec les cafés. (source : agefi.com/ats)

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Le parlement vaudois va examiner mardi la possibilité d’assouplir l’interdiction de fumer en faveur du Casino de Montreux. L’enseigne du groupe Barrière y voit le moyen d’enrayer ses pertes

La rentrée politique vaudoise est placée sous le signe du jeu et de la cigarette. Le Grand Conseil examinera mardi l’éventualité d’assouplir l’interdiction de fumer dans les lieux publics à l’avantage du Casino de Montreux. L’unique établissement du canton enregistre des pertes depuis son introduction en 2009.

Le débat promet feu et flammes. Une commission a donné son accord, alors que le gouvernement s’y oppose. En plénum, les partisans de la liberté individuelle et de commerce affronteront les défenseurs d’une «politique de santé publique cohérente», hostiles au privilège accordé à une entreprise privée.

A première vue, droite et gauche se préparent au choc frontal, à l’avantage du camp bourgeois, majoritaire au parlement. En réalité, certains députés prédisent l’incertitude et un résultat serré, à l’image de Jérôme Christen, de Vaud Libre, auteur du rapport de majorité de la commission. D’autant plus que l’instigateur de l’opération, le libéral Frédéric Haenni, a quitté le Grand Conseil.

En 2009, près de 70% des votants vaudois ont voulu inscrire l’interdiction dans la Constitution avec la possibilité d’ouvrir des fumoirs. Dans la foulée, Vaud, contrairement à d’autres cantons, a proscrit le service dans ces lieux et a banni les automates, à l’exception des distributeurs de cigarettes.

Cette restriction a mis dans l’embarras le Casino de Montreux, qui réclame depuis davantage de souplesse. L’enseigne du groupe français Barrière voudrait installer 100 à 150 machines à sous dans les espaces fumeurs, soit un tiers des 385 appareils en fonction.

«C’est raisonnable», estime Gilles Meillet. A Fribourg et dans le Jura, où sont implantés les deux autres établissements du groupe en Suisse et où les automates sont admis dans les fumoirs, cette proportion est de 50%. L’aménagement de machines à rouleaux, vidéos et poker, précise le directeur de la maison de Montreux, lui permettrait de «stabiliser sa situation financière sans toutefois compenser la baisse de 20% du chiffre d’affaires». Celui-ci a fondu à 93,5 millions en 2011.

(source : letemps.ch/Marco Danesi)

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Casino de Neuchâtel. La première maison de jeu de la région ouvre ses portes vendredi. Les propriétaires ont présenté hier le nouvel établissement.

Le Casino de Neuchâtel ouvre ses portes vendredi. Les propriétaires, ainsi que différentes personnalités politiques, ont présenté hier devant la presse le premier établissement de ce type dans la région en lieu et place de l’ancien Casino de la Rotonde.

Fin septembre, le Conseil Fédéral a accordé formellement la concession à la société Casino de Neuchâtel, en main du groupe bernois Kongress und Kursaal Bern, lui permettant l’exploitation d’une maison de jeu de catégorie B. (Les mises autorisées y seront donc moindres, de même que le nombre de machines à sous. La licence A ne fixe, elle, aucune limite au nombre de tables de jeu et de machines. La Suisse compte actuellement treize casinos de catégorie B et huit de catégorie A).

Le nouvel établissement, qui a nécessité un investissement d’environ 20 millions de francs, proposera six tables de jeux et 150 machines à sous. Il emploiera 82 personnes pour l’espace de jeux, le restaurant et l’administration du casino.

Le directeur Pascal Passarelli prévoit un résultat de brut de 22,5 millions de francs et une fréquentation de 160.000 visiteurs par an. Pour avancer ces chiffres, cet ancien directeur du Casino Barrière du Jura s’est appuyé sur un benchmarking de la concurrence. «Le casino de Fribourg a réalisé un résultat brut de 28 millions en 2011, celui de Courrendlin 19 millions. J’estime pouvoir nous placer dans cette fourchette. Ces prévisions sont optimistes mais tout à fait réalisables. Mon expérience ainsi que notre avantage basé sur l’esthétisme et la technicité me conforte dans cette idée.» Le Conseiller d’Etat, Thierry Grosjean s’est quant à lui réjoui de l’impact économique généré par cette nouvelle activité pour la région. «Les maisons de jeu ont un rayonnement économique avéré. Cela a été confirmé dans notre pays. Neuchâtel profitera de cette dynamique. Le canton recevra chaque année 40% de l’impôt prélevé sur le produit brut. En outre, cette nouvelle implantation apportera un plus indéniable pour l’offre touristique de la région.» En ajoutant la taxe sur le chiffre d’affaires, les rentrées fiscales totales devraient représenter un montant d’environ quatre millions de francs pour le canton, selon Yves Montandon, membre du Conseil d’administration de Casino Neuchâtel.

De plus, une partie des revenus sera affectée chaque année à la Fondation Casino de Neuchâtel, afin de la soutenir dans ses projets culturels, sportifs, sociaux ou touristiques. 1% du capital actions, soit 80.000 francs, sera versée au Théâtre du Passage et à Tourisme neuchâtelois.

Le Casino de Neuchâtel ne devrait néanmoins pas être épargné par les difficultés rencontrées actuellement par le secteur. Selon le rapport 2011 de la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ), le chiffre d’affaires et la rentabilité des casinos de Suisse se réduisent chaque année. Le produit brut réalisé par l’ensemble des établissements a accusé une baisse de 5,1% par rapport à 2010. Cette situation serait à imputer à la vigueur du franc mais également à la concurrence croissante des maisons de jeu frontalières.

(source : agefi.com/Yoann Schenker)

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Zurich disposera dès le 1er novembre d’un établissement avec une concession A. De quoi rassurer l’égo de la plus grande ville de Suisse longtemps tenue à l’écart

Les jeux de l’argent font leur entrée dès jeudi non loin de Paradeplatz. Zurich disposera ainsi après de longues années de batailles du plus grand casino de Suisse, le « Swiss Casino Zurich », avec une concession A. En 2001, lorsque la Confédération distribuait les concessions pour 21 maisons de jeux, la ville alémanique avait été laissée sur le carreau.

Aménagé aux abords de la gare et des grandes banques, l’établissement qui surplombe la rivière Sihl est doté de 26 tables de jeu. Il s’étale sur 4500 m2 répartis entre deux étages de jeux, un de divertissement tout public et un réservé à la restauration.Ce casino compte sur la visite de 1600 joueurs par jour et un chiffre d’affaire annuel de 107 millions de francs dont 66 millions seront à reverser à la Confédération sous forme de taxe.

L’autorisation de construire a été délivrée en automne 2011, aboutissement d’une saga mouvementée. Elle signifie une nouvelle concurrence forte pour le casino voisin de Baden (AG).

En 1991, les Zurichois avaient opté pour la disparition des machines à sous qui faisaient fureur dans l’ensemble du canton. Deux ans plus tard, à l’échelle suisse cette fois-ci, l’interdiction des casinos était pourtant levée. Et en 2001, Berne snobait non seulement la ville mais tout le canton lors de la répartition des concessions.

Aujourd’hui, la Confédération a accordé de nouvelles concessions en raison de rentrées d’impôts à la baisse. Depuis plusieurs années, les chiffres d’affaires s’effritent. En 2011, les bénéfices des 19 casinos suisses reculaient de 11%, selon la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ). Or la santé financière de plusieurs institutions, notamment l’AVS, dépend des revenus des jeux d’argent. Les effectifs ont aussi évolué en baisse, passant de 2139 plein temps en 2010 à 2073 l’an dernier. Le casino de Zurich comptera 213 postes à plein temps dont 60 croupiers.

Dès le 1er novembre, les Zurichois pourront ainsi miser ailleurs que dans la Bourse voisine. Le « Swiss Casino Zurich » pourra encore se vanter d’hériter de l’un des bâtiments témoins de l’identité industrielle de la ville, repérable de très loin en raison de la pancarte « OBER » qui le surplombe. Et qui est protégée.

(source : letemps.ch/Anne Fournier)

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Un Suisse, qui affirme avoir gagné 43 millions d'euros dans un casino autrichien en 2011, a finalement accepté un dédommagement de la maison de jeu.

L'affaire remonte à mars 2011. Un Suisse de 27 ans s'était vu refuser un gain de 43 millions d'euros remporté à une machine à sous du casino de Bregenz (A). La maison de jeu avait refusé de lui verser la somme, invoquant une erreur du système informatique.

Un procès pour des dommages et intérêts avait commencé en janvier dernier. Le joueur réclamait 5 millions d'euros. Le casino ne lui en offrant que 500'000, selon l'avocat du Suisse, il avait refusé et l'audience avait été ajournée.

A la reprise en juillet, le procès n'avait duré que quelques minutes, les deux parties ayant accepté de poursuivre les discussions pour un accord extrajudiciaire. Le montant du dédommagement n'a pas été communiqué.

(source : 20min.ch/léo/ats)

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Les petits tournois de poker devraient pouvoir se tenir hors des casinos. Seuls les parties entre famille, cercles d'amis et dans les maisons de jeu sont autorisées depuis mai 2010. Le Conseil des États a transmis une motion au National en ce sens.

Des petits tournois de poker devraient pouvoir se tenir hors des casinos. Acceptant les garde-fous à la libéralisation ajoutés par le Conseil des Etats, le National a transmis mercredi tacitement une motion en ce sens.

Depuis un arrêt du Tribunal fédéral de mai 2010, il est interdit de jouer au poker en dehors des réunions de famille, des cercles d'amis et des maisons de jeu. Comme les casinos suisses ne jugent pas rentables les petites mises, les adeptes de petits tournois doivent se tourner vers les maisons de jeu étrangères ou aller jouer sur Internet. Avec le risque de sombrer dans l'enfer du jeu.

Avec la motion, le gouvernement va devoir corriger le tir. La libéralisation devra tenir compte des principes valant pour les autres jeux d'argent: protection des joueurs parfois jeunes, prévention de la dépendance au jeu, affectation d'une grande partie des bénéfices à des buts d'intérêt public (notamment le financement de l'AVS).

Seuls les tournois organisés dans des locaux accessibles au public devront être autorisés. Les compétitions automatisées ou organisées sur Internet ou téléphone mobile seront exclues, précise la motion.

Le Conseil fédéral aurait préféré ne pas avoir les mains liées, a relevé la ministre de la justice Simonetta Sommaruga. L'administration planche en effet déjà sur une révision de loi après l'adoption par le peuple le 11 mars de l'article constitutionnel concernant les jeux d'argent et aurait aimé que le Parlement attende le projet.

(source : lacote.ch/ATS)

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Un nombre record de personnes ont été ajoutées en 2011 sur les listes d'exclusion. Le phénomène s'étend encore.

Le nombre de joueurs qui désirent se prémunir de la tentation d’assouvir leur passion sur internet ou dans les casinos explose. Si en 2001, 494 demandes d'interdiction de maisons de jeux ont été enregistrées, 3494 personnes ont été ajoutées à la liste en 2011: un nouveau record. Selon la Commission fédérale des maisons de jeux, ils sont 32 410 à être inscrits sur des listes d'exclusion. Et leur nombre croît de manière linéaire.

«Davantage de demandes d'interdiction de maisons de jeux ne signifie pas moins d'accros aux jeux pour autant», déclare Silvia Steiner, d'Addiction Suisse.

Avec la nouvelle loi sur les maisons de jeux, même des parents peuvent effectuer une demande d'interdiction auprès des casinos. «Si nous soupçonnons une dépendance au jeu chez quelqu’un, nous pouvons imposer une interdiction», explique Marc Friedrich, directeur de la Fédération suisse des casinos.

Reste que la majorité des gens qui font le pas agissent de leur propre chef. Pas moins de 80% de ces personnes sont des hommes âgés entre 25 et 40 ans, même si une statistique précise des accros est difficile à tenir. C’est que «le contrôle est très difficile à réaliser sur les jeux en ligne», indique Jean-Félix Savary, secrétaire général de SOS-jeu.



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La Suisse compte l’une des plus fortes densités de casinos au monde. Deux établissements viendront bientôt s’ajouter aux 19 existants. Les jeux de hasard rapportent des centaines de millions à l’Etat. Mais quand le jeu devient dépendance, la facture est salée pour la collectivité.

Les Suisses aiment tenter leur chance: en 2011, les loteries, jeux de hasard et autres paris ont rapporté plus de 1,7 milliard de francs aux différents opérateurs de jeux d’argent. Pour la Confédération et les cantons, la manne n’est pas négligeable. Grâce à la taxe sur les casinos, 430 millions de francs sont rentrés dans les caisses fédérales (360 millions) et cantonales (60 millions), sur un bénéfice brut (différence entre mises et gains) de 824 millions de francs.

La Loterie romande et Swisslos, les deux sociétés détenues par les cantons et qui gèrent les loteries et les paris sportifs en Suisse, ont pour leur part versé 557 millions de francs aux fonds cantonaux et aux associations d’utilité publique, sur un bénéfice brut de 913 millions de francs.

Un demi-milliard de coûts sociaux

Mais les jeux d’argent ont aussi leur face plus sombre. Surtout quand ils deviennent plus qu’un simple passe-temps. Selon l’enquête suisse sur la santé de 2007, 85'000 personnes présentent un comportement de jeu excessif et 35'000 peuvent être considérées comme dépendantes. Problèmes psychiques et physiques, tensions familiales qui finissent parfois par un divorce, absentéisme, dette, pensées suicidaires… Le jeu excessif a de nombreuses conséquences sur la vie et la santé des joueurs. Et il induit un coût important pour la société.

Une étude menée en 2009 par le Bureau d’études de politique du travail et de politique sociale (BASS) de Berne estimait les coûts sociaux directs et indirects causés par le jeu excessif à près de 70 millions de francs. Une autre étude présentée en juillet 2012 par l’Institut de recherche économique de l’université de Neuchâtel articule quant à elle des chiffres bien plus inquiétants. En considérant également les effets sur la qualité de vie du joueur et de sa famille (coûts humains), le jeu excessif générerait des coûts sociaux compris entre 545 et 658 millions de francs par année.

Prévenir et guérir plutôt qu’interdire

Compte tenu de ces nouveaux chiffres, on pourrait débattre à n’en plus finir pour savoir si les jeux de hasard ne sont pas une absurdité économique. L’interdiction, cependant, ne résoudrait peut-être rien, comme en témoignent certaines politiques anti-drogue centrées exclusivement sur la répression. La question n’est d’ailleurs pas à l’ordre du jour en Suisse. D’ici la fin de l’année, deux nouveaux casinos ouvriront leurs portes, à Neuchâtel et Zurich.

Comme dans de nombreux autres domaines exposés à des comportements à risque, «nous devons essayer de protéger au mieux les populations à risque», souligne Frédéric Richter, coordinateur du Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ), créé en 2007 par les six cantons de Suisse francophone. «En Suisse, on joue énormément. Les pouvoirs publics gagnent beaucoup d’argent et ils doivent donc assumer leurs responsabilités», estime-t-il.

Mesures sociales

La loi sur les maisons de jeu, entrée en vigueur en 2000, comprend un programme de «mesures sociales». Les propriétaires de casinos doivent adopter des mesures pour «prévenir les conséquences socialement dommageables du jeu ou y remédier». En outre, ils sont contraints d’exclure les personnes endettées ou celles qui prennent des risques disproportionnées. Fin 2011, cette mesure concernait 32'410 personnes.

Mais cela ne s’apparente-t-il pas à exiger d’un fabricant de cigarettes de faire de la prévention contre le tabagisme? «Les casinos ne vivent pas grâce à des joueurs dépendants du jeu, mais grâce à des visiteurs de longue date et modérés. Les joueurs dépendants nuisent à l’image des casinos», écrit la Fédération suisse des casinos (FSC) sur son site internet.

«Nous contrôlons l’identité de toutes les personnes pour vérifier si un joueur ne fait pas l’objet d’une mesure d’exclusion. Par ailleurs, les employés suivent une formation de plusieurs jours qui leur permettra de détecter précocement les joueurs excessifs», affirme Marc Friedrich, directeur de la FSC.

Bonne collaboration

«La collaboration avec les casinos est bonne. Les personnes qui s’occupent du volet social au sein des établissements de jeu ont des contacts réguliers avec nous», observe pour sa part Nicolas Bonvin, président du Gruppo Azzardo Ticino-Prevenzione (GAT-P), actif dans une région qui ne compte pas moins de quatre casinos (Lugano, Mendrisio, Locarno ainsi que l’enclave italienne de Campione d’Italia). D’après Nicolas Bonvin, les mesures d’exclusion, applicables à tous les casinos suisses et extensibles à celui de Campione, se sont avérées efficaces.

Pour Frédéric Richter, la collaboration pourrait cependant être améliorée. «Chaque année, moins de dix personnes repérées directement par les casinos se présentent dans des centres spécialisés en Suisse romande». C’est peu si l’on considère que 3000 joueurs sont exclus en moyenne chaque année. «La loi n’est pas contraignante en ce qui concerne le suivi des personnes exclues des maisons de jeu. Cela dépend de la politique des casinos. Le modèle tessinois fonctionne bien. C’est un modèle à suivre».

«Chaque maison de jeu collabore avec un centre spécialisé. Les personnes exclues ne peuvent cependant pas être obligées de se tourner vers ces centres. Et malheureusement, elles sont peu à le faire», répond Marc Friedrich.

La réticence à s’adresser à un spécialiste est un problème que l’on retrouve dans pratiquement toutes les situations de dépendance, note Nicolas Bonvin. «Avant de demander de l’aide, les personnes concernées et leur famille attendent que le problème devienne vraiment grave. Elles éprouvent de la honte et doutent parfois de l’efficacité d’un traitement». Des doutes injustifiés: «Les traitements donnent de bons résultats», estime Frédéric Richter.

Pas seulement des casinos

Les casinos ne sont pas les seuls acteurs en cause. Selon l’enquête suisse sur la santé, 80% des personnes qui ont des problèmes de dépendance jouent également en dehors des maisons de jeu. En plus des casinos en ligne, pour lesquels il n’existe aucun contrôle (voir ci-contre), on peut citer les loteries, les jeux à gratter, les paris sportifs…

Les deux sociétés qui gèrent ces jeux – Swisslos et la Loterie romande – ont un rôle important à jouer. Même si, remarque Nicolas Bonvin, «certains jeux mènent plus souvent à la dépendance que d’autres. La loterie à numéro, par exemple, est moins dangereuse, parce que le résultat n’est pas immédiat».

Près de 4,5 millions de francs par année, soit 0,5% du revenu des deux sociétés, est prélevé pour financer des programmes contre la dépendance au jeu. Les deux sociétés ont par ailleurs instauré des mesures pour sensibiliser les détaillants de kiosques et les gérants de bar où sont installés les jeux à gratter électroniques.

Est-ce suffisant? Pour les experts en prévention, il y a encore des choses à corriger: «Il n’existe par exemple pas d’interdiction d’achat de produits de loterie pour les moins de 18 ans, des publicités discutables sont diffusées – comme celle affirmant ‘nous faisons le plus de millionnaires en Suisse’- et il y a peu de contrôles de qualité sur les programmes de lutte contre la dépendance», observe le psychiatre Tazio Carlevaro, spécialiste du jeu pathologique.

Certains de ces aspects devraient cependant bientôt appartenir au passé. En acceptant en mars dernier un nouvel article constitutionnel sur les jeux d’argent, le peuple suisse a jeté les bases d’une révision législative qui est actuellement en cours d’élaboration. Dans un futur proche, les loteries et les paris devront probablement en faire davantage contre la dépendance au jeu.

(source : swissinfo.ch/Daniele Mariani)

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Berne (ots) - La Fédération Suisse des Casinos rejette l'initiative «Protection contre le tabagisme passif», qui fera l'objet de la votation du 23 septembre. Depuis l'introduction des interdictions de fumer actuellement en vigueur, les chiffres d'affaires des casinos suisses ont régressé, avec pour conséquence une réduction de plus de CHF 100 millions des taxes des casinos affectées à l'AVS. Un nouveau durcissement des interdictions de fumer menacerait des emplois et réduirait encore davantage les taxes versées à l'AVS.

Le Parlement et le Conseil fédéral, ainsi qu'une large coalition des milieux politiques et économiques, refusent également l'initiative.

Les casinos suisses sont davantage touchés que la moyenne par les interdictions de fumer, car plus de 50% de leurs clients sont des fumeurs (à titre de comparaison: les fumeurs représentent le 27% de la population totale). Les interdictions de fumer cantonales et la loi fédérale introduite en 2010 sur la protection contre le tabagisme passif ont déjà occasionné un recul considérable des chiffres d'affaires (produit brut des jeux), car les clients se rabattent sur d'autres offres comme les jeux Internet, les jeux illégaux et les jeux à l'étranger. L'impôt sur les maisons de jeu, qui entre pour l'essentiel dans les caisses de l'AVS, est perçu sur le produit brut des jeux. Depuis l'introduction des interdictions de fumer, les taxes des casinos affectées à l'AVS ont déjà diminué de plus de CHF 100 millions. Un durcissement accru des interdictions de fumer conduirait à une baisse supplémentaire du produit brut des jeux et, partant, de l'impôt sur les maisons de jeu en faveur de l'AVS. Des emplois dans les casinos seraient en outre menacés.

La réglementation en vigueur offre une protection suffisante contre le tabagisme passif. Les maisons de jeu ont construit des fumoirs en vertu des interdictions de fumer existantes. Près de CHF 10 millions ont été dépensés à cet effet dans toute la Suisse. Ces investissements seraient déjà inutiles en cas d'acceptation de l'initiative.

Les 19 maisons de jeu suisses offrent 21.00 emplois. En 2011, elles ont versé CHF 420 millions d'impôt sur les maisons de jeu, qui sont entrés pour l'essentiel dans les caisses de l'AVS. Depuis l'ouverture des maisons de jeu en 2002/03, elles ont payé des taxes de CHF 4,3 milliards en tout.

Contact:

Christophe Darbellay, Président FSC
Mobile: +41/79/292'46'11

Marc Friedrich, Responsable du Secrétariat FSC
Mobile: +41/79/279'39'62

(source : presseportal.ch)

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CENSURE — Pour empêcher les internautes suisses de jouer dans des casinos basés à l’étranger, la Commission fédérale des maisons de jeu imagine une solution radicale: bloquer certaines adresses Internet.

Des membres de la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) ont discrètement rencontré mardi à Berne des représentants de l’Association suisse des télécommunications (ASUT) qui regroupe les principaux fournisseurs d’accès Internet du pays. A l’ordre du jour, la présentation d’une solution qui empêcherait techniquement les internautes suisses de se connecter à des sites de jeu en ligne basés à l’étranger. Et pour cela, la CFMJ envisage ni plus ni moins de demander à tous les fournisseurs d’accès internet du pays de bloque l’accès à certaines adresses Web (URL) ou adresses IP.

En Suisse, l’exploitation d’un casino en ligne n’est pas autorisée. En revanche, rien n’interdit au consommateur helvétique de se connecter sur des sites basés à l’étranger, à ses risques et périls. Comment la CFMJ peut-elle envisager de censurer un comportement qui n’est pas punissable par la loi? «Il ne s’agit pas de punir les joueurs, mais de les protéger des offres de jeux de hasard d’argent qui ne permettent pas de garantir une exploitation des jeux sûre et transparente, une protection contre la criminalité économique et le blanchiment d’argent, et une prévention efficace des conséquences socialement dommageables du jeu», justifie le directeur de la CFMJ, Jean-Marie Jordan.

Censure inacceptable

Et comment cette idée est-elle reçue par les fournisseurs d’accès Internet? Pour le moins froidement: «Disons que l’ASUT n’est ni enthousiaste, ni heureuse à l’idée de devoir bloquer des adresses, répond la directrice Vania Kohli. Cette solution n’est pas, selon nous, une réponse appropriée et nous nous y opposons.»

Un avis partagé par les défenseurs des libertés sur Internet. «Le fait même que l’on puisse, en 2012, penser une seconde à censurer une partie d’Internet est totalement inacceptable, s’énerve Pascal Gloor, vice-président du Parti pirate suisse. Sans compter que c’est techniquement irréaliste. La censure, c’est pour les dictatures!»

Aucune décision formelle n’a été prise au terme de la réunion de mardi. Le groupe de travail dirigé par la CFMJ, qui planche sur cette question depuis de longues années, doit soumettre cet automne des propositions qui serviront de base pour modifier la loi.

(source : lematin.ch/Alexandre Haederli)

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Berne (awp/ats) - La crise frappe aussi les casinos. Leurs revenus ont baissé l'an dernier et ils ont donc versé moins d'argent à l'AVS. Ces problèmes ne doivent pas pour autant remettre en cause les mesures de prévention contre l'addiction, estime la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ).

En 2011, les casinos ont généré un produit brut des jeux de 824,8 millions de francs, soit une baisse de 43,9 millions. Résultat: l'impôt sur les maisons de jeu a rapporté 30 millions de moins (419 millions). Les récipiendaires en font les frais: 7% d'argent en moins pour l'AVS (360 millions) et 6,3% de moins pour les cantons (59 millions), indique la CFMJ dans son rapport annuel publié jeudi.

FORTE CONCURRENCE

Pour son président Benno Schneider, plusieurs facteurs expliquent ces baisses. Outre le ralentissement conjoncturel, le franc fort est aussi en cause, surtout pour les casinos situés près de la frontière. D'autant plus qu'en Italie et en Allemagne, les salons de jeu dédiés aux machines à sous se multiplient. S'ajoute encore la concurrence des jeux sur Internet.

Si les obligations légales sont moins strictes à l'étranger, il n'est pas question pour autant, selon Benno Schneider, de baisser la garde en matière de protection sociale. "Ce serait une erreur de faire des coupes dans un système éprouvé dans le but d'améliorer les rentrées fiscales de la Confédération et des cantons."

La président rappelle en outre qu'après l'acceptation en mars du nouvel article sur les jeux, les cantons, conjointement avec la Confédération, devront mettre sur pied des programmes ciblés de mesures sociales pour les jeux de hasard exploités hors des casinos.

56 INSPECTIONS

La CFMJ a effectué 56 inspections en 2011. Concernant les machines à sous servant aux jeux de hasard, des informations laissaient penser que certains appareils permettaient de réaliser des gains à une fréquence anormale. La commission n'a pas détecté de fraude. Les maisons de jeu concernées ont réagi sans délai et exclu les joueurs incriminés.

Les fabricants des appareils ont quant à eux pris des mesures techniques pour remédier au problème. Les autres joueurs ayant utilisé ces appareils n'ont pas été lésés. Moins satisfaisant, toutes les machines à sous ne disposent pas d'un système de diagnostic interne mémorisant au moins les informations des cinq dernières parties.

Selon la commission, les casinos remplissent dans l'ensemble leurs obligations en matière de mesures sociales et de lutte contre le blanchiment d'argent.

(source : romandie.com/ats/rp)

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Un procès civil lié à l'affaire Le Roux, une célèbre affaire criminelle française, s'est ouvert lundi. Il doit déterminer à qui revient un pactole de 3,7 millions.

Un procès civil lié à l'affaire Le Roux, une célèbre affaire criminelle française remontant à 1977, s'est ouvert lundi devant le tribunal d'arrondissement de Vevey (VD). Il doit déterminer à qui revient un pactole de 3,7 millions qui dort depuis plus de 30 ans sur un compte bancaire à Vevey.

"C'est la plus ancienne affaire judiciaire de France. Elle dure depuis 35 ans", a commenté lundi un témoin juge d'instruction, appelé à la barre par la famille Le Roux. Devant une petite salle d'audience quasiment vide, trois parties se sont disputées le pactole. Le tribunal rendra sa décision par écrit au courant de l'été.

Un frère d'Agnès Le Roux, l'héritière du Casino de la Méditerranée, qui a disparu mystérieusement en 1977 à l'âge de 29 ans, réclame les fonds avec sa famille. Il le dispute au titulaire du compte bancaire, à savoir Jean-Maurice Agnelet, qui a été condamné pour le meurtre d'Agnès, et qui purge une peine de 20 ans de réclusion en France.

Elément nouveau

Les héritiers de Jean-Dominique Fratoni, le patron du casino Ruhl revendiquent également ces fonds. Ce dernier avait versé 3 millions de francs français à Agnès le Roux pour l'achat des droits de vote de ses actions dans le Casino de la Méditerrannée. Ces 3 millions se sont transformés, au fil des performances des marchés financiers en 3,7 millions de francs.

Le président du tribunal de Vevey a ordonné lundi, après trois heures d'audience, une suspension des débats jusqu'à mercredi matin, dernier jour du procès. Un élément nouveau est en effet apparu le 19 juin dernier.

La Cour d'appel de Lyon a décidé que Jean-Maurice Agnelet ne peut plus hériter, étant donné qu'il a été condamné pour le meurtre d'Agnès Le Roux. Les deux autres parties espèrent à présent qu'il va se retirer du procès. Son avocat doit le consulter à ce sujet, a-t-il confirmé.

La famille Le Roux n'a pas exclu un accord avec les héritiers de M. Fratoni, en cas de désistement de M. Agnelet. M. Fratoni a désigné deux oeuvres de bienfaisance comme ses légataires universels pour ses biens en Suisse, soit la Croix-Rouge suisse et la Ligue contre le cancer.

Revendications diverses

Le compte avait été ouvert à l'origine par Agnès Le Roux, et ensuite transformé en compte commun avec Jean-Maurice Agnelet, son amant. L'argent a ensuite été versé sur un compte détenu uniquement au nom de ce dernier.

Les trois millions de francs français de l'époque avaient été versés par M. Fratoni à Agnès Le Roux pour des actions dans le Palais de la Méditerranée. Jean-Dominique Fratoni n'a jamais reçu ces actions, alors qu'il les avait payées. Le compte a été bloqué, en 1983, car il a réclamé la restitution des fonds devant la justice suisse, a indiqué son avocat.

De son côté, Jean-Maurice Agnelet estime que les fonds lui appartiennent étant donné que le compte est à son nom. Enfin la famille d'Agnès Le Roux revendique cet argent, car elle estime qu'il a été subtilisé illégalement par Jean-Maurice Agnelet.

(source : lacote.ch/ATS/AFP)

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Des petits tournois de poker devraient pouvoir se tenir hors des casinos. Le Conseil des Etats a soutenu mardi par 28 voix contre 3 cette motion du National. Non sans poser quelques limites à la libéralisation exigée.

Depuis un arrêt du Tribunal fédéral de mai 2010, il est interdit de jouer au poker en dehors des réunions de famille, des cercles d'amis et des maisons de jeu. Comme les casinos suisses ne jugent pas rentables les petites mises, les adeptes de petits tournois doivent se tourner vers les maisons de jeu étrangères ou aller jouer sur Internet. Avec le risque de sombrer dans l'enfer du jeu. Quant à ceux qui continuent à organiser des petits tournois, ils font l'objet de razzias policières, a fait remarquer Thomas Minder (sans parti/SH). La nouvelle législation devrait mettre fin à cet état de fait.

Les sénateurs n'ont toutefois pas voulu libéraliser à tout-va. Il faudra tenir compte de certains aspects: protection des joueurs parfois jeunes, prévention de la dépendance au jeu, affectation d'une grande partie des bénéfices à des buts d'intérêt public (notamment le financement de l'AVS).

Travaux en cours

Le Conseil des Etats veut aussi limiter la nouvelle réglementation aux tournois organisés dans des locaux accessibles au public. Convaincu de la nécessité de toutes ces cautèles, il a donc reformulé la motion dans ce sens. Il a en outre exclu les tournois automatisés ou organisés sur Internet ou téléphone mobile.

La ministre de la justice Simonetta Sommaruga a salué ces précisions, tout en rappelant que les questions qui sont encore ouvertes ne seront pas faciles à régler. Pour des raisons plutôt formelles, elle s'est opposée à la motion, qui retourne au National. L'administration planche en effet déjà sur une révision de loi après l'adoption par le peuple le 11 mars de l'article constitutionnel concernant les jeux d'argent. Les travaux préparatoires vont bon train. Plusieurs experts sont sur la touche.

(source : 24heures.ch/ats/Newsnet)

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Un procès lié à la célèbre affaire criminelle française Agnès Le Roux , du nom de l'héritière d'un casino de Nice, le Palais de la Méditerranée, mystérieusement disparue en 1977, aura lieu fin juin à Vevey, en Suisse, a annoncé mardi le journal suisse 24 heures.

L'information a été confirmée par les avocats des parties prenantes à ce procès, qui concerne l'affectation d'une somme de 3,7 millions de francs suisses (3 millions d'euros), bloquée dans une banque de Vevey depuis 1983, à la demande de Jean-Dominique Fratoni.

(source : lejdd.fr)

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