A la suite d’une décision du Conseil fédéral, les régions de Lausanne et de Winterthour bénéficieront d’une nouvelle concession de type A qui leur permettra d’ouvrir un casino dans les années à venir

Lausanne et Winterthour pourront ouvrir un casino. Le Conseil fédéral a décidé mercredi d'augmenter le nombre de concessions de maisons de jeux. Vingt-trois casinos pourront ainsi coexister en Suisse dès 2024.

En 2002, 2003 et 2012, le Conseil fédéral a octroyé à 21 maisons de jeu au total une concession pour l'exploitation de jeux de casino. En 2019, 2020 et 2021, il a étendu les concessions de onze de ces maisons de jeu à l'exploitation de jeux de casino en ligne également.

Toutes ces concessions expirent au 31 décembre 2024. Le Conseil fédéral doit donc procéder à une nouvelle attribution des concessions.

Vingt-trois concessions

Vingt-trois concessions pourront être attribuées. Vingt-et-une zones correspondent à une région dans laquelle se trouve déjà une maison de jeux.

Outre les régions de Montreux, Lucerne, Berne, Bâle, Baden-Aarau, Zurich, Saint-Gall et Lugano, celles de Lausanne et de Winterthour bénéficieront nouvellement d'une concession de type A. Celles-ci ne sont attribuées qu'à des maisons de jeux pouvant atteindre un produit brut des jeux annuel de plus de 30 millions de francs avec son offre de jeux sur place. Cela est généralement le cas lorsque environ 300'000 personnes habitent dans un rayon de 30 minutes de voiture du casino. Le Conseil fédéral pourra également établir treize concessions de type B. Celles-ci ne seront attribuées qu'à des maisons de jeux pouvant atteindre un produit brut de jeu annuel de plus de 10 millions de francs (100'000 personnes dans un rayon de 30 minutes de voiture du casino).

Une exception est prévue si les casinos peuvent réaliser cette exigence économique par un autre biais, par exemple par une grande part de touristes parmi les clients. Le Conseil fédéral a fixé une mise maximale de 25 francs pour les machines à sous de ces casinos.

Les cantons pourront prélever un impôt cantonal sur le produit brut des jeux sur les maisons ayant obtenu une concession de type B. Ce n'est pas le cas pour les concessions A.

Financement de l'AVS

La Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) a établi un rapport sur le paysage des casinos en Suisse et émis des recommandations. Les maisons de jeu jouent un rôle important. En tant qu'employeur, elles génèrent des retombées économiques. Depuis 2002, elles ont versé au total 7,309 milliards de francs d'impôt sur les maisons de jeux, dont 6,253 ont financé l'AVS.

La commission conseille au gouvernement de maintenir les principaux acquis des casinos. Les entrées fiscales en faveur de la population doivent être optimisées. L'offre de jeux doit être étendue, mais en assurant une protection sociale stricte.

La procédure d'appel pour le dépôt des demandes de concession sera lancée en mai. L'attribution des concessions devrait être décidée en octobre 2023. Tous les intéressés pourront déposer une demande. La commission fédérale est responsable du processus d'attribution.

(source : letemps.ch/ATS)

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Berne, 27.04.2022 - Lors de sa séance du 27 avril 2022, le Conseil fédéral a pris des décisions de principe concernant le paysage des casinos en Suisse à partir de 2025. La répartition des casinos restera équilibrée entre les régions intéressées. Deux nouvelles zones verront toutefois le jour, ce qui portera à 23 le nombre de régions pouvant accueillir un casino. La Commission fédérale des maisons de jeu lancera la procédure d’appel d’offres avant la fin du mois de mai 2022.

Au 31 décembre 2024, les concessions et extensions de concession des vingt et une maisons de jeu suisses expireront. Dans ce contexte, la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) a remis un rapport au Conseil fédéral sur le paysage des casinos suisses et lui a soumis des recommandations. Sur la base de ce rapport, le Conseil fédéral a pris des décisions de principe concernant notamment le nombre et le type de concessions à octroyer, ainsi que sur la procédure d'attribution.

Le rapport sur le paysage des casinos en Suisse révèle que les objectifs de la législation sont globalement atteints avec le paysage des maisons de jeu tel qu'il se présente aujourd'hui. Répartis de manière équilibrée sur l'ensemble du territoire, les 21 casinos jouent un rôle important dans leur région d'implantation grâce à leur fonction d'organisateurs de divertissement. En tant qu'employeurs, ils génèrent aussi des retombées économiques. Par ailleurs, depuis le début de leur exploitation en 2002-2003, les casinos ont versé un impôt sur les maisons de jeu d'un montant total de 7,309 milliards de francs, dont 6,253 milliards de francs ont servi à financer l'AVS. La CFMJ a donc recommandé au Conseil fédéral de préserver les acquis de ce paysage tout en améliorant la disponibilité de l'offre de jeux et en optimisant les recettes fiscales en faveur de la population suisse, dans le respect d'une protection sociale stricte.

Prise de connaissance du rapport et décisions de principe

Le Conseil fédéral a approuvé la division du territoire suisse en 23 zones. 21 de ces zones correspondent à une région dans laquelle se trouve actuellement une maison de jeu. Avec Lausanne et Winterthour, deux zones supplémentaires pour l'octroi d'une concession A verront le jour afin de développer le potentiel de marché encore non exploité. Ainsi, sur les 23 zones, dix zones pourront accueillir un casino de type A. Le Conseil fédéral pourra par ailleurs octroyer au maximum treize concessions B. Un casino B ne peut accepter que des mises maximales de 25 francs pour les machines à sous, alors qu'il n'y a aucune restriction de ce genre dans un casino A. De plus, les cantons d'implantation des casinos B peuvent prélever un impôt cantonal sur le produit brut des jeux (hors jeux en ligne), ce qui n'est pas le cas des cantons d'implantation des casinos A.

Lors de sa séance du 27 avril 2022, le Conseil fédéral a défini qu'une concession A ne pourrait être accordée que si l'emplacement choisi par un requérant lui permet de réaliser un produit brut des jeux supérieur à 30 millions de francs par année avec son offre de jeux terrestre, ce qui est en général le cas si 300 000 personnes résident dans un rayon correspondant à 30 minutes de trajet en voiture.

Quant aux concessions de type B, il a été décidé qu'un requérant devrait choisir un emplacement permettant à l'offre de jeux terrestre de dégager un produit brut des jeux de minimum 10 millions de francs par an. Ce prérequis est en général atteint lorsque 100 000 personnes habitent dans la zone d'attraction de l'établissement, à une distance de 30 minutes de voiture également. Une exception a toutefois été prévue : si la condition du nombre d'habitants n'est pas remplie, le requérant peut faire valoir qu'il satisfait à l'exigence de rentabilité d'une autre manière, par exemple grâce à une proportion élevée de touristes parmi ses visiteurs.

Le Conseil fédéral se réserve le droit, dans des cas exceptionnels et justifiés, de s'écarter de ces directives lors de l'octroi des concessions, si les conditions du marché le permettent et si les objectifs de la loi sur les jeux d'argent peuvent néanmoins être atteints. Le Conseil fédéral a de plus décidé que les nouvelles concessions seront attribuées dans le cadre d'une procédure ouverte : toutes les parties intéressées peuvent donc déposer leur candidature. La CFMJ est responsable du processus d'attribution des concessions. La procédure d'appel d'offres pour le dépôt des demandes de concession débutera en mai 2022 et le Conseil fédéral décidera de l'attribution des concessions vraisemblablement en automne 2023. Sa décision n'est pas sujette à recours.

Adresse pour l'envoi de questions

Marjorie Perusset, chargée de communication, T +41 58 466 34 16,
marjorie.perusset@esbk.admin.ch
Service de communication du DFJP, T +41 58 462 18 18, info@gs-ejpd.admin.ch



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Le thème du metaverse agite beaucoup l'économie de la tech. La Suisse figure même en première ligne. Mais la réalité virtuelle restera encore longtemps de la fiction.

La vue depuis la salle de réunion est spectaculaire: des prairies vertes idylliques et quelques sapins majestueux, un lac loin en contrebas, enjambé par un pont aux courbes élégantes, et d'imposantes montagnes en arrière-plan. Rasmus Dahl, 55 ans, s'installe en face de nous à la table de conférence. Le chef de la filiale zurichoise de Meta, l'entreprise qui s'appelait encore récemment Facebook, a les cheveux châtain foncé soigneusement coupés et porte, même en février, un polo bleu. Rasmus Dahl répond maintenant à mes questions. Mais rapidement, je suis pris d'une légère nausée et je commence même à transpirer. Le fait que le corps de mon interlocuteur semble s'arrêter au niveau de la ceinture m'irrite, tout comme sa chaise qui semble flotter au-dessus du sol. Et que diable fait cette étrange tête de cerf rose sur le mur avec d'énormes lunettes?

Bienvenue dans le metaverse. La voilà donc cette réalité virtuelle qui doit unir le monde physique et le monde numérique. En trois dimensions plutôt que sur un écran plat, incarnée plutôt que représentée, au cœur de l'action plutôt que simplement présente. Trente ans après la percée d'internet, quinze ans après la révolution des smartphones, le monde de la technologie semble enfin avoir trouvé son «next big thing». Certes, le sujet existe depuis des décennies. Mais ce n'est que depuis que Facebook s'est rebaptisé Meta en octobre dernier, à grand renfort de publicité, en lien avec l'annonce du fondateur de l'entreprise Mark Zuckerberg d'investir dix milliards de dollars dans le metaverse, que le sujet est sur toutes les lèvres. Un coup d'œil à la base de données recensant les articles des médias le confirme, 2328 articles sur le metaverse ont été publiés dans la presse suisse au cours des six derniers mois. Au cours des six mois précédents, il y en avait exactement 87.

Et c'est ainsi que les pronostics concernant l'importance de ce «prochain internet» se bousculent. Mark Zuckerberg parle d'un milliard d'utilisateurs, de centaines de milliards de chiffre d'affaires en e-commerce et de millions de nouveaux emplois. «Le metaverse pourrait devenir plus important que l'imprimerie et internet réunis», déclare le spécialiste allemand de la technologie Richard Gutjahr. Selon les prévisions du service financier Bloomberg Intelligence, ce commerce devrait représenter 800 milliards de dollars dès l'année prochaine. Matthew Ball, CEO de la société de capital-risque Epyllion et l'un des experts les plus reconnus dans le domaine, s'attend à ce que l'économie de metaverse génère entre 10 et 30 milliards de dollars de valeur au cours de la prochaine décennie. Jensen Huang, CEO du fabricant de puces Nvidia, en rajoute une couche: pour lui, l'économie du metaverse pourrait même un jour éclipser l'économie réelle. Un engouement sans limites.

Zurich à l'avant-garde

«Nous n'en sommes qu'au tout début», prédit Rasmus Dahl. Personne ne sait comment le metaverse va vraiment se développer.» Pour l'instant, il s'agit de mettre en place l'écosystème pour les développeurs. Et de donner à l'utilisateur, grâce aux premières applications, un avant-goût de ce nouveau monde. Horizon Workrooms, cette salle de conférence virtuelle à la vue imprenable dans laquelle se déroule l'interview de Rasmus Dahl préfigure ce à quoi nous pouvons nous attendre. En effet, Rasmus Dahl et moi sommes à la maison, chacun avec des lunettes de réalité virtuelle (VR) sur la tête. Et pourtant, nous avons l'impression d'être assis côte à côte à la même table, nous voyons chaque mouvement de nos avatars en 3D et nous pouvons tous les deux écrire sur le tableau blanc du mur virtuel. «Dans les deux ou trois prochaines années, la plupart des vidéoconférences en 2D seront en metaverse avec des avatars numériques en 3D», prédit Bill Gates.

L'équipe de Rasmus Dahl, dont les bureaux sont situés au pied de l'Uetliberg à Zurich, développe la technologie de base, notamment les algorithmes qui permettent aux caméras des lunettes d'enregistrer et d'analyser les mouvements. L'homme vient de la start-up Zurich Eye, composée de huit collaborateurs, qui a été rachetée par Facebook en 2016. Aujourd'hui, le site emploie plus de 220 collaborateurs et devrait en compter 350 à 400 à la fin de l'année. Facebook veut créer pas moins de 10 000 nouveaux postes en rapport avec le metaverse dans l'espoir de construire des mondes parallèles meilleurs et plus attrayants que la concurrence.

Aujourd'hui, ce qui existe déjà en matière de metaverse est limité. Les précurseurs sont actifs dans le domaine du jeu: des mondes virtuels en pixels comme Fortnite ou Roblox, qui ne permettent certes pas encore une immersion tridimensionnelle à l'aide de lunettes VR, mais qui offrent déjà des aspects importants de ce qui constituera un jour le metaverse. Chaque mois, des millions de joueurs se retrouvent sur ces plateformes. En premier lieu pour s'entretuer. Mais de plus en plus pour faire évoluer ensemble le monde virtuel grâce à de nouvelles constructions, des objets, des vêtements virtuels (skins) ou des jeux dans le jeu. Ou pour assister ensemble à des concerts de stars comme Ariana Grande ou Travis Scott. Pas de long voyage, pas de contrôle d'accès, pas de risques météorologiques, nombre de places illimité: pas moins de quatre millions de personnes, principalement des jeunes, ont suivi avec leurs avatars le spectacle de Zara Larsson en mai dernier dans l'univers de jeu de Roblox. C'est aussi en raison de ce potentiel que Microsoft vient de dépenser 75 milliards de dollars pour s'offrir l'éditeur de jeux Activision Blizzard, la plus grosse acquisition de l'histoire de l'entreprise.

«Un deal très judicieux, analyse Marc Pollefeys. Ils ont beaucoup d'actifs et de capacités dans ce domaine», tandis que Microsoft possède déjà, avec le jeu Minecraft, un autre quasi-metaverse. Marc Pollefeys est assis dans une salle de conférence - une vraie, cette fois - idéalement située dans le centre-ville de Zurich. Depuis 2018, le professeur de l'EPFZ dirige ici un laboratoire pour Microsoft: 25 développeurs, dont plus de la moitié sont titulaires d'un doctorat, travaillent sur l'interprétation de l'espace à travers les caméras des lunettes HoloLens, propriété de Microsoft. «Nous sommes la colle qui permet de relier le monde numérique au monde physique», explique le professeur.

Microsoft ne veut pas seulement vendre beaucoup de lunettes, mais mettre en place tout l'écosystème rapidement: services cloud, intelligence artificielle, applications B2B, outils de productivité, toute entreprise qui s'intéresse au metaverse ne doit pas pouvoir passer à côté des produits du plus grand fabricant de logiciels au monde, tout comme Windows et Office ont été incontournables pendant des décennies. «Nous voyons beaucoup de potentiel dans le metaverse, mais nous ne ne concentrons pas toute l'entreprise sur ce domaine pour le moment», précise Marc Pollefeys.

La Suisse romande n'est pas en reste

Ce n'est pas un hasard si deux géants de la technologie dirigent leurs activités metaverse mondiales depuis Zurich. Un cluster s'est formé autour de l'EPFZ, qui a défini comme priorités aussi bien la réalité virtuelle et augmentée (AR) que l'intelligence artificielle (IA). «L'écosystème ici fait qu'il est beaucoup plus facile d'attirer des gens, constate Marc Pollefeys, car ils savent qu'ils trouveront ici, si nécessaire, un autre emploi dans le même domaine.» Apple a ainsi acheté il y a quelques années le spin-off de l'EPFZ Faceshift, spécialisée dans le développement d'avatars animés. La start-up Dacuda a également été rachetée, en 2017, par Magic Leap. Le spécialiste américain de la technologie a connu un engouement à l'époque, puis a frôlé la faillite et s'est depuis réorienté vers les lunettes AR, qui affichent des informations générées par ordinateur dans le champ de vision réel. Et Disney Research, le département de développement du groupe cinématographique, travaille également à Zurich sur la numérisation de l'être humain pour créer des avatars. A cela s'ajoutent de nombreuses start-up: Animatico, par exemple, programme des avatars basés sur l'IA, Almer Technologies développe pour des applications industrielles des lunettes AR dont le poids et la taille ne diffèrent guère de ceux des lunettes normales.

La Suisse romande n'est pas en reste grâce à l'EPFL: Imverse permet de scanner en temps réel son propre corps en 3D pour des avatars, Dreamscape automatise la saisie des mouvements, Creal développe des lunettes VR agréables pour les yeux. Tous espèrent faire de l'argent. De nombreux chanceux aussi. L'année dernière, les droits fonciers numériques ont été vendus pour 501 millions de dollars sur les quatre plus grandes plateformes metaverse. En janvier dernier, ce chiffre s'élevait déjà à 85 millions, et pour l'ensemble de l'année, le bureau d'études de marché MetaMetric Solutions table sur près d'un milliard de dollars. Les prix des parcelles dépendent des mêmes facteurs que dans la vie réelle: taille, situation, vue, voisins... Avec une différence de taille: le terrain réel est limité, mais pas le métaverse - et il est possible de créer autant de métaverses que l'on veut, dont on ne sait pas lesquels joueront encore un rôle dans quelques années.

Pourtant, les prix explosent. Pour certaines parcelles de Decentraland, qui changeaient de mains pour 20 dollars en 2017, les prix atteignent désormais 100 000 dollars. Daniel Diemers a lui aussi acheté des terrains sur Decentraland, Sandbox et Cryptovoxels avec son entreprise de conseil en technologie SNGLR Group. «D'un point de vue stratégique, nous en sommes à la phase de délimitation des revendications», explique l'expert en blockchain zougois. Le rappeur Snoop Dogg a créé son propre petit monde sur Sandbox, le Snoopverse. En novembre, il y a organisé - pour la modique somme de 4000 dollars le billet - une soirée VIP dans la simulation de sa villa, où les invités ont pu admirer sa collection de cryptoarts. Cela a créé un tel buzz qu'il a pu revendre une autre maison virtuelle sur sa parcelle pour 450 000 dollars.«Pour un rien numérique, il obtient presque un demi-million», a raillé le Spiegel.

Pour Fabian Schär, professeur de technologie financière à l'université de Bâle, «nous sommes dans un engouement extrême». Il met en garde contre une perte totale: «Le risque est énorme, il faut en être conscient». Son collègue Edward Castronova, de l'Université de l'Indiana, qualifie même les ventes de terrains de système pyramidal. Cette ruée vers l'or est alimentée par les entreprises qui ouvrent avec enthousiasme leurs premières succursales dans le metaverse. Des marques de mode comme Gucci, Prada et Ralph Lauren ont inauguré leurs propres boutiques virtuelles alors que Nike a construit virtuellement des installations sportives entières sur le modèle du siège réel de l'entreprise. Walmart veut lancer des centres commerciaux où ce qui sera placé dans le caddie virtuel sera livré peu après au domicile de client par un coursier.

Ceux qui s'intéressent à l'art numérique, basé sur les NFT (non fungible tokens), peuvent l'acheter aux enchères dans la filiale Decentraland de la maison de vente aux enchères Sotheby's. Et le ministère des Affaires étrangères de la Barbade veut même ouvrir une ambassade à Decentraland. «Il s'agit pour les grandes entreprises de montrer leurs couleurs. La stratégie metaverse est également au coeur des discussion dans les conseils d'administration», explique Daniel Diemers. Les marques de mode et de luxe, notamment, flairent un nouveau marché de plusieurs milliards. Car celui qui, dans la vie réelle, attache de l'importance à son habillement et aux symboles de statut social, veut aussi habiller son avatar dans le metaverse. Tommy Hilfiger a, par exemple, lancé une ligne de vêtements numériques pour les avatars Roblox, Balenciaga une autre pour Fortnite. Les utilisateurs sont également prêts à dépenser de l'argent pour des baskets virtuelles de la marque culte Vans.

Nike ne peut pas rester à l'écart: récemment, le groupe a racheté le cordonnier virtuel RTFKT Studios (se prononce «artefact»), qui a réussi à vendre 600 paires de baskets virtuelles en sept minutes en février dernier. Le prix de plus de 5000 dollars comprenait également le droit à une paire physique. Morgan Stanley s'attend à ce que les marques de luxe à elles seules puissent réaliser un chiffre d'affaires supplémentaire de 60 milliards de dollars dans le metaverse en 2030. Les bénéfices augmenteraient ainsi de 25%, prédit-il. Effet secondaire positif: dans l'univers parallèle, les designers peuvent lancer leurs créations sans frais de production. Les boutiques réelles n'accueilleront plus que ce qui s'est déjà bien vendu virtuellement. Il est même question de nouveaux métiers permettant de gagner de l'argent réel, comme les concierges virtuels, les stylistes de metaverse, les agents immobiliers ou les guides touristiques...

Peu de casques sur le marché

Il est clair que le metaverse attire aussi comme scène publicitaire. Lorsque les DJ Paris Hilton, Flume, Deadmau5 et quelque 80 autres artistes se sont produits à Decentraland en octobre, les sponsors comme Playboy ou Heineken auraient payé des sommes à sept chiffres pour leurs affiches publicitaires. «Dans quelques années, une campagne de marketing n'évoluera pas seulement dans le monde physique, mais aussi dans le monde virtuel», explique Tom Hanan, fondateur de Webrepublic, la plus grande agence numérique de Suisse. Le showroom numérique avec le dernier modèle de voiture de sport en complément de l'essai classique, par exemple. Mais, les entreprises suisses n'en sont pas encore là. «Les clients sont intéressés et posent des questions, mais jusqu'à présent, rares sont ceux qui dépensent de l'argent dans le metaverse», constate Tom Hanan. La raison? «Aujourd'hui, les investissements nécessaires sont encore très importants.» Les applications B2B sont déjà plus prometteuses. Nvidia travaille par exemple sur des jumeaux numériques de machines et d'usines. Pour BMW, le fabricant de puces a créé une copie virtuelle exacte d'une usine afin de pouvoir simuler des modifications de la production avant de les mettre en œuvre. «Omniverse», c'est ainsi que le CEO Jensen Huang appelle ces homologues numériques, et il parle d'économies de coûts de l'ordre de 30 %. Le groupe de bière InBev coopère quant à lui avec Microsoft afin d'optimiser la fermentation dans 200 de ses brasseries grâce à des jumeaux virtuels.

En revanche, le consommateur se heurte encore à quelques obstacles sur le chemin du metarverse. D'une part, rares sont ceux qui disposent de lunettes VR, indispensables pour s'immerger dans la virtualité. Seuls quelques millions de ces casques sont en circulation dans le monde - à comparer aux 6,4 milliards de smartphones. Bien sûr, on peut aussi visiter le metaverse avec un téléphone portable bon marché. Mais, c'est alors aussi enthousiasmant qu'une symphonie sur une smartwatch plutôt que dans une salle de concert.«Il n'y a que peu de fabricants. Le choix de produits pertinents est donc restreint», explique Tosca Testorelli, spécialiste VR chez Digitec Galaxus. Le groupe a tout de même pu enregistrer une croissance constante du chiffre d'affaires de 20% au cours des dernières années: «La pandémie a encore renforcé la tendance.»

D'autre part, il y a le problème du «mal des transports» puisqu'environ un tiers des utilisateurs ont la nausée sous les lunettes, car les graphiques générés par ordinateur ont toujours une fraction de seconde de retard sur les mouvements de la tête. Sans compter que les appareils sont inconfortables à porter sur le nez (le modèle le plus vendu, l'Oculus Quest 2, pèse un demi-kilo) et que l'on commence rapidement à transpirer à cause de la chaleur dégagée par l'électronique tandis que le sens du toucher n'est pas encore utilisé dans le metaverse. A l'heure actuelle, tout ce que l'on veut faire dans cet univers virtuel reste compliqué. Pour l'interview avec Rasmus Dahl, un mise en place d'une heure a été nécessaire pour que tout soit calé. Bien sûr, ce sont des problèmes que le progrès technique résoudra un jour. Mais justement... un jour.

Le facteur décisif: l'humain

L'infrastructure informatique doit elle aussi faire face à de tout nouveaux défis. Graphiques 3D à haute résolution, son spatial, protocoles sur la chaîne de blocs: le metaverse nécessitera environ 1000 fois plus de puissance de calcul que les applications web actuelles, a estimé le fabricant de puces Intel. Même si une partie de cette puissance peut être fournie par des puces spéciales, comme celles intégrées par Microsoft dans ses lunettes AR HoloLens, les puissances de calcul actuelles ne peuvent pas y faire face. C'est pourquoi Meta construit actuellement un superordinateur géant. Lorsqu'il sera mis en service cet été, il devrait pouvoir effectuer cinq billions d'opérations de calcul par seconde, soit plus que les 500 plus grands ordinateurs du monde réunis aujourd'hui. D'autres constructeurs de metaverse devraient suivre. Ce que cela signifie en termes de besoins énergétiques et d'émissions de CO2 est une autre histoire. Le logiciel n'est pas en reste. Pour que l'expérience soit à peu près réaliste, l'IA doit encore s'améliorer de plusieurs dimensions, par exemple pour corriger automatiquement les erreurs de simulation.

Un facteur décisif restera toutefois, celui de l'être humain. Veut-on vraiment passer des heures et des jours dans un univers parallèle aux couleurs pastel, entouré d'innombrables avatars qui s'agitent constamment, mais coupé de la vie réelle? Surtout après des années de pandémie pendant lesquelles on a été privé de véritables possibilités de contact social et contraint à des sessions en ligne de plusieurs heures? Les analystes de Morgan Stanley se demandent à juste titre «quel problème le metaverse est censé résoudre pour des centaines de millions de personnes?». Car on peut déjà aujourd'hui faire du shopping, écouter des concerts en streaming, rencontrer des gens ou travailler ensemble sur des projets sur internet. Le patron de Tesla et de SpaceX, Elon Musk, qui n'est jamais à court de visions audacieuses, ne voit tout simplement aucune raison d'exister pour le metaverse. Il ne veut certes pas ressembler à «l'un des types qui ont rejeté internet dans les années 90, dit-il, mais le metaverse relève plus du marketing que de la réalité».

D'autant plus que tout cela a déjà existé. Second Life avait été lancé en 2003 et comptait environ un million d'utilisateurs mensuels à son apogée quatre ans plus tard. Il est possible d'y acheter des terrains ou des voitures virtuels, d'habiller des avatars avec des chaussures Adidas ou Reebok, de créer des œuvres d'art numériques, de visiter le quartier rouge, d'échanger une monnaie artistique appelée linden dollars (du nom de la société productrice Linden Labs) et de la convertir en argent réel. Parfois, des défilés de mode, des conférences de presse et des concerts - par exemple de Duran Duran - y avaient lieu: une forme précoce de metaverse, sans doute en avance sur son temps, mais qui n'était rien d'autre au fond. Après peu de temps, l'engouement est retombé et la plateforme ressemble désormais à un zombie. Seule la pandémie a redonné un peu de vie aux paysages grossièrement pixellisés. Interrogé sur les raisons de la disparition rapide de Second Life, le fondateur de l'entreprise Philip Rosedale répond qu'il a mal évalué le temps que les gens passaient réellement dans ce monde parallèle. Et il y avait un malaise croissant à n'interagir avec les autres qu'en tant qu'avatar. Il en va de même avec les nouvelles idées du metaverse. Selon Rosedale, «la question importante est toujours de savoir ce qui pousse les gens normaux à se rendre dans ces espaces en ligne». Il n'existe pas de réponse satisfaisante à cette question. Le fait que la technique soit aujourd'hui nettement plus avancée qu'il y a 20 ans à peine, que les graphiques aient une résolution plus fine et que les lignes Internet soient plus rapides, ne change rien à ce questionnement fondamental.

Qui de la protection des données?

D'autant plus que de nouvelles questions sont apparues entre-temps. Celle de la protection des données et de la vie privée, par exemple. Aujourd'hui, beaucoup s'inquiètent déjà de la trace de données qu'ils laissent en cliquant sur des sites web. Cette trace sera encore plus forte et donc plus attrayante pour les entreprises, si l'on plonge dans metaverse avec une caméra sur la tête, si l'on s'y déplace et si l'on y interagit. Meta a justement un problème de crédibilité à ce niveau-là après les scandales des données: un sondage aux Etats-Unis a montré que 77% des utilisateurs ne veulent pas d'un metaverse géré par la société de Zuckerberg. «La vie privée et la protection des données sont un élément clé de tout ce que nous développons», se défend Rasmus Dahl, mais que pourrait-il dire d'autre?

Et l'homme ne s'améliore pas lorsqu'il se cache derrière un pseudonyme et un personnage fictif fantaisiste, il a même plutôt tendance à s'empirer, comme le montrent les expériences faites avec Second Life ainsi qu'avec les médias sociaux. Comment gérer la protection des mineurs dans le metaverse, le harcèlement moral et sexuel, la fraude ? Que se passe-t-il lorsque des avatars sont piratés? Qui fixe les règles et surtout, qui les fait respecter? Ces questions se posent particulièrement pour les metaverse, derrière lequel ne se trouve pas, comme pour Sandbox par exemple, une seule entreprise. Non, c'est la communauté qui s'en charge, comme pour Decentraland, par exemple. Y aura-t-il un «darkverse», tout comme il existe un darknet sur internet, fréquenté principalement par les personnes qui ont des problèmes avec la justice? Parmi les grands groupes, c'est encore Apple qui est le plus susceptible de construire un univers parallèle digne de confiance. Comme toujours, le groupe ne dit rien de ses projets, mais il est frappant de constater qu'il aurait en fait tous les éléments pour le faire: des puces performantes pour les lunettes VR, des magasins dans lesquels on peut les essayer, un système de paiement qui fonctionne avec Apple Pay, un studio de télévision propre pour les contenus visuels, des droits musicaux. Bref, tout un écosystème. Et surtout, une réputation intacte, également en ce qui concerne la protection des données.

On peut d'ores et déjà dire qu'il n'y aura finalement pas un metaverse, comme il y a un internet. Il y aura différents metaverses, autonomes, tout comme il y a différents médias sociaux. On appelle cette constellation «walled garden». Celui qui pourra créer et exploiter le plus grand de ces jardins sera celui qui en profitera le plus sur le plan commercial, sur la vente de terrains, sur le commerce électronique et sur l'exploitation des données. On ne sait pas encore s'il ne sera pas possible d'échanger par-delà les murs du jardin, par exemple sur la base de la blockchain. Aujourd'hui, il faut construire chaque avatar, chaque objet, chaque bâtiment pour chaque metaverse.

Ainsi, beaucoup de choses concernant le metaverse relèvent encore de la fiction, beaucoup de choses n'ont pas été pensées, et encore moins mises en œuvre. «Nous n'en sommes qu'au début et sommes loin de tenir toutes nos promesses», déclare Marc Pollefeys, de Microsoft. «Pour les entreprises en dehors de l'industrie tech, il n'y a pour l'instant aucune raison de se presser vers le metaverse», concède Rasmus Dahl. Et il n'y a encore rien à en espérer sur le plan financier, «Il faudra encore dix ans au moins.» Il existe un vieil adage dans le secteur de la technologie qui se vérifie dans presque tous les bouleversements, qu'il s'agisse du world wide web, des smartphones, des médias sociaux, de l'intelligence artificielle ou même des voitures à conduite autonome: les effets à court terme de tels sauts technologiques sont généralement massivement surestimés. En revanche, les conséquences à long terme sont massivement sous-estimées. La première partie au moins de cette vérité se confirme une fois de plus avec le metaverse.

(source : pme.ch/Marc Kowalsky)

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Ce mardi a été lancé un premier projet, «Joker Club», une collection de NFT - un certificat de propriété numérique - faite de «8.888 images représentant chacune un joker unique».

Le casinotier Partouche va accepter des cryptomonnaies dans ses casinos «dès cette saison» a annoncé à l'AFP Patrick Partouche, le président de son conseil de surveillance, à l'occasion du lancement d'une collection de NFT «Joker Club», par le groupe. A la tête de 40 établissements, l'entreprise qui aura 50 ans l'an prochain, a aussi annoncé mardi créer Partouche Multiverse, une filiale dédiée aux projets dans le métavers, un concept d'univers virtuel en plein développement, avec pour ambition de devenir «un acteur de premier plan» du «divertissement 3.0».

Et «dès cette saison, nous l'espérons dès juillet ou août, Partouche sera capable de prendre des cryptomonnaies dans ses établissements», a déclaré Patrick Partouche, qui a succédé en 2006 à son père, Isidore Partouche, fondateur du groupe familial en 1973.

«Nous sommes en train de mettre cela en place, techniquement et juridiquement cela tient la route. Nous prendrons les crypto les plus solides», a-t-il précisé, en marge du NFT Day, qui a lancé mardi l'édition 2022 du Paris Blockchain Week Summit, un événement réunissant les acteurs de l'industrie des actifs numériques à Paris, du 12 au 14 avril.

«Un sésame»

«Cela fait 20 ans qu'on fait de l'innovation, on ne s'est jamais contentés d'exploiter des machines à sous et des tables de jeu, on a toujours été sur les jeux de demain», a affirmé Patrick Partouche. «Les NFT ce sont des jetons. Nous, ça fait 50 ans qu'on travaille avec des jetons: on les a inventés, on les a achetés, vendus, modifiés... c'est le coeur de métier des casinos !», s'est-il exclamé.

Ce mardi a été lancé un premier projet, «Joker Club», une collection de NFT - un certificat de propriété numérique - faite de «8.888 images représentant chacune un joker unique, doté d'attributs différents», a expliqué Maurice Schulmann, président de Partouche Multiverse.

Ce NFT est «un sésame, une porte d'entrée pour appartenir à une communauté de personnes» et proposera des avantages dans le réseau des casinos et des hôtels Partouche, poursuit-il, tels que «l'accès à des soirées réservées aux possesseurs de NFT, la participation à des loteries pour gagner des places de concerts, ou un séjour». Les acheteurs, qui deviennent propriétaires exclusifs de ces images de jokers, peuvent aussi les revendre.

(source : lefigaro.fr/AFP)

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Le casinotier Partouche annonce mardi créer Partouche Multiverse, une filiale dédiée aux projets dans le métavers, un concept d'univers virtuel en plein développement, avec pour ambition de devenir «un acteur de premier plan» du «divertissement 3.0». Le casinotier qui gère 40 établissements et aura 50 ans l'an prochain, se dit «convaincu que «les métavers représentent une révolution de grande ampleur», précise un communiqué.

Ce mardi est ainsi lancé un premier projet, «Joker Club», une collection de NFT - un certificat de propriété numérique - faite de «8.888 images représentant chacune un joker unique, doté d'attributs différents», indique à l'AFP Maurice Schulmann, délégué général du groupe et président de Partouche Multiverse.

Les acheteurs, qui deviennent propriétaires exclusifs de ces images de jokers, peuvent aussi les revendre. Ce NFT est «un sésame, une porte d'entrée pour appartenir à une communauté de personnes» et proposera des avantages dans le réseau des casinos et des hôtels Partouche, poursuit-il, tels que «l'accès à des soirées réservées aux possesseurs de NFT, la participation à des loteries pour gagner des places de concerts, ou un séjour».

«Ce projet est le premier d'une longue série à venir», des «initiatives inédites (qui) se succéderont pour porter la filiale durablement dans l'écosystème et créer le divertissement de demain», assure le groupe.

Le casinotier qui espère «toucher une cible plus jeune, des 18-35 ans» ne «s'interdit pas» par exemple de «créer sa propre cryptomonnaie», affirme M. Schulmann. Le groupe Partouche participera mardi prochain au Paris NFT Day, qui lance l'édition 2022 du Paris Blockchain Week Summit, un événement réunissant les acteurs de l'industrie des actifs numériques, du 12 au 14 avril.

(source : lefigaro.fr/AFP)

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8 avril 2022 : iSoftBet, le principal fournisseur de jeux en ligne et agrégateur de contenu, a signé un accord pour fournir sa vaste gamme de machines à sous exclusives à l'opérateur suisse Casino Interlaken.

En vertu de cet accord, le portefeuille complet d'iSoftBet sera mis en ligne sur StarVegas, la marque en ligne de Casino Interlaken, y compris les titres Megaways et Hold & Win les plus performants comme Moriarty Megaways™ et Brides of Dracula : Hold & Win.

Cela marque un autre accord historique pour iSoftBet, et voit le fournisseur étendre sa portée en Suisse où il s'est associé à un certain nombre d'opérateurs depuis l'ouverture du marché des jeux en ligne en 2019.

Casino Interlaken devient le dernier opérateur à signer avec iSoftBet, qui a connu une croissance significative au cours de l'année dernière, en signant des accords commerciaux clés sur les marchés réglementés du monde entier, notamment des accords récents avec Slotegrator, United Remote et PokerStars.

Lars Kollind, responsable du développement commercial chez iSoftBet, a déclaré : "Le partenariat que nous venons de conclure avec le Casino Interlaken pour lancer notre contenu avec leur principale marque en ligne StarVegas est une étape importante dans le développement de notre marque dans des juridictions clés.

"En tant que marché, la Suisse présente un grand potentiel pour nous, et nous sommes impatients de fournir aux joueurs du Casino Interlaken nos collections et nos produits de machines à sous renommés."

Jens Sellgrad, directeur de l'exploitation chez Interlaken, a déclaré : "Nous sommes toujours à la recherche de nouvelles façons d'ajouter le contenu le plus récent et le plus innovant du marché à nos audiences, et iSoftBet fournit exactement cela.

"Avoir un nom comme iSoftBet dans notre portefeuille est une énorme déclaration pour le chemin que nous avons parcouru en tant que marque au cours des 12 derniers mois, et nous ne pouvons pas attendre de voir où ce partenariat nous mène."

(source : isoftbet.com)

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Swiss Casinos prévoit d'ouvrir un nouveau casino à Oftringen, dans le complexe moderne Campfield, d'ici 2025. Le contrat de location a été signé. La première pierre est ainsi posée pour environ 70 nouveaux emplois.

Une offre de divertissement attrayante sur un site parfait

Le Campfield Oftringen est situé sur l'un des principaux axes routiers de Suisse, juste à côté des autoroutes A1 et A2. Avec plus de 300 places de parking et à une courte distance à pied des arrêts de transports publics, le complexe multi-activités est rapidement et facilement accessible. Un hôtel, divers restaurants ainsi que de nombreuses autres offres intéressantes sont prévus dans cet immeuble commercial moderne.

Swiss Casinos veut enrichir l'offre régionale de sorties avec un casino sur environ 3000 mètres carrés. Saunier Group Holding AG, représentant des propriétaires et développeur du projet de l'immeuble, est heureux de compléter cet imposant objet avec un partenaire attractif. "Nous sommes convaincus que le bâtiment Campfield à Oftringen est l'endroit idéal pour Swiss Casinos ainsi que pour le public qui aime sortir", déclare Nadia Lamia, membre du conseil d'administration de Saunier Group Holding AG.

70 nouveaux emplois dans le canton d'Argovie

Avec un bassin de population de plus de 100 000 habitants, Oftringen fait partie des communes en plein essor du Mittelland. Le nouveau casino permettra de créer environ 70 nouveaux emplois. Pour Hanspeter Schläfli, maire d'Oftringen, il s'agit d'une plus-value appréciée : "En termes de population, Oftringen croît d'environ deux pour cent par an. Il est donc de plus en plus important de créer des emplois sur place. L'implantation de Swiss Casinos n'est pas seulement un enrichissement pour Oftringen, mais pour toute la région. Je suis très heureux des projets du plus grand groupe suisse de casinos".

Au-delà de son activité commerciale, Swiss Casinos s'impliquera dans la région par des engagements culturels et sociaux. Un thème important pour Marc Baumann, CEO de Swiss Casinos : "La qualité de vie en Suisse nous tient à cœur. C'est pourquoi nous soutenons volontiers les organisations culturelles et sociales qui, par leur engagement, favorisent la cohésion de la société".

Ouverture dans trois ans

Le nouveau casino d'Oftringen devrait ouvrir ses portes début 2025. La condition préalable est l'attribution réussie de la concession par le Conseil fédéral. La décision du Conseil fédéral est attendue pour octobre 2023. "Nous sommes heureux que la commune d'Oftringen soutienne notre demande de concession et que nous puissions enrichir le Mittelland d'une offre de divertissement attrayante à partir de 2025", poursuit Marc Baumann. Le Conseil d'Etat du canton d'Argovie a été informé du projet de Swiss Casinos.

(source : swisscasinos.ch)

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Avec tout ce qu’ils véhiculent, les casinos sont parfois perçus comme une machine à dévorer les économies de joueurs sans défense.

Consciente de ce problème de santé publique, comme de la nécessité de conserver ses clients et de leur garantir de se divertir par le jeu, la Sociétés des bains de Mer a, depuis quelques années, pris des mesures en ce sens.

Les casinos monégasques ont ainsi rejoint en juillet 2017l’E.C.A., l’European Casino Association dont l’objectif est d’améliorer l’image du secteur en Europe. Et le 26 décembre 2019, ils se sont vus remettre une certification par un cabinet indépendant d’audit français confirmant la bonne application de la charte E.C.A. au sein des casinos du groupe Monte-Carlo SBM.

Pour traiter ces sujets d’addictions au jeu, la SBM mise aussi sur la prévention et la lutte contre l’abus de jeux pour créer avec ses clients une relation durable et raisonnée. Le 4 février 2020, les casinos de Monaco ont ainsi reçu la certification du "jeu responsable" qui est décernée par l’European Casino Association.

Education des joueurs

Dans ce cadre-là, la direction des Jeux de Monte-Carlo Société des Bains de Mer, associée au CHPG, a donc mis en place des mesures concrètes.

Parmi celles-ci, l’éducation des joueurs par la mise à disposition de flyers dédiés et d’un numéro d’assistance.

Sur le site internet de la SBM les joueurs ont aussi accès à un test et à des conseils qui sont conçus comme une première étape vers la prise de conscience. "Testez votre plaisir" questionne sur la fréquence de jeu, sur le montant des sommes jouées, sur d’éventuelles sommes empruntées pour jouer… En fonction des réponses, quatre profils de joueurs sont mentionnés: "sans problème", "à faible risque", "à risque modéré" et "excessif".

Sensibilisation et formation du personnel

Les casinos de Monte-Carlo portent aussi un soin tout particulier à la sensibilisation et la formation de ses employés.

Les personnes en contact avec la clientèle dans les espaces du casino sont ainsi formées au jeu responsable.

Ainsi, dès qu’un comportement à risque est ressenti dans les salles de jeu, un contact est établi avec le client si la situation l’impose. Puis un membre encadrant propose différentes options au client; un flyer, un lien vers le site montecarlosbm.com/fr/jeu-responsable ou la possibilité d’être contacté par la direction du Casino.

"Ces engagements sont pris par la Société des Bains de Mer sans qu’il y ait d’obligation législative, explique la direction. Notre philosophie est d’offrir divertissement et plaisir à nos clients."

(source : monacomatin.mc/Julie Baudin)

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Communiqué de presse.

Incroyable, mais vrai ! Le 1er mars en début de soirée, un sexagénaire de Suisse orientale a décroché le Swiss Jackpot au Casino de Saint-Gall et a gagné la coquette somme de 5,2 millions de francs.

Le chanceux a profité mardi soir de moments de divertissants au casino de Saint-Gall. Sur la recommandation d'une employée du casino, il s'est assis devant la machine à sous avec le jeu "Lucky Ladies Charm". Il jouait joyeusement lorsqu'au bout de quelques minutes, les symboles porte-bonheur sont apparus et lui ont permis de gagner la somme incroyable de plus de cinq millions de francs - sans payer d'impôts, bien sûr.

Le sympathique Saint-Gallois était sans voix face à sa grande chance et avait du mal à croire qu'il venait de remporter le Swiss Jackpot. Il a confié au personnel du casino de "Jackpot-City" qu'il allait maintenant réaliser avec sa femme le rêve qu'il caressait depuis longtemps d'acheter une maison au bord de la mer. Comme le casino de Saint-Gall remporte régulièrement de gros jackpots et verse des sommes importantes, le casino de Suisse orientale est souvent appelé "Jackpot-City". Une fois de plus, il a fait honneur à ce nom.

Où le jackpot tombera-t-il la prochaine fois ?

Le Swiss Jackpot est le plus gros jackpot de Suisse. Il suffit d'une mise minimale d'un franc et d'un peu de chance pour trouver la bonne combinaison gagnante afin de décrocher le gros lot dans nos casinos de Saint-Gall, Pfäffikon, Schaffhouse et Zurich ainsi que dans sept autres casinos suisses.

Le Swiss Jackpot est déjà tombé pour la 80e fois - pour la vingtième fois au casino de Saint-Gall. Au total, plus de 170 millions de francs ont été versés aux heureux gagnants du Swiss Jackpot au cours des 20 dernières années. Après l'important paiement d'hier, le jackpot se situe actuellement déjà à nouveau à un million de francs.



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Que l'on soit profane ou adepte rodé aux casinos, la roulette apparaît comme un simple jeu de hasard que rien ne saurait tromper. La chance seule peut guider le choix du joueur, qui n'a plus qu'à prier une fois la bille lâchée sur la roue en mouvement. Du moins, si vous ne vous appelez pas Richard Jarecki.

En 1969, «Richard Jarecki était une menace pour tous les casinos européens», explique au Morning Herald un ancien directeur général du casino de San Remo, en Italie. La phrase résume bien le personnage. Et pour cause: Richard Jarecki a véritablement plumé de nombreux casinos, les délestant au total de plus de 1,2 million de dollars entre 1964 et 1969 (l'équivalent de 8 millions de dollars, plus de 7 millions d'euros, en monnaie actuelle). Son secret? Il trouvait les failles dans les roulettes.

Au début des années 1960, cet émigré juif allemand aux États-Unis et professeur de médecine reconnu développe une véritable obsession pour la roulette. Pas question pour autant de s'en remettre au hasard: lui veut les «battre», sans leur laisser la moindre miette.

À force d'observation, il remarque qu'à l'inverse des cartes et des dés, les roues de roulette ne sont pas remplacées régulièrement dans les casinos.

Elles tournent pendant des décennies, s'usent et finissent par présenter des défauts mécaniques, provoqués par exemple par des rayures ou des surfaces déformées. Ces petits détails sont loin d'être anodins: ils faussent les résultats et augmentent le pourcentage de chance de tomber sur certains numéros.

Richard Jarecki commence alors à créer un système. Il se met à enregistrer manuellement les résultats de milliers de tours de roulettes ciblées, afin d'en dénicher des anomalies statistiques. Sur un mois, il lui arrivait d'observer plus de 10.000 tours, rapporte le New York Times. Un travail fastidieux, mais qui porta ses fruits.

Épouvantail des casinos

Une fois son système bien huilé, Richard Jarecki rassemble ses économies –100 dollars à l'époque– et fait irruption, avec une légère fébrilité, dans un casino américain. Quelques heures après, il en ressort, tout sourire, avec 5.000 dollars en poche, soit l'équivalent de 41.000 dollars aujourd'hui. La machine est lancée.

Le véritable tournant de cette incroyable histoire se produit au milieu des années 1960, quand le professeur retourne s'installer en Allemagne. En Europe, les casinos étaient différents, tout comme leurs roulettes.

Ces dernières ne disposaient alors que de 37 emplacements numérotés, contre 38 sur les roulettes américaines, ce qui offrait davantage de chances de remporter la mise. Sans compter que la plupart étaient vieilles, avec des défauts physiques: pile-poil ce dont Richard Jarecki raffole.

En 1964, il frappe un premier gros coup. Avec sa femme et une petite équipe embauchée pour l'occasion, ils analysent les anomalies des roulettes des casinos de toute l'Europe, de Monte-Carlo à Divonne-les-Bains, en France, en passant par celui de Baden-Baden en Allemagne, explique The Hustle.

En six mois à peine, il empoche une somme supérieure à 5 millions d'euros aujourd'hui. Dès lors, il devient une sorte d'épouvantail pour les casinos d'Europe.

L'une de ses principales victimes est le casino de San Remo, sur la Riviera italienne. À la fin des années 1960, il y gagne plus de 1,2 million d'euros en un seul week-end, épuisant totalement l'argent liquide de l'établissement. Au bord de la faillite, le casino doit imposer à Richard Jarecki une interdiction de jouer de quinze jours. Mais dès la suspension levée, il récidive sans vergogne et empoche quelque 600.000 euros de plus.

Évidemment, ses succès lui valent d'innombrables articles. Pour ne pas divulguer sa méthodologie, il met un temps les journalistes comme les casinos sur une fausse piste.

Il déclare ainsi à la presse qu'il réussit grâce à un puissant ordinateur, un objet encore flou pour la plupart des gens à l'époque. Finalement, de nombreux casinos, dont celui de San Remo, finissent par troquer leurs vieilles roulettes contre des nouvelles. Ce qui n'empêchera pas Richard Jarecki de jouer jusqu'à sa mort, à Manille, en 2018.

(source : slate.fr/Robin Tutenges/thehustle.co/Zachary Crockett)

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Greentube, la division NOVOMATIC Interactive, a encore renforcé sa position de fournisseur leader en Suisse après avoir mis en ligne son contenu avec la marque en ligne GAMRFIRST du Casino Barrière Montreux.

Les clients en ligne de l'opérateur ont désormais accès à une sélection de titres classiques de Greentube, notamment Book of Ra™ deluxe, Lucky Lady's Charm™ deluxe et Super Cherry 5000, un des favoris des joueurs suisses.

Avec ce partenariat, Greentube continue de montrer la voie dans le secteur en ligne suisse, ayant signé des accords de partenariat avec de multiples opérateurs depuis ses débuts sur le marché en 2019.

Le marché en ligne suisse a connu une forte croissance au cours des dernières années, avec de nouveaux opérateurs obtenant des licences, et est devenu un territoire essentiel pour Greentube.

Le Casino Barrière Montreux n'a que récemment lancé sa marque en ligne GAMRFIRST en Suisse et offre une expérience de jeu premium avec des jeux provenant des principaux fournisseurs du marché.

Lisa Sandner, directrice des ventes et des grands comptes de Greentube pour la Suisse, a déclaré : "Cet accord marque une autre étape importante pour Greentube, renforçant notre présence dans ce qui est rapidement devenu l'un de nos principaux marchés. Je suis absolument ravi de voir ce partenariat avec le Casino Barrière Montreux se concrétiser et de faire partie du parcours de GAMRFIRST depuis le tout début. Nous sommes impatients de travailler ensemble pour apporter un divertissement de qualité à leurs clients dans toute la Suisse."

Jérôme Colin, directeur général du Casino Barrière Montreux, a déclaré : "Le lancement de notre site de casino en ligne GAMRFIRST est l'aboutissement d'une collaboration engagée entre les équipes du Casino Barrière Montreux et le siège de Barrière. Avec GAMRFIRST, notre ambition forte est d'offrir à nos clients une expérience de jeu unique basée sur les standards élevés du Groupe Barrière, positionnant ainsi la marque comme l'une des principales références sur le marché suisse."

Patrick Ballestraz, responsable du secteur en ligne de GAMRFIRST.ch, a déclaré. "Alors que nous lançons notre marque en ligne, nous voulons nous assurer que nous offrons à nos clients la même expérience que celle à laquelle ils sont habitués depuis la salle de notre casino et, en mettant en vedette le contenu de Greentube, nous allons frapper un grand coup en offrant certains des titres les plus emblématiques et les plus populaires du marché. Greentube est l'un des principaux fournisseurs de machines à sous en ligne dans le secteur des jeux d'argent, il est donc tout à fait logique que nous essayions de reproduire le succès de leurs jeux terrestres sur notre plateforme en ligne."

(source : greentube.com)

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Alors que les tournois de poker publics sont à nouveau autorisés en Suisse, une salle dédiée à ce jeu vient d’ouvrir à Neuchâtel. Reste à savoir si elle aura le succès escompté.

L’espace, à la rue du Puits-Godet à Neuchâtel, est vaste: huit tables de jeu et un bar accueillent depuis quelques jours les amateurs de poker pour des tournois publics, une pratique qui avait été interdite en Suisse mais qui est à nouveau autorisée depuis l’an passé, moyennant des règles très strictes sur l’encadrement des joueurs, de leurs mises et des mesures à prendre pour endiguer une éventuelle addiction. Le B13 est ouvert tous les vendredis, samedis et dimanches.

Mais les deux passionnés, qui ont investi plusieurs centaines de milliers de francs dans ce nouveau lieu, espèrent un jour l’ouvrir plus largement, et pourquoi pas même sept jours sur sept, rapporte «ArcInfo». Ils se fondent sur le succès d’une salle ouverte récemment à Berne. Et se réjouissent du fait que leur club compte déjà environ 200 membres. Reste à savoir si ce sera suffisant car les passionnés de poker de la région peuvent déjà fréquenter des tournois publics réguliers organisés dans le café-bar Rue du Casino à La Chaux-de-Fonds. Toutefois, pour gonfler leurs recettes, les gérants de la nouvelle salle comptent aussi proposer des cours d’initiation ou des événements à destination des entreprises.

(source : 20min.ch/JFZ)

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Ce n'est pas encore Las Vegas mais Andorre aura bien son tout premier casino à l'automne prochain. Avec de l'emploi à la clé et une offre touristique élargie pour la Principauté.

Au cœur d'Andorre-la-Vieille, le bâtiment commence à prendre forme et attire la curiosité des passants. Et ça n'est pas fini puisque l'architecture extérieure et les aménagements à l'intérieur auront de quoi en mettre plein la vue.

Comme annoncé il y a quelques semaines, cet automne, Andorre célébrera l'ouverture de son tout premier casino. Une incongruité qui sera bientôt de l'histoire ancienne et qui devrait permettre à la Principauté de renouer avec une clientèle en baisse ces dernières années.

Le Covid mais aussi le fait de ne plus être un paradis fiscal et les ventes en ligne ont fait fuir la clientèle étrangère. Avec ce casino, Andorre espère faire revenir des visiteurs russes et asiatiques au pouvoir d'achat élevé. L'ouverture de lignes régulières à l'aéroport de la Seu d'Urgell étant l'autre élément déclencheur.

Le projet avance donc et, selon TV3, l'investissement de 25 millions d'euros permettra aussi de créer de l'emploi. Jocs SA, le futur gestionnaire du casino, avance le chiffre de 200 emplois directs et une centaine d'autres indirects. Des emplois qui reviendront à des Catalans, du sud ou du nord, puisque l'Andorre est préservée du chômage et que le recrutement se fera forcément à l'extérieur de la Principauté.

Pas moins de 25.000 visiteurs sont attendus dès la première année d'exploitation.

(source : lindependante.fr/Stéphane Sicard)

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Boire un verre, aller au cinéma, manger au restaurant, aller au casino : dès aujourd'hui, tout cela sera possible sans présenter de certificat Covid ni porter de masque. Le Conseil fédéral a tranché mercredi en faveur d'une levée immédiate de presque toutes les mesures anti-Covid.

Les règles dites 3G, 2G et 2G+ (de l'allemand geimpft/vacciné, genesen/guéri et getestet/testé), en place depuis l'automne dernier, sont ainsi abandonnées.

La Confédération continuera toutefois d'établir des certificats, reconnus par l'Union européenne, pour les voyageurs.



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Directeur général de la Loterie Romande, Jean-Luc Moner-Banet a discrètement rejoint le conseil d'administration du Groupe Lucien Barrière Suisse SA. Un rapprochement synonyme de collaboration entre les deux anciens ennemis, notamment au sein du casino de Montreux (VD).

C'est une nouvelle de taille qui est brièvement remontée à la surface avant de disparaître dans les tréfonds du réseau social professionnel LinkedIn: «Félicitez Jean-Luc Moner-Banet pour son nouveau poste de Board member chez Groupe Lucien Barrière Suisse SA.» Le directeur général de la Loterie Romande (LoRo) vient visiblement de mettre une de ses élégantes chaussures cirées dans l'enceinte feutrée des casinos. Les farouches ennemis d'hier sont-ils désormais amis?

La question interpelle. Au début des années 2000, casinos, exploitants de machines à sous et Loterie Romande se livraient une bataille sans merci pour dominer le marché des jeux de hasard. «Loteries et jeux d’adresse ou de hasard ne sont pas régis par les mêmes lois, écrivait swissinfo.ch. Et leurs bénéfices ne tombent pas dans les mêmes caisses.»

Ainsi, l'essor du Tactilo, ces machines de la LoRo qu'on trouve dans pléthore de bistrots en Suisse romande qui concurrencent directement les machines à sous traditionnelles, faisait grincer des dents.

Revenons en février 2022. Avec ce récent rapprochement inédit, doit-on craindre que «Monsieur LoRo», dont l'argent arrose les clubs sportifs et les associations sociales et culturelles romandes, favorise les casinos au détriment de ses bénéficiaires nécessiteux?

«La guerre du Tactilo est terminée»

Pas du tout, assure à Blick Christophe Darbellay, conseiller d'État valaisan et président de la Conférence romande de la loterie et des jeux. «La guerre larvée du Tactilo est terminée, assure-t-il. Depuis janvier 2019, tous les jeux d'argent sont réglementés dans une seule et même loi. Cette dernière rend aussi possible les synergies. Et un projet pilote est actuellement en cours au sein du Casino Barrière de Montreux, le plus grand de Suisse romande.»

Ce projet inédit expliquerait l'arrivée de Jean-Luc Moner-Banet au sein du conseil d'administration du Groupe Lucien Barrière Suisse SA. Christophe Darbellay est catégorique: cette double casquette a été pensée «en totale transparence et est parfaitement légale». «Cette nomination s'est fait avec l'accord de tous les échelons impliqués et y compris avec l'aval de l'autorité intercantonale de surveillance des jeux d'argent», précise-t-il.

Si tout a été imaginé et mis en route dans les règles, pourquoi ne pas avoir communiqué à propos de ce rapprochement historique? «À cause du Covid, soupire Jean-Luc Moner-Banet. La fréquentation des casinos est directement impactée par les mesures sanitaires et par le virus, c'est donc une période peu propice pour promouvoir une nouvelle offre. Nous espérons pouvoir aller de l'avant dans les prochains mois, grâce à l'évolution de la situation sanitaire et aux assouplissements prévus par les autorités.»

Concrètement, la Loterie Romande a discrètement ouvert au mois de décembre un espace de jeux de loterie et de paris sportifs au sein du casino de Montreux (VD). «C'est une première en Suisse et même en Europe, nous sommes en quelque sorte des pionniers», se réjouit son directeur général.

Une initiative qui, si elle prend, devrait rapidement se développer dans tous les casinos. Y compris dans ceux qui n'appartiennent pas au groupe Barrière. «Je précise d'ailleurs que je suis au conseil d'administration d'une holding qui traite de la stratégie et non pas de la gestion ou de l'opérationnel du groupe Barrière», rebondit Jean-Luc Moner-Banet.

Dans un premier temps, la LoRo souhaite proposer cette collaboration à tous les opérateurs romands de casino. Avant d'aller encore plus loin. «Sans dire lesquels sont intéressés, des visites des casinos alémaniques sont d'ores et déjà agendées à Montreux», lâche le directeur général.

Des divergences d'intérêts?

Si tout le monde semble à deux doigts de sabler le champagne, la double fonction de Jean-Luc Moner-Banet est malgré tout intrigante. La LoRo et les casinos restent des concurrents, qui se disputent les joueurs.

N'est-ce donc pas comme si le patron de Migros discutait parallèlement de stratégie avec Coop? «Pas du tout, rétorque Jean-Luc Moner-Banet. Mais, pour reprendre votre analogie, s'il devait y avoir un jour un espace de vente Coop chez Migros, les entités collaboreraient. Dans notre cas, nos intérêts ne divergent pas. La loi nous impose les mêmes obligations, à savoir servir l'utilité publique et protéger les joueurs de la dépendance.»

Le dirigeant développe son propos: «Les casinos le font via un impôt important qui finance l'AVS (ndlr: 284,9 millions de francs en 2018) et nous, nous distribuons notre bénéfice dans le social, le sport et la culture. Nous avons donc examiné les possibilités de collaboration que nous permettait la loi sur les jeux d'argent et avons sauté le pas pour répondre aux attentes des joueurs, qui veulent de plus en plus pouvoir bénéficier de l'offre la plus large possible.»

Depuis que la LoRo est présente dans les murs du casino de Montreux, a-t-elle été interpellée par les milieux de la prévention? «Non, affirme Jean-Luc Moner-Banet. Mais je suppose qu’ils se satisfont des mesures de protection.»

Vraiment? «Cette collaboration n’était pas notre objectif principal après l’application de la loi sur les jeux d’argent mais il nous semble aujourd'hui qu’elle est idéale. Il n’y a pas plus sûr que le milieu sécurisé d’un casino. Tous les joueurs doivent être majeurs et ne pas figurer sur la liste des personnes exclues pour des raisons financières ou d’addiction aux jeux. Cela nous convient donc parfaitement.»

(source : msn.com/Blick/Antoine Hürlimann)

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(Keystone-ATS) Christian Constantin s'est opposé au projet de construction d'un casino à Sion, mis à l'enquête pendant encore une dizaine de jours. Selon le président du FC Sion, la parcelle n'est pas appropriée.

Le terrain où s'érigera peut-être le casino porté par le groupe VF Invest AG à Viège, sert actuellement de parking pour les spectateurs des matches du club de foot valaisan. Il se situe en zone d'intérêt général, zone qui, selon Christian Constantin, n'est pas appropriée pour recevoir un casino.

"Le conseil municipal a jugé le projet conforme à son plan de zone actuel", a indiqué à Keystone-ATS le président du chef-lieu valaisan Philippe Varone, revenant sur une information diffusée jeudi dans le Nouvelliste. Il présente "un intérêt fiscal, économique et surtout touristique".

En cela, il entre dans le 3e alinéa de l'article 69 sur les zones d'intérêt général A du règlement communal de construction et de zones qui permet la "réalisation de bâtiments ou installations présentant un intérêt important pour la collectivité (...)".

Il n'est pour l'heure pas possible de savoir si le projet a suscité d'autres oppositions. La commission cantonale des constructions, autorité de décision en la matière, n'était pas joignable jeudi.

A Saxon et Martigny-Croix

Christian Constantin projette de construire un casino à Saxon et à Martigny-Croix. Mais son opposition à la maison de jeu sédunoise n'aurait rien à voir avec ses projets: "J'ai fait opposition avec le FC Sion, car c'est le seul emplacement où le club pourrait se développer sur le site de Tourbillon", confirme-t-il à l'agence de presse.

Fin janvier, le législatif de la commune de Saxon a accepté de vendre au promoteur valaisan une parcelle d'un hectare pour un montant d'un peu moins de 3 millions de francs par 137 oui contre 122 non. Mais s'il ne décroche pas de licence d'exploitation auprès du Conseil fédéral, la propriété du bien sera retransférée à la commune moyennant le paiement du prix.

Mises à l'enquête

La mise à l'enquête du projet de casino à Saxon, comme celle de celui à Martigny-Croix, est prévue en avril, précise le président du FC Sion.

L'attribution des concessions aux maisons de jeu devrait être décidée en octobre 2023 par la Confédération. La procédure d'appel pour le dépôt des demandes de concession devrait être menée entre mai et septembre 2022.

(source : swissinfo.ch/Keystone-ATS)

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Le développeur de logiciels de casino Playson a conclu un accord d'intégration de contenu avec le casino en ligne basé en Suisse, Swiss Casinos.

Ce dernier accord permettra à Playson d'incorporer ses machines à sous à la plateforme en ligne de l'opérateur, notamment les récentes versions Diamond Fortunator : Hold and Win, Buffalo Power Megaways™ et Joker's Coins : Hold and Win.

Swiss Casinos est l'un des plus grands opérateurs en ligne sur le marché suisse, offrant casino, casino live et poker. Avec Playson qui fournit désormais son contenu à la plateforme en ligne de Swiss Casinos, la société sera en mesure d'attirer un plus grand nombre d'amateurs de machines à sous.

Ce dernier accord souligne la force de Playson en tant que studio de jeux, ainsi que la popularité du développeur en Europe et sur ses marchés locaux.

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«Nous sommes ravis d'avoir conclu cet accord avec Swiss Casinos et de faire notre entrée sur le marché suisse, qui est un marché prometteur et dynamique.»

"En tant que société leader du secteur, l'entrée sur de nouveaux marchés est cruciale car elle nous permet d'accroître notre portée et notre audience. Nous sommes impatients de voir ce que le marché suisse nous réserve."

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«Avoir le contenu de Playson sur notre plateforme en ligne est extrêmement excitant, car nous gagnons l'une des meilleures collections de jeux au sein de l'industrie iGaming.»

"Nous sommes impatients de travailler avec eux et espérons construire une relation professionnelle longue et prospère."

(source : playson.com)

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Un touriste a gagné sans le savoir le jackpot sur une machine à sous du célèbre complexe “Treasure Island”, sur le Strip de Las Vegas, au début de l’année. La machine étant défectueuse, ni le gagnant ni le casino lui-même n’ont été informés du gain, qui s’élevait à plus de 200.000 euros. Le casino a finalement retrouvé l’heureux gagnant.

Le gagnant se nomme Robert Taylor. Il avait gagné le jackpot le 8 janvier dernier dans le palais de jeu du Tresor Island Resort à Las Vegas, mais il ne le savait pas, car la machine à sous était défectueuse. Le personnel du casino lui-même n’a pas été informé du gain de ce jackpot. L’erreur a été découverte plus tard, mais le touriste, qui venait d’un autre État, n’était plus sur place.

La Commission de contrôle des jeux du Nevada n’en est pas restée là et s’est mise à la recherche du gagnant. Des heures d’images de surveillance de différents casinos ont été visionnées, des témoins ont été interrogés, des paiements électroniques ont été identifiés, ainsi que des données provenant de caméras routières.

C’est ainsi qu’après deux semaines de recherches acharnées, les enquêteurs ont finalement retrouvé Robert Taylor, originaire d’Arizona. Selon le Nevada Gaming Control Board, l’intérêt de retrouver la trace de Taylor était de “garantir la confiance du public dans l’industrie du jeu.”

La semaine dernière, alors qu'il était déjà rentré chez lui, Robert Taylor a appris qu’il avait remporté 230.000 dollars (plus de 210.000 CHF). Il s’est dit heureux de se rendre à nouveau à Vegas pour récupérer son argent.

(source : 7sur7.be/CNN)

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Après une intégration réussie avec la plateforme GaminGenius™ de Gamanza, le portefeuille de Hölle Games est désormais disponible pour les joueurs suisses. Lancé initialement avec Jackpots.ch, le portail en ligne du Grand Casino Baden, Hölle Games a prévu de se lancer également avec les autres casinos de la plateforme Gamanza et d'autres marques du marché en ligne suisse.

L'entrée sur le marché suisse est un choix logique pour Hölle Games, dont le siège est à Berlin. La jeune société de développement de machines à sous a obtenu la certification ISO 27001 en février 2021 et une licence MGA en juillet. Ses jeux sont populaires dans toute l'Europe continentale, bien qu'ils aient été conçus principalement pour le marché germanophone.

La société est convaincue que sa "série classique" - avec son design élégant, sa forte volatilité et ses fonctions spéciales de mini-gamble - sera un succès auprès des amateurs de machines à sous suisses, et elle prépare déjà la sortie du premier jeu de la "série Premium" à être lancé en Suisse, Holla die Waldfee - un titre au thème magique basé sur le folklore allemand.

À propos de Hölle Games

Hölle Games est un nouveau studio indépendant de machines à sous vidéo "Made in Germany". Certifié MGA et ISO 27001, il propose des jeux "classiques" que les joueurs allemands adorent, tels que Fruits, Bells XL et Ring the Wild Bell, tout en produisant une série de machines à sous "Premium" avec des illustrations uniques et des concepts de jeu d'avant-garde, portant des noms de produits allemands distinctifs que la plupart des Allemands reconnaîtront immédiatement, tels que "Holla die Waldfee". De plus, Hölle Games a créé un nouveau mécanisme de jeu unique appelé "Bonus Spin", une solution conviviale pour les joueurs et conforme à la réglementation fiscale allemande, qu'elle a invité les autres studios à utiliser librement.

À propos de Gamanza

Gamanza a été fondée en 2017 en tant que fournisseur spécialisé dans les solutions de Gamification. En 2019, Gamanza a reçu un investissement de Stadtcasino Baden AG, l'un des plus grands groupes de loisirs et de divertissement de Suisse. Cela a conduit au développement de la plateforme et du CRM de pointe de Gamanza et au lancement final du premier casino en ligne légal en Suisse, jackpots.ch, la marque en ligne du Grand Casino Baden.

Gamanza a ensuite signé cinq autres accords à long terme avec d'autres casinos terrestres en Suisse, obtenu la certification ISO 27001 et est devenu le principal fournisseur de plateforme sur le marché suisse de l'iGaming. En 2021, Gamanza a été racheté intégralement par ses investisseurs et a été intégré au groupe d'entreprises Stadtcasino Baden.

La combinaison de la longue expérience et de la réputation de Stadtcasino Baden dans le secteur terrestre, avec le savoir-faire de Gamanza dans le domaine de l'iGaming présente un fort attrait pour les casinos terrestres qui se lancent sur le marché en ligne. Gamanza peut offrir un soutien complet pendant le processus d'obtention de la licence, ainsi que tous les outils modernes nécessaires pour réussir sur les marchés en ligne réglementés.

À propos du Grand Casino Baden

Le Grand Casino Baden est devenu une partie intégrante du paysage des casinos en Suisse. Avec son offre de divertissement internationale, qui combine jeux, divertissements, gastronomie et événements sous un même toit, la "House Of Entertainment" est l'un des casinos les plus attractifs de Suisse aujourd'hui.

En juillet 2019, le Grand Casino Baden a lancé "jackpots.ch", le premier casino en ligne légal de Suisse. La plateforme spécialement développée ainsi que le système d'enregistrement des données réglementaires (safe) sont le fruit d'une collaboration entre le Grand Casino Baden et le fournisseur international de plateformes Gamanza. Dans le cadre de cette coopération, le Stadtcasino Baden a racheté Gamanza, dont le siège a depuis été transféré à Baden, en Suisse. Le fournisseur de logiciels nouvellement acquis, qui utilise les technologies les plus récentes, permet une grande flexibilité dans le développement et donc une adaptation rapide à un marché en constante évolution.

Pour le Grand Casino Baden et donc aussi pour jackpots.ch, la sécurité et la protection des données sont des priorités absolues. Un certificat SSL de 2048 bits garantit la sécurité lors des jeux sur Internet et protège les données des joueurs. En outre, le Grand Casino Baden est certifié selon les normes ISO 27001 et ISO 9001 et fait l'objet d'une optimisation permanente des processus.

Le jeu responsable est une préoccupation majeure du Grand Casino Baden et du casino en ligne jackpots.ch, qui le prend toujours très au sérieux. Cela signifie que tous les utilisateurs peuvent profiter de l'expérience de jeu, contrôler leur jeu à l'aide d'outils modernes et aussi être assurés qu'une équipe dévouée est là pour intervenir en cas de besoin.

(source : hölle.games)

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(AOF) - Suite à l’obtention de l’approbation de la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ), Groupe Partouche a finalisé l’accord de cession portant sur l’intégralité des 57% de parts qu’il détient dans la société Casino de Crans-Montana (Suisse). L’acquéreur, Circus Casino France appartenant à Gaming, branche gaming du groupe Ardent.

Le produit de cette cession contribue au renforcement de la trésorerie du groupe et en particulier une partie du produit net de cession pourra être affecté à la réduction de la dette financière du groupe.

(source : capital.fr)

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