Au premier semestre 2025, le marché des jeux d’argent et de hasard confirme son dynamisme, atteignant un niveau d’activité absolument inédit. Le Produit Brut des Jeux (PBJ) du secteur (hors casinos et clubs de jeux) progresse de 3,5% par rapport au S1 2024 pour atteindre 5,7Mds€.

La croissance du marché des jeux d’argent et de hasard au 1er semestre 2025 semble conserver les caractéristiques observées depuis deux ans, avec un marché en ligne tiré par le pari sportif, et un acteur, FDJU, qui consolide sa position sur l’ensemble des segments. Le calendrier sportif 2025, pourtant moins dense qu’en 2024, ne semble ainsi pas avoir significativement impacté le dynamisme du marché des jeux d’argent dont la croissance était de 4% au S1 2024.

Cette croissance pourrait se poursuivre au second semestre si les joueurs nouvellement recrutés sont fidélisés et que les recrutements de nouveaux joueurs se poursuivent, sous l’effet des stratégies commerciales des opérateurs (augmentation du panier moyen, ventes croisées, etc.). La hausse de la fiscalité intervenue le 1er juillet, notamment sur les dépenses marketing des opérateurs, peut néanmoins avoir une incidence qu’il est encore difficile d’apprécier.

Le marché des jeux en ligne en croissance globale mais avec des tendances contrastées pour le poker et le pari hippique

Le PBJ du marché en ligne s’établit à 1,4Md€ au S1 2025, en croissance de 6% par rapport à la même période l’année précédente. Cette performance globale masque néanmoins des tendances contrastées en termes de PBJ : le pari sportif en ligne reste le moteur du segment en ligne et du marché total, là où le pari hippique affiche une performance mitigée et le poker un recul net de son activité.

Les comptes joueurs actifs (CJA) s’élèvent à 4,7M, soit une progression de 9% par rapport au S1 2024. Cette croissance est observable sur les trois segments d’activité du marché en ligne, ce qui peut indiquer la poursuite du recrutement via les ventes croisées des opérateurs (recrutement de joueurs occasionnels avec des paniers moyens faibles), observée en 2024.

Tous les indicateurs du pari sportif sont en forte progression en dépit de l’absence d’événements sportifs aussi majeurs qu’en 2024. Les mises progressent de 15% au S1 2025 par rapport au S1 2024, atteignant 6Mds€. Le PBJ progresse lui de 10% à 961M€ et les CJA, comme les joueurs uniques, de plus de 10%.

La croissance des enjeux du pari hippique ralentit au S1 2025, mais le PBJ reste stable. La croissance des enjeux du pari hippique s’établit à 1% (795M€ contre 787M€) au S1 2025, après 2,3% de croissance au S1 2023 et 6% au S1 2024. A l’inverse, le PBJ reste stable à 174M€. Les CJA sont en progression bien que le nombre de joueurs uniques diminue (+3% à 513 000 CJA et -3% de joueurs uniques à 447 000). Ces chiffres semblent traduire une augmentation de l’intensité concurrentielle sur le segment avec des joueurs profitant des offres promotionnelles de bienvenue.

Le PBJ du poker s’établit à 246M€ au S1 2025, en décroissance de -4% par rapport à la même période 2024, même si le nombre de joueurs augmente sous l’effet des ventes croisées. Le format Cash Game est en net recul avec un PBJ en décroissance de -15% (47M€) alors que les formats MTT et Sit&Go se maintiennent (199M€ de PBJ au S1 2025 contre 202M€ l’année dernière). Cependant, le nombre de CJA et des joueurs uniques sont en forte progression, avec respectivement 1,7M de CJA (+12% par rapport au S1 2024) et 1,3M de joueurs uniques (+10%), tirés par les ventes croisées.

Les opérateurs sous droits exclusifs FDJ UNITED et PMU

Du fait de l’acquisition de Kindred par FDJU en octobre 2024, le PBJ total du groupe au S1 2025 est en hausse de 19% par rapport au S1 2024. A périmètre comparable, le PBJ du groupe est en progression de +1,6% (4,4Mds€) alors que le chiffre d’affaires est lui en recul de -1,7% à 1,9Mds€.

L’activité du segment « Paris et Jeux en ligne » (incluant désormais les activités en ligne de Kindred en Europe) est passée de 126M€ au S1 2024 à 700M€ au S1 2025 (+458%).

Le segment « Loterie et paris sportifs en réseau France » (les jeux sous droits exclusifs en France) est lui en croissance de 4,4% au S1 2025, avec un dynamisme particulier des jeux de tirage (+8,8%) qui ont bénéficié des cycles longs d’Euromillions (plus de 20 super jackpots supérieurs à 75M€ sur le semestre), et la bonne tenue des jeux instantanés.

S’agissant des activités du PMU sous droits exclusifs, la décroissance des enjeux (3,2Mds€ au S1 2025, -4,2% par rapport au S1 2024) et du PBJ (830M€ au S1 2025, -2,6% au S1 2025) s’accélère. Comme en 2024, les performances du 1er trimestre 2025 expliquent en partie ces résultats, avec une baisse de -5,5% des enjeux et de -4% du PBJ.

Accéder au rapport



Permalien france-bilan-du-marche-des-jeux-d-argent-au-1er-semestre-2025-une-croissance-du-marche-qui-se-confirme-principalement-portee-par-les-performances-des-paris-sportifs-en-ligne-et-de-fdjunited-02-10-2025-910.html

Le Groupe Barrière annonce la cessation, à compter du 30 octobre 2025, de son activité de jeux en ligne opérée sous la marque GAMRFIRST en Suisse.

Lancée en 2021, cette offre digitale a permis à plus de 80 000 joueurs de découvrir une nouvelle manière d’accéder à l’univers du Casino Barrière de Montreux. Après plusieurs années de forte croissance du secteur, le marché suisse des jeux en ligne connaît depuis le début de l’année un ralentissement significatif. Ce contexte économique conduit aujourd’hui le Groupe à recentrer ses priorités.

Un accompagnement attentif des collaborateurs

Le Groupe a accordé une attention particulière à l’accompagnement des collaborateurs concernés par cette évolution.

Un ensemble de mesures dédiées a été mis en place pour soutenir les équipes dans cette transition.

À ce jour, près de 20 % des collaborateurs dédiés au jeu en ligne ont intégré les effectifs des casinos de Montreux et de Fribourg, auxquels s’ajoutent les salariés exerçant une activité mixte entre le jeu en ligne et le Casino de Montreux. Par ailleurs, une séance d’information sera prochainement organisée dans les locaux du Casino de Montreux en présence du chef d’office de l’ORP (Office Régional de Placement) de la Riviera, afin de présenter aux collaborateurs les dispositifs de soutien et d’orientation disponibles. Le Groupe s’attache ainsi à ce que chacun bénéficie d’un accompagnement adapté et constructif.

Une présence des casinos physiques maintenue en Suisse

La fermeture de GAMRFIRST n’a aucune incidence sur les activités des casinos terrestres de Barrière en Suisse. Le Groupe reste pleinement engagé dans l’exploitation de ses trois casinos de Montreux, Courrendlin et Fribourg, qui continuent d’accueillir leurs clients dans les meilleures conditions.

À propos de Barrière

Le groupe Barrière est présidé par Joy Desseigne-Barrière et Alexandre Barrière, 4ème génération à développer ce groupe français familial fondé en 1912 par François André et développé successivement par Lucien Barrière, Diane Barrière et Dominique Desseigne. Depuis ses débuts, le Groupe a développé des offres sans équivalent dans le domaine des loisirs haut de gamme, fondées sur le souci de l’excellence opérationnelle, de la qualité de service, et de l’art de vivre à la française. Il regroupe aujourd’hui 32 casinos, 1 club de jeux, 20 hôtels de luxe implantés dans 37 destinations uniques participant à leur renommée internationale. Il compte aussi plus de 150 restaurants et bars, dont le célèbre Fouquet’s sur les Champs-Elysées, marque française emblématique née en 1899 et présente aujourd’hui à New York, au Louvre Abu Dhabi et à Dubaï. Le Groupe propose également, au sein de ses établissements, une programmation riche de près de 3 500 spectacles et animations par an.

Barrière compte près de 7 000 collaborateurs et son chiffre d’affaires mondial s’est élevé à 1,4 milliard d’euros pour l’exercice fiscal clos le 31 octobre 2024.

Barrière est une marque sous laquelle sont commercialisées les activités de deux Groupes distincts : Groupe Lucien Barrière (GLB) et Société Fermière du Casino Municipal de Cannes (SFCMC).



Permalien le-groupe-barriere-met-fin-a-son-activite-de-jeux-en-ligne-en-suisse-01-10-2025-909.html

Relax Gaming, agrégateur iGaming et fournisseur de contenus primés, a étendu sa présence sur le marché suisse grâce à un nouveau partenariat avec Admiral.ch.

Géré par Casino ADMIRAL Mendrisio, Admiral.ch est l'un des tout derniers casinos en ligne réglementés de Suisse. Il propose plus de 1 300 titres sur ordinateur, iOS et Android, et se distingue par des fonctionnalités axées sur les joueurs, telles que des bonus de fidélité en argent réel et des paiements instantanés.

Dans le cadre de ce partenariat, Relax Gaming fournit son portefeuille propriétaire très performant, qui comprend les jeux préférés des fans Money Train 4, Temple Tumble et Beast Mode, ainsi qu'une sélection de jeux tiers de premier plan via sa plateforme d'agrégation.

Dans le cadre de son engagement à soutenir les marchés réglementés, cette dernière intégration renforce la présence de Relax Gaming en Suisse, Admiral.ch ayant désormais accès à un contenu premium conçu pour stimuler l'engagement et la fidélisation des joueurs.

Cliona Griffin, responsable du développement commercial chez Relax Gaming, a déclaré : « Admiral.ch s'est rapidement imposé comme un acteur sérieux en Suisse, et nous sommes ravis de nous associer à une marque qui partage notre engagement en faveur de la qualité et de l'innovation.

Ce lancement s'inscrit dans le cadre de notre stratégie plus large visant à nous développer sur les principaux marchés réglementés et à fournir un contenu de premier ordre aux principaux opérateurs du monde entier. »

Alessandro Werlen, directeur général / directeur technique chez Admiral.ch, a déclaré : « La réputation de Relax Gaming parle d'elle-même, et nous sommes ravis de pouvoir désormais proposer leurs jeux à notre base de joueurs en pleine expansion.

L'ajout des titres Relax enrichit notre portefeuille et soutient notre mission qui consiste à fournir un divertissement de premier ordre dans un environnement sécurisé et réglementé. »



Permalien relax-gaming-etend-sa-presence-en-suisse-avec-le-lancement-d-admiralch-30-09-2025-908.html

Berne, 29.09.2025 — Le week-end passé, la Commission fédérale des maisons de jeux (CFMJ) a, en collaboration avec les autorités policières, mené plusieurs perquisitions dans les cantons de Lucerne et de Zurich. Les endroits ciblés étaient présumés proposer des jeux de casino illégaux. Plusieurs milliers de francs mais aussi une dizaine d’appareils de jeux ainsi que du matériel informatique et de surveillance en grande quantité ont été saisis.

Dans la nuit du 26 septembre 2025, la police municipale zurichoise a perquisitionné un local, sur mandat de la CFMJ, dans le Kreis 4 de la ville. Trois personnes se trouvaient sur place et ont pris la fuite. Deux d’entre elles ont toutefois pu être rattrapées et identifiées. Six appareils de jeux ainsi que du matériel informatique et de surveillance présumés ont été saisis.

Dans la soirée du samedi 27 septembre 2025, la CFMJ et la police lucernoise ont effectué une perquisition dans un local à Ebikon (LU), dans lequel auraient été organisés des tournois de poker. Quatorze personnes se trouvaient sur place, dont onze étaient assises à une table de poker. Près de 5000.- francs en espèces ont été saisis.

Parallèlement, une autre perquisition se déroulait à Rüti (ZH), en collaboration avec la police cantonale zurichoise. Durant l’intervention, une vingtaine de personnes se trouvaient sur les lieux. La CFMJ a saisi quatre appareils, sur lesquels de présumés jeux de casino auraient été proposés, ainsi que du matériel de surveillance, des téléphones portables et de l’argent en espèces.

Des enquêtes pénales sont en cours contre les personnes responsables des locaux perquisitionnés, afin d’établir les faits.

La CFMJ lutte activement contre les jeux d'argent illégaux. Toute personne qui met à disposition, organise ou exploite des jeux de casino sans être titulaire des concessions nécessaires se rend coupable d'une infraction : la loi sur les jeux d'argent prévoit des peines privatives de liberté allant jusqu'à cinq ans ou des peines pécuniaires.


Adresse pour l'envoi de questions

Marjorie Stangl
Spécialiste en communication
+ 41 58 466 34 16
marjorie.stangl@esbk.admin.ch

Auteur

Commission fédérale des maisons de jeu
https://www.esbk.admin.ch/



Permalien jeux-d-argent-illegaux-trois-perquisitions-en-un-week-end-29-09-2025-907.html

Dans le monde concurrentiel du iGaming, fidéliser les joueurs de grande valeur est l’un des défis les plus critiques auxquels les opérateurs sont confrontés.

L'acquisition de nouveaux clients nécessite des investissements publicitaires importants, mais seul un faible pourcentage de ces joueurs deviennent de véritables VIP. Le problème ? De nombreux opérateurs ne détectent pas ces précieux clients suffisamment tôt et, par conséquent, se tournent vers des concurrents qui les reconnaissent et les récompensent plus rapidement. Dans le monde concurrentiel du iGaming, fidéliser les joueurs de grande valeur est l’un des défis les plus critiques auxquels les opérateurs sont confrontés.

L'acquisition de nouveaux clients nécessite des investissements publicitaires importants, mais seul un faible pourcentage de ces joueurs deviennent de véritables VIP. Le problème ? De nombreux opérateurs ne détectent pas ces précieux clients suffisamment tôt et, par conséquent, se tournent vers des concurrents qui les reconnaissent et les récompensent plus rapidement.

En élevant les joueurs aux niveaux Or, Platine ou Diamant et en les engageant avec des incitations significatives, les opérateurs peuvent garantir une plus grande fidélité et prolonger la valeur à vie des joueurs.

Sur un marché actuel en constante évolution, la détection précoce des VIP n'est pas seulement un avantage, c'est une nécessité. Avec Gamanza Engage et Golden Whale, les opérateurs disposent des outils nécessaires pour protéger leur atout le plus stratégique : leurs joueurs fidèles et de grande valeur.

Prêt à voir comment une combinaison de mécanismes de gamification et de modèles prédictifs d'IA peut vous aider à repérer vos clients à forte valeur ajoutée dès les premières étapes ?



Permalien reperez-vos-vip-avant-qu-ils-ne-s-en-aillent--27-09-2025-906.html

Secteur poker exclusif avec tournois et parties en argent réel
offrant la meilleure action poker

Lucerne — Le 19 septembre 2025, le Grand Casino Luzern a officiellement inauguré son nouveau Poker Circle, créant ainsi un nouvel attrait pour les amateurs de poker.

Pour l'inauguration, un tournoi Bounty Hunter a eu lieu et a rencontré un grand succès : 85 joueurs ont participé, le prize pool total s’élevait à CHF 17’250. De ce montant, CHF 5’750 ont été payés en bounty, les CHF 11’500 restants ont été répartis entre les 17 premiers classés.

Nouveau secteur poker avec un programme solide
Avec le Poker Circle, le Grand Casino Luzern a créé un espace poker qui a déjà montré son potentiel lors de la soirée d’ouverture. Les visiteurs peuvent dès maintenant s’attendre à un programme varié :

  • Cash games tous les vendredis et samedis à partir de 20h00
  • Tournois réguliers avec des formats variés

« Avec le nouveau Poker Circle, nous créons un lieu où les passionnés de poker peuvent se rencontrer au plus haut niveau — avec des tournois palpitants, des cash games captivants et une ambiance unique en Suisse », déclare Philipp Albrecht, Directeur Marketing du Grand Casino Luzern.

Aperçu : 36e PCSO en octobre
Dès le 2 octobre 2025, la salle Panoramasaal accueillera le 36e Poker Circle Swiss Open avec un buy-in de CHF 500 + 50. Le Grand Casino Luzern poursuit ainsi sa tradition poker et offre aux joueurs du monde entier un nouvel événement d’envergure au bord du lac des Quatre-Cantons.

Salutations distinguées,

GRAND CASINO LUZERN
Philipp Albrecht
Directeur Marketing

Poker Circle, Grand Casino Luzern

Bounty Hunter Tournament Poker Circle, Grand Casino Luzern



Permalien grand-casino-luzern-inaugure-son-nouveau-poker-circle-26-09-2025-905.html

Un adolescent de 17 ans a usurpé l'identité d'un employé d'un grand groupe d'hôtels et de casinos à Las Vegas, parvenant à s'infiltrer dans le système de sécurité et a causé de lourdes pertes. La police locale a publié un communiqué de presse et indiqué qu'il s'était rendu de lui-même aux autorités.

Une sacrée cyberattaque. En 2023, en l'espace de trois mois, des hôtels et des casinos des groupes américains Caesars et MGM Resorts, situés à Las Vegas, ont été ciblés par des intrusions malveillantes dans leur système. Les pirates ont causé une perte de plus de 100 millions de dollars au groupe MGM, qui avait communiqué à ce sujet à l'époque. Caesars n'a pour sa part pas donné de détails sur l'ampleur du préjudice subi.

Depuis deux ans, l'unité spéciale du FBI, en charge de la cybercriminalité, mène l'enquête. Récemment, les enquêteurs ont pu identifier un suspect qui s'est rendu lui-même aux autorités, le 17 septembre. Il s'agit d'un adolescent de 17 ans, inculpé pour plusieurs chefs d'accusation dont celui d'extorsion et actes informatiques illégaux. Le jeune homme pourrait être jugé comme un adulte. C'est ce que recherche le procureur du comté de Clark qui a réclamé son transfert du centre de détention juvénile vers la division pénale réservée aux adultes.

De gros dégâts en à peine dix minutes

Selon le site SFGate, l'adolescent aurait usurpé l'identité d'un employé de MGM Resorts en repérant son profil professionnel sur LinkedIn. Il aurait ensuite simplement contacté le service informatique en demandant qu'on modifie son mot de passe. Le support n'a pas détecté la fraude et a accédé à sa demande. En dix minutes à peine, il avait infiltré les systèmes internes. Il a pu désactiver des machines à sous, bloquer les réservations des clients ou même les portes des chambres des hôtels ciblés. Depuis, les deux groupes ont renforcé leur processus de sécurité.



Permalien un-adolescent-usurpe-l-identite-d-un-employe-de-casino-a-las-vegas-et-pirate-le-systeme-des-millions-de-dollars-perdus-25-09-2025-904.html

Interpellation

Déposé par : Jaccoud Jessica - Groupe socialiste - Parti socialiste suisse
Date de dépôt : 24.09.2025
Déposé au : Conseil national
Etat des délibérations : Déposé

Texte déposé :

  1. Quelles mesures le CF entend-il prendre pour s'assurer que tous les exploitants de jeux d'argent appliquent uniformément et correctement l'art. 80 LJAr et la jurisprudence y relative?
  2. Le CF envisage-t-il de donner des instructions aux autorités de surveillance (CFMJ et Gespa) pour qu'elles vérifient et sanctionnent les pratiques non conformes des exploitants sous leur supervision?
  3. Quelles autres mesures le CF entend-il prendre afin de garantir que les joueurs soient protégés le plus efficacement possible contre le jeu excessif?


L'art. 80 al. 1 d LJAr impose aux exploitants de jeux en ligne une obligation d'exclure du jeu les personnes qui effectuent des mises disproportionnées par rapport à leurs revenus et leur fortune, ou qui ne peuvent justifier leurs capacités financières.

Dans un arrêt B-4024/2010 du 8 novembre 2010, le TAF a précisé qu'une exclusion des jeux devait impérativement être prononcée dès lors que de simples indices fondaient le soupçon suffisamment étayé que la personne effectuait des mises qui paraissaient disproportionnées par rapport à ses revenus et à sa fortune

Le TF, dans son arrêt 2C_175/2024 du 30 avril 2025 concernant le casino de Baden, a précisé que cette exclusion doit être effective et inscrite au registre national VETO afin d'être conforme à la loi. Le TF a expressément condamné la pratique consistant à se contenter de simples vérifications de solvabilité (type "Teledata") ou de suspensions de compte lorsque les joueurs ne fournissent pas les documents justifiant leurs capacités financières.

Or, le rapport d'évaluation 2023 de la Gespa révèle une pratique de la LoRo contraire à ces jurisprudences. Selon ce rapport (page 12), lorsque les joueurs atteignent les seuils de détection précoce définis par la LoRo elle-même (pertes de CHF 2'000 par mois sur trois mois consécutifs ou à trois reprises sur six mois) et qu'ils ne répondent pas aux lettres de la LoRo dans le délai imparti ou refusent de fournir les documents demandés, leur compte de joueur est simplement bloqué, sans procéder à l'exclusion ni à l’inscription au registre national. Cela concernant 72% des joueurs à risques identifiés par la LoRo (127 sur 176 en 2023). Ces joueurs n'étant formellement pas exclus, ils peuvent ensuite se rendre sur d'autres plateformes exploitées par d'autres acteurs et effectuer d'autres mises disproportionnées malgré leur détection préalable.



Permalien loterie-romande-pourquoi-n-applique-t-elle-pas-correctement-la-ljar--24-09-2025-903.html

Propos recueillis par Lidia Travaini pour le journal Corriere Del Ticino

Depuis quelques semaines, le casino de Mendrisio s'est ouvert au jeu en ligne, « mais l'accent reste mis sur le jeu terrestre ». Nous en discutons avec Cristiano Ruiu

L'année dernière, il a une nouvelle fois été élu meilleur casino suisse pour les jeux terrestres et, il y a quelques semaines, il a inauguré son offre en ligne. Mais pour l'Admiral de Mendrisio, ce n'est pas seulement une question de chiffres. Nous en discutons avec Cristiano Ruiu, responsable marketing, poker et développement produit.

En 2024, l'Admiral était (encore) le premier casino suisse pour les jeux terrestres (avec un produit brut des jeux-PGL de 71,6 millions), confirmant un succès qui se répète chaque année. Quels sont les secrets de cette réussite ? « Il est indéniable que nous sommes très satisfaits des performances de ces dernières années, mais honnêtement, nous ne nous intéressons pas aux « classements ». Nous ne cherchons pas tant à être « les premiers » en Suisse, mais plutôt à continuer à faire notre travail de la meilleure façon possible. Cela signifie essayer d'offrir un service de la plus haute qualité, proposer une gamme de jeux divertissants, captivants et en phase avec leur temps, mais aussi accorder toute l'attention nécessaire au joueur en matière de protection, de transparence et de prévention de la dépendance au jeu. Il n'y a pas de « secrets » particuliers, si ce n'est celui de se tenir constamment informé des fluctuations des parts de marché et des goûts de la clientèle. Le vrai secret est d'essayer de toujours travailler au mieux, en créant également pour nos nombreux collaborateurs les meilleures conditions pour accomplir leurs tâches.

D'où viennent vos clients ?

« La plupart des joueurs de l'Admiral viennent d'Italie. Nous avons l'avantage d'être situés dans un emplacement extrêmement stratégique, à quelques kilomètres seulement des principaux postes-frontières. Le réseau routier de cette région facilite l'accès à notre casino depuis toute la Lombardie, et le fait d'être le casino le plus proche géographiquement de Milan est un facteur très important. Mais je dois dire que nos clients viennent désormais également de régions moins proches du nord de l'Italie, notamment parce que nous leur offrons la possibilité de séjourner à l'hôtel Coronado à des tarifs réduits. Et puis, il y a bien sûr le FoxTown, qui est et reste un pôle d'attraction majeur ».

Quels sont les jeux préférés de vos clients ?

« Les tables ont toujours été notre cheval de bataille, en particulier la roulette américaine et les tables de Punto Banco. Cependant, ces dernières années, le secteur des machines à sous a dépassé les tables de jeux en direct en termes de chiffres. Depuis 2025, nous avons pu commencer à installer les machines à sous de dernière génération produites par Novomatic avec les jeux les plus célèbres de la marque et nous en sommes arrivés à 370 unités, y compris les très appréciées Clover Link. Plus de 60 jackpots sont connectés à ces machines, dont deux Mistery, dont l'Admiral Jackpot qui peut atteindre 250 000 euros. Le nombre important de jackpots et la variété de la gamme de machines à sous, qui est continuellement mise à jour avec des produits de dernière génération, constituent l'un de nos points forts. Dernièrement, nous avons ajouté de toutes nouvelles roulettes automatiques qui sont très « jouées » : avec des mises très faibles, les joueurs peuvent s'amuser et ressentir le « frisson » de la roulette. La forte croissance du secteur des machines à sous n'a toutefois pas affecté les performances des tables de jeu, qui se sont maintenues à un bon niveau, d'autant plus que dans toute l'Europe, les jeux en direct ne sont plus très en vogue et que presque tous les casinos sont contraints de réduire autant que possible le nombre de tables. Dans ce contexte général du marché, le fait que nous parvenions à maintenir le niveau d'il y a quelques années est une autre source de grande satisfaction. Enfin, il y a le poker qui, depuis son introduction en 2022, a apporté de grands bénéfices. Nous sommes l'une des rares structures à proposer des tables de poker Cash Game, ouvertes tous les jours dès le début de l'après-midi. De plus, après la dernière rénovation des salles, nous avons recommencé à proposer des tournois hebdomadaires dans un nouvel espace événementiel dédié à partir du mois de mai. Nous craignions que la concurrence du casino voisin de Campione, qui a recommencé à proposer du poker, puisse avoir un impact négatif sur nos performances, mais nous avons réussi à bien nous « défendre ».

En regardant vers l'avenir, votre PGL pourrait augmenter considérablement avec l'ouverture au jeu en ligne, pour lequel vous avez obtenu la concession. Quels sont vos objectifs avec le jeu en ligne ? Pouvez-vous nous en dire plus sur cette offre ?

« Nous avons été très heureux de célébrer, le 16 juillet dernier, le lancement de notre casino en ligne sur admiral.ch, un projet qui complète définitivement l'offre de jeux du Casino de Mendrisio. Grâce à l'extension de la concession, nous avons franchi une étape importante vers le marché numérique. Nous sommes conscients que le marché suisse des jeux en ligne approche désormais de la saturation et que certains casinos ont même rendu leur licence, mais une équipe de collaborateurs expérimentés travaille quotidiennement pour que les revenus en ligne puissent renforcer le chiffre d'affaires du casino terrestre, qui reste notre activité principale. La plateforme propose déjà un large choix de machines à sous, de jeux de table, de casinos en direct et de promotions exclusives, conçus pour répondre aux goûts des joueurs suisses, et sera encore élargie dans les semaines à venir. Parmi les nouveautés introduites, citons le mode « paiement instantané ». Au cours de cette première période d'activité, les chiffres ont été encourageants, étant donné qu'un lancement en douceur était prévu pendant l'été.

La mise en place du jeu en ligne est étroitement liée à la prévention et à la lutte contre le jeu illégal. Quelle voie faut-il suivre ? Comment vous y prenez-vous pour vous protéger à cet égard ?

« Les casinos en ligne qui ont obtenu une concession ces dernières années constituent un élément important visant, d'une part, à lutter contre le jeu illégal et, d'autre part, à garantir aux utilisateurs résidant en Suisse les meilleurs outils de prévention contre la dépendance au jeu. Je pense que la Suisse est l'un des pays les plus avancés en matière de prévention et de lutte contre le jeu illégal. C'est pourquoi nous sommes tout à fait d'accord avec les récentes déclarations de Fabio Abate, président de la CFCG, qui a déclaré : « En Suisse, toute personne souhaitant jouer dans un casino en ligne légal doit passer par une procédure d'enregistrement. Les casinos doivent surveiller cette activité, intervenir en cas d'éléments suspects et, dans les cas graves, bloquer l'accès ». C'est pourquoi il est important que les joueurs suisses utilisent des plateformes de jeu disposant d'une licence régulière. Les sites illégaux, en revanche, contournent toute notion de sécurité et de protection et permettent de jouer même à ceux qui sont exclus du jeu légal, y compris les personnes endettées ou souffrant d'une dépendance au jeu.

Que pourrait-on faire concrètement ?

« Orienter la population vers un jeu reconnu et protégé est le meilleur moyen de lutter contre le jeu illégal et, par conséquent, contre la dépendance au jeu. D'autant plus qu'actuellement, ceux qui jouent illégalement en Suisse ne sont soumis à aucune sanction et que, pour cette raison, une solution efficace pourrait être celle d'une amende, proposée justement par Abate ».

(source : cdt.ch/Lidia Travaini)

Permalien l-interview-l-admiral-se-lance-egalement-dans-le-jeu-en-ligne-mais-nous-n-avons-rien-a-cacher--24-09-2025-902.html

Propos recueillis par Marcel Urech pour le journal 20min.ch

À la table de roulette et de black-jack, personne ne peut tromper Christoph Boo. 20 Minuten a rencontré le gagnant du championnat suisse des dealers pour une interview.

À retenir

  • Christoph Boo, le meilleur dealer de Suisse, a déjà reçu 1000 francs de pourboire.
  • Son service commence souvent à 19 heures, il rentre alors à 4 ou 5 heures du matin.
  • L’idée selon laquelle il faudrait être un professionnel de la roulette ou du black-jack pour jouer au casino est fausse, affirme Boo.

Luxure, glamour et gros gains : voilà comment les films hollywoodiens présentent les casinos. Mais cela correspond-il vraiment à la réalité ? 20 Minuten a rencontré le meilleur croupier de Suisse : Christoph Boo, vainqueur du championnat suisse des dealers, parle de son salaire, des pourboires et de la vie de croupier.

Christoph Boo, comment devient-on le meilleur croupier de Suisse ?

Pendant mon apprentissage comme laborantin en physique, j’ai atteint ma majorité et je suis allé dans un casino. J’ai vu les croupiers et j’ai été fasciné par leur dextérité, leur jeu avec le public et l’ambiance. J’ai donc décidé de suivre une formation de croupier au Casino de Bâle.

La formation de base a duré six semaines. La sélection était difficile, beaucoup échouaient très tôt. Certains se blessaient presque aux doigts, d’autres comprenaient trop lentement ou manquaient d’affinité avec les chiffres.

Championnat suisse des dealers

Pour la première fois depuis six ans, le championnat suisse des dealers a eu lieu à nouveau le 19 mai. 17 croupiers issus de dix casinos ont concouru au SwissCasino St. Gallen. Voici les quatre meilleurs :

  • 1er place : Christoph Boo, Swiss Casino Zurich
  • 2e place : Kamila Pieprzka, Grand Casino Lucerne
  • 3e place : Andrea Piergiacomi, Casinò Lugano
  • 4e place : Orélian Bonel, Casino Crans Montana

Et ensuite, vous avez commencé à travailler dans un casino ?

Oui, en 2009 à Bâle. Au début, ce n’était pas facile. J’étais assez lent et j’avais souvent besoin de l’aide des superviseurs. On ne devient un bon dealer qu’après deux ou trois ans d’expérience.

Combien gagniez-vous au début de votre carrière de dealer ?

Environ 5000 francs par mois, plus des indemnités de nuit. Il y avait en plus un treizième salaire et une part des pourboires.

Les pourboires représentent-ils une grande part du revenu ?

Non, je reçois quelques centaines de francs de pourboire par mois. Les pourboires vont dans une caisse partagée entre les employés du casino. Un jour, un client a gagné 136 000 francs à la roulette et a donné 1000 francs de pourboire. Mais il y a déjà eu des gains de plusieurs millions avec des pourboires à six chiffres.

Vous travaillez maintenant au Swiss Casino Zurich. Avez-vous demandé une augmentation après avoir gagné le championnat ?

Non. En 2022, j’ai déjà remporté le championnat européen des dealers, et je suis déjà dans la plus haute catégorie salariale. Pour gagner plus, je devrais prendre un autre rôle dans le casino. Mais je ne veux pas, je suis heureux aux tables de roulette et de black-jack.

Qu’est-ce qui fait, pour vous, l’essence du métier de croupier ? La tension, les grosses mises, le jeu ?

Oui, mais aussi l’ambiance et l’interaction avec les clients. Au début, j’étais un croupier très technique, je voulais distribuer le plus vite et le plus précisément possible. Il m’a fallu deux ans pour être satisfait de ma dextérité. Ensuite, j’ai commencé à plus communiquer et à davantage interagir avec les clients. Un bon croupier est aussi un bon animateur.

À quoi ressemble votre quotidien ? Code vestimentaire strict, beaucoup de nuits de travail et dormir quand les autres sont réveillés ?

C’est assez juste. Mon service commence souvent à 19 heures, je rentre à 4 ou 5 heures du matin. Je travaille souvent le week-end. Voir mes amis est difficile, la vie sociale en pâtit.

Dans les casinos, il y a aussi des joueurs dépendants. Un croupier doit-il intervenir s’il voit qu’une personne perd beaucoup d’argent ?

Nous recevons une formation pour reconnaître les signes précoces de dépendance au jeu. Certaines observations doivent être signalées à notre responsable social, qui prend les mesures nécessaires. Par exemple, j’ai déjà signalé un joueur qui voulait emprunter de l’argent à un autre client. Cette personne a alors été évaluée et a dû être interdite dans tous les casinos et offres de jeux en ligne en Suisse. La protection des joueurs est obligatoire en Suisse et plus stricte que dans la plupart des pays.

Malgré tout, les casinos vivent de l’argent que les clients perdent. Les dealers culpabilisent-ils parfois ?

Pas vraiment. Nous sommes une offre de divertissement, que les clients « paient » par les meilleures chances de la banque. Nos habitués le savent – et reviennent quand même volontiers pour se divertir.

On dit souvent que les croupiers sont bons en maths. Est-ce vrai ?

Il y a du vrai. Les chiffres sont importants dans notre métier, beaucoup sont bons en calcul mental. Ceux qui veulent être parmi les meilleurs s’entraînent.

À propos de calcul : combien essaient de tricher au black-jack ?

Ce qu’on voit dans les films hollywoodiens n’a pas grand-chose à voir avec la réalité. Il y a très peu de clients qui essaient de tricher. C’est aussi difficile, les casinos détectent aujourd’hui la plupart des astuces.

Mais pas toutes. Une bande chinoise a récemment escroqué le Swiss Casino Zurich de 143 485 francs. Comment est-ce possible ?

Grâce à une arnaque ciblée et préparée. Mais le groupe a commis une erreur : il est revenu. Nous avions déjà compris le stratagème. Ce jour-là, j’étais superviseur de table. Nous les avons laissés rejouer, puis la police est intervenue et les a arrêtés.

Comment les clients essaient-ils de tricher ?

Il est déjà arrivé qu’un client pose discrètement une grosse mise après que la bille de la roulette soit tombée. Ou qu’un joueur affirme soudain que je ne lui ai pas assez payé.

Vous êtes-vous déjà fait avoir ?

Oui, mais ce genre de petits trucs ne marche plus. Tout est sous vidéosurveillance. Si quelque chose m’échappe, je reçois un appel des superviseurs qui me le signalent.

Que faites-vous si vous remarquez qu’un client veut tricher ?

J’informe la supervision sans que les clients s’en aperçoivent. Puis je continue à distribuer normalement. En aucun cas je ne confronte le client. La suite est décidée par la sécurité.

Qui s’assoit en réalité à la table de black-jack ? Quel genre de personnes ?

Les clients viennent de tous horizons. Il y a des jeunes, des vieux, des femmes, des hommes, des polis, des impolis, des généreux, des radins, et tout ce qu’il y a entre. Récemment, un client a même fêté son 100e anniversaire chez nous.

Beaucoup pensent que les casinos imposent aussi un code vestimentaire strict aux clients. Est-ce vrai ?

Non, c’est fini depuis longtemps. L’idée selon laquelle il faut être un professionnel de la roulette ou du black-jack pour jouer est aussi répandue. Mais ce n’est pas vrai – les débutants sont les bienvenus. En semaine, les croupiers ont généralement le temps d’expliquer les jeux aux clients.

(source : 20min.ch/Marcel Urech)

Permalien le-meilleur-dealer-de-suisse-revele-ce-qui-se-passe-vraiment-au-casino-22-09-2025-901.html

La dépendance aux jeux d'argent en ligne progresse en Suisse, avec des conséquences dévastatrices. Le cas de Lena M., qui a perdu 80'000 francs, illustre l'urgence de renforcer la prévention et le contrôle des casinos en ligne.

Lena M.* a développé une addiction: celle des jeux de hasard en ligne. Certaines soirées, il lui arrivait de mettre tout son salaire dans les casinos en ligne. Le lendemain matin, elle ne savait même plus si elle avait gagné ou perdu.

Domenic Schnoz, directeur du Centre pour la dépendance au jeu et autres addictions comportementales de la Fondation suisse pour la santé Radix, constate que le nombre de personnes dépendantes aux jeux de hasard augmente. Selon lui, cette addiction est une maladie grave, lourde de conséquences.

«Souvent, les personnes concernées ne peuvent pas s'arrêter, souffrent de problèmes de sommeil, de stress chronique, de dépression et de baisse de performances», prévient-il. Beaucoup tomberaient dans ce que l'on appelle le chasing (la chasse, la poursuite en français). Cela signifie qu'elles voudraient rapidement récupérer l'argent perdu. Un mécanisme qui renforce la spirale descendante.

Elle a perdu 80'000 francs

C'est ce qui est arrivé à Lena M.: «Au cours des six premiers mois, je misais en moyenne 100 francs. Mais j'ai perdu beaucoup de temps en revanche.» Le jeu devient peu à peu une habitude, surtout dans une phase où sa santé n'est pas au top. «J'ai été malade à la maison pendant une longue période. Je m'ennuyais, et les matches m'offraient une distraction. Sauf qu'à un moment donné, je ne pouvais plus m'arrêter.»

C'est ce mélange de curiosité, d'espoir et de sensations fortes qui faisaient vibrer Lena M. «Avec le temps, j'ai plongé de plus en plus profondément dans la dépendance.» Elle a tenté de récupérer ses pertes, en vain. A ce jour, elle a perdu plus de 80'000 francs en s'adonnant aux jeux de hasard en ligne...

Les chiffres de «Panorama suisse des addictions 2025» sont parlants: ils montrent que 45% de la population suisse âgée de 15 ans et plus a participé à un jeu de hasard et d'argent au cours des douze derniers mois. «Tant qu'aucune mesure n'est prise, le problème va s'aggraver», estime Markus Meury, porte-parole d'Addiction Suisse. C'est essentiellement depuis la pandémie du Covid-19 que le nombre de personnes accros a augmenté.

Une dépendance progressive

Bien qu'elle ne souhaite pas divulguer d'informations trop personnelles, Lena M. est actuellement en traitement. Sa thérapeute est d'ailleurs présente lors de notre entretien. La première fois qu'elle a joué en ligne, c'était lorsqu'elle vivait en colocation. L'une de ses colocataires avait gagné 400 francs sous ses yeux. Cela a éveillé sa curiosité, et sa dépendance s'est construite petit à petit.

Au fil du temps, Lena M. avait perdu toute sa motivation: elle avait arrêté de faire du sport et s'était repliée sur elle-même. Son entourage avait remarqué que quelque chose n'allait pas. «J'étais au bout du rouleau, épuisée de l'intérieur.» Désespérée, elle a cherché de l'aide. Elle a ainsi contacté des thérapeutes, mais ils n'avaient pas de places disponibles. Elle a alors trouvé un soutien temporaire auprès de l'aide aux toxicomanes.

Mais elle a rechuté. Elle a continué à jouer, en misant de plus en plus d'argent. «A un moment donné, je me suis confiée à mon entourage parce que je n'en pouvais plus.» Puis, elle a fini par trouver une thérapeute appropriée.

Les casinos en ligne étrangers: un risque

Depuis le 1er janvier 2019, la loi sur les jeux d'argent est en vigueur en Suisse. Celle-ci donne aux 21 maisons de jeu la possibilité de proposer leurs activités en ligne.

Lena M. insiste sur l'importance de mettre en place des mécanismes de protection dans les casinos en ligne suisses, tels que des alertes en cas de pertes élevées, la possibilité de faire des pauses dans le jeu ou de demander un blocage volontaire. Elle a d’ailleurs tenté de recourir à ces dispositifs, avant de se faire bloquer. Mais le problème, selon elle, c'est qu'il est facile de se rabattre sur des alternatives. Elle a pu facilement se tourner vers des casinos étrangers, où ce type de mesures de protection est quasi inexistant. «Ces failles dans le système sont dangereuses», affirme-t-elle.

Dans notre pays, les casinos en ligne sans concession suisse sont interdits. Selon une étude commandée par la Fédération suisse des casinos, les casinos en ligne étrangers détiennent toutefois une part de marché d'environ 40% en Suisse.

La publicité, les réseaux sociaux et les plateformes en ligne sont aussi une part du problème. Ces dernières années, des streamers connus ont fait la promotion des jeux en ligne; sur Instagram, on trouve des vidéos qui expliquent comment maximiser ses gains. Ces incitations peuvent pousser des individus à jouer, plus particulièrement les jeunes.

Miser sur la prévention

A la différence des casinos traditionnels, les casinos en ligne présenteraient également certains avantages. «Les casinos en ligne peuvent observer précisément le comportement des joueurs. En collaboration avec des spécialistes, il est ainsi possible de détecter rapidement les signes d'une addiction et d'intervenir de manière ciblée. Dans le cas d'une utilisation contrôlée – comme en Suisse – cela peut être un avantage», explique Domenic Schnoz.

Radix collabore avec le casino en ligne Swiss Casinos. La Fondation le conseille notamment sur les demandes de déblocage et la protection sociale. «La collaboration est sérieuse. Le comportement de jeu problématique est généralement détecté à temps par Swiss Casinos, qui réagit.»

Mycasino est le plus grand casino en ligne de Suisse, avec un produit brut des jeux s'élevant à 98,4 millions de francs en 2024. Selon ses propres indications, ce casino en ligne lucernois utilise un concept social moderne, développé en collaboration avec la Haute école de Lucerne, et qui fait l'objet de contrôles annuels. Cela permet de repérer à temps les comportements de jeu à risque, tout en offrant aux joueurs un accompagnement grâce à des limites de pertes, des recommandations de pause et un accès à des centres de conseil.

De son côté, Lena M. poursuit son combat. Elle parvient peu à peu à sortir de sa dépendance. «Cherchez de l'aide à temps, avant de vous retrouver pris dans un cercle vicieux», conseille-t-elle. Car on perd rapidement ses repères: la notion du temps, le rapport à l'argent. Et les paris ne résolvent rien; ils ne font qu'aggraver les problèmes.

* Nom modifié

(source : Blick.ch/Jeremy Goy)



Permalien addict-aux-jeux-d-argent-en-ligne-cette-suissesse-perd-plus-de-80-000-francs-21-09-2025-900.html

« Le premier semestre a été difficile », indique l’entreprise. Compte tenu des incertitudes économiques et géopolitiques actuelles, le résultat est jugé satisfaisant, même si les revenus de l’année précédente n’ont pas tout à fait été atteints dans presque tous les domaines. Le développement du casino en ligne 7melons.ch est en revanche très réjouissant.

Le chiffre d’affaires de Kursaal Bern AG n’a pas tout à fait atteint le niveau de l’année précédente. Les coûts de planification pour des projets d’infrastructure nécessaires ont en outre pesé sur le résultat, selon le communiqué publié jeudi. De plus, le niveau plus bas des taux d’intérêt a entraîné un revenu financier inférieur à celui de la période précédente.

Les casinos terrestres, le Grand Casino Kursaal Bern et le Casino Neuchâtel, évoluent toujours dans un marché suisse en recul. Pour y faire face, le Casino Neuchâtel a revu sa carte de fidélité populaire ainsi que son offre de jeux. Le Grand Casino Kursaal Bern a pour sa part intensifié ses activités marketing et investi dans de nouveaux événements et actions. L’online casino 7melons.ch, en revanche, est sur la bonne voie : il a atteint ses objectifs dans un marché très compétitif.

Autant d’événements, mais moins de visiteurs

Le nombre de manifestations au centre de congrès est resté stable. En revanche, le nombre de participants par événement a diminué, ce qui a entraîné une baisse du chiffre d’affaires de la restauration de congrès et également du Swissôtel Kursaal Bern. Au début du second semestre, les rénovations et transformations de plusieurs salles de congrès et d’événements ont été achevées, renforçant encore l’attractivité du centre.

La restauration a atteint les objectifs qui lui avaient été fixés au premier semestre. Le Rooftop Grill a bénéficié du beau temps en début d’été. La fermeture du pont du Kornhaus a toutefois entraîné une légère baisse de fréquentation au Giardino Restaurant & Bar. Le 4 novembre, les Rooftop Igloos rouvriront leurs portes.

Pas de record cette fois-ci pour l’hôtel

Le Swissôtel Kursaal Bern a obtenu des résultats satisfaisants, même si le chiffre d’affaires record du premier semestre de l’année précédente n’a pas pu être égalé. Les incertitudes économiques dues aux conflits géopolitiques persistants et aux incertitudes politiques ont eu un impact négatif sur les nuitées des clients d’affaires. En revanche, de grands événements comme l’Euro féminin de football, au bilan très positif, ont considérablement stimulé l’hôtellerie au début du second semestre. Le Swissôtel Kursaal Bern a servi d’hôtel de transfert pour deux équipes nationales et a largement profité de cet événement en tant qu’hôtel officiel de l’UEFA.

Distinction pour le développement durable

En mars 2025, Kursaal Bern AG a reçu le prix myclimate pour son engagement en faveur du développement durable, dans la catégorie « Outstanding climate commitment in the hospitality and event sector ». L’entreprise travaille déjà à sa recertification. Les priorités de son engagement restent la consommation énergétique et la lutte contre le gaspillage alimentaire.

Confiance pour le second semestre

Les conflits géopolitiques mentionnés restent non résolus. Les incertitudes liées à la politique douanière américaine influencent le comportement des consommateurs et génèrent une grande insécurité. Cela aura également des répercussions sur Kursaal Bern AG.

Les prévisions sont difficiles dans ce contexte incertain. Néanmoins, Kursaal Bern AG aborde le second semestre avec confiance et assurance. L’objectif principal est de compenser les résultats inférieurs du premier semestre. Les mesures déjà engagées en matière de discipline des coûts dans l’ensemble de l’entreprise devraient y contribuer. Malgré un environnement de marché difficile, Kursaal Bern AG s’attend pour l’ensemble de l’année 2025 à un résultat opérationnel solide.


Le premier semestre en chiffres

  • Chiffre d’affaires : 35,3 millions de francs (année précédente : 38,2 millions)
  • EBITDA : 4,4 millions de francs (année précédente : 6,2 millions)
  • Marge EBITDA : 12,3 % (année précédente : 16,1 %)
  • Résultat partiel de l’exercice : 0,4 million de francs (année précédente : 1,9 million)
  • Taux de fonds propres : 69,3 % (année précédente : 63,8 %)

(source : plattformj.ch)

Permalien kursaal-bern-ag-s-attend-a-une-croissance-rentable-16-09-2025-899.html

Les derniers chiffres de l’OFDT confirment l’envolée du secteur : près de 14 milliards d’euros de produit brut des jeux (+4,7% sur une année), portés par l’explosion des paris sportifs (+14,8%), une croissance qui questionne…

Dans le cadre de ses analyses périodiques, l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) relève une nouvelle hausse importante du produit brut des jeux – PBJ, correspondant à la différence entre les mises des joueurs et les gains redistribués. En 2024, le PBJ atteint en France près de 14 milliards d’euros, en progression de 4,7% par rapport à 2023. Cette hausse s’inscrit dans la continuité de la croissance déjà observée en 2023 (+3,5% par rapport à 2022), confirmant une tendance de fond sur le marché français.

L’analyse par segment révèle toutefois des dynamiques contrastées. Les paris sportifs s’imposent comme le moteur principal de cette expansion, avec une croissance spectaculaire de 14,8% du PBJ y relatif. Les jeux de loterie maintiennent également une progression solide (+5,1%). A contrario, le poker en ligne et les paris hippiques sont en recul en termes de produit brut.

D’autres observations intéressantes sont mises en perspective dans le cadre de ces analyses :

  • Le jeu en ligne a connu en 2024 un regain d’attractivité après une année 2023 en demi-teinte. Le nombre de joueurs en ligne a ainsi augmenté de 7,7% pour atteindre près de 3,9 millions de personnes.
  • Dans le groupe d’âge des 18-75 ans, le jeu problématique touche 4,9% des joueurs et donc plus d’un million de personnes (pour une prévalence de 2,5% sur l’ensemble de la population âgée de 18 à 75 ans).
  • Sur la base de données d’enquêtes épidémiologiques datant de 2022, 27,5% des jeunes de 17 ans jouent à des jeux d’argent et au total 4,0% des jeunes de cet âge – un sur 25 !!! – jouent hebdomadairement.

Ces chiffres confirment la vitalité persistante du secteur des jeux d’argent en France, portée notamment par la digitalisation et l’essor des paris sportifs. Pour l’OFDT, l’ampleur de la croissance du marché appelle à maintenir une vigilance constante sur les enjeux de santé publique associés.

LES JEUX D’ARGENT ET DE HASARD EN FRANCE EN 2024



Permalien france-le-marche-des-jeux-d-argent-poursuit-son-expansion-09-09-2025-898.html

05.09.2025 - COMMUNIQUÉ AD HOC conformément au paragraphe 16 KR de la BX Swiss

Le conseil d'administration de Kursaal Bern AG annonce la nomination de Jonas Scharf au poste de nouveau CEO du Kursaal Bern. Jonas Scharf prendra ses nouvelles fonctions le 1er avril 2026. Il succède ainsi à Kevin Kunz, qui prendra sa retraite en avril 2026 après dix ans passés à la tête du Kursaal Bern.

Jonas Scharf (1968) dispose de près de trois décennies d'expérience dans la direction d'entreprises dans le domaine des salons, des congrès et de l'hôtellerie. En tant que COO de MCH Exhibitions & Events GmbH, il a dirigé les sites de Bâle, Zurich et Lausanne, avec un chiffre d'affaires de plus de 50 millions de francs suisses, et a été responsable de grands projets tels qu'un projet de construction de 400 millions de francs suisses.

Auparavant, il a passé plus de 13 ans à développer le Congress Center Basel pour en faire un lieu de congrès de renommée internationale et a triplé son chiffre d'affaires. Son palmarès comprend des restructurations réussies, le développement de stratégies de marketing et de tarification, la numérisation, l'optimisation des processus et la gestion de grandes équipes. Scharf allie un esprit entrepreneurial à de l'empathie et du tact dans ses relations avec les parties prenantes, les milieux politiques et économiques.

Grâce à sa formation complète (MBA de l'Université de Bâle, diplôme d'hôtelier/restaurateur, planificateur marketing) et à son réseau international, il présente un profil exceptionnel pour assumer la responsabilité globale de PDG du Kursaal Bern.

Kevin Kunz prendra sa retraite fin avril 2026 après dix ans passés à la tête du Kursaal Bern. Au cours de ces années, il a profondément marqué le Kursaal Bern et l'a dirigé avec succès grâce à son expertise et à son expérience.

Contact

Prof. em. Dr Daniel Buser
Président du conseil d'administration de Kursaal Bern AG
danbuser@mac.com



Permalien jonas-scharf-devient-le-nouveau-pdg-de-kursaal-bern-ag-05-09-2025-897.html

Amusnet étend sa présence sur le marché suisse des jeux d'argent en ligne avec le lancement de son tout premier tournoi local, organisé en collaboration avec jackpots.ch. Se déroulant du 1er au 7 septembre 2025, cette campagne présente aux opérateurs et aux joueurs locaux les tournois d'Amusnet, un outil promotionnel spécialement conçu pour améliorer le divertissement et offrir des résultats mesurables aux opérateurs.

Commentant l'activation du partenariat, Hristiyan Spasov, directeur commercial chez Amusnet, a déclaré : « Nous sommes ravis de présenter le premier tournoi d'Amusnet en Suisse en collaboration avec jackpots.ch. Notre outil de tournoi est conçu pour créer des compétitions transparentes et attrayantes qui récompensent les joueurs tout en offrant à nos partenaires des résultats clairs et mesurables. Ce lancement est une étape importante dans le renforcement de notre présence sur le marché suisse. »

Certains des titres les plus performants et les plus appréciés des joueurs, tels que 20 Golden Coins, Hot Deco, Candy Palace, Burning Hot et 27 Eternal Hot, ainsi que le reste des jeux Amusnet disponibles sur jackpots.ch, font partie du tournoi.

Le tout premier tournoi suisse d'Amusnet propose une cagnotte soigneusement adaptée aux participants, le grand gagnant recevant un smartphone de son choix d'une valeur de 1 350 CHF. Le deuxième remportera une carte cadeau Bitcoin d'une valeur de 500 CHF, tandis que le troisième recevra un bon d'achat de 250 CHF chez Digitec Galaxus, le plus grand détaillant en ligne du pays. Les joueurs classés de la quatrième à la dixième place recevront chacun 50 CHF en argent réel.

Animée par les tournois d'Amusnet, la campagne est conçue pour offrir une expérience ludique et compétitive aux joueurs tout en offrant une flexibilité maximale aux opérateurs. Cet outil promotionnel permet de personnaliser les événements avec des règles, des délais, des critères de classement et des options de prix personnalisables, le tout soutenu par une configuration facile à utiliser et un classement en direct. Sa polyvalence en fait un puissant moteur d'engagement, garantissant des tournois équitables et transparents qui captivent l'intérêt des joueurs et soutiennent les objectifs commerciaux des opérateurs.

La collaboration avec jackpots.ch souligne l'engagement d'Amusnet en faveur de la croissance du marché local et des expériences de divertissement sur mesure. En combinant un contenu de jeu de premier ordre avec des outils d'engagement innovants, la société continue de renforcer sa position de partenaire de confiance auprès des principaux opérateurs du monde entier.

Fort de cette étape importante, Amusnet est prêt à développer davantage sa présence en Suisse grâce à des campagnes et des partenariats supplémentaires, renforçant ainsi sa stratégie consistant à fournir des solutions axées sur la valeur qui profitent à la fois aux joueurs et aux opérateurs.



Permalien amusnet-renforce-sa-presence-en-suisse-avec-son-tout-premier-tournoi-sur-jackpotsch-03-09-2025-896.html

Push Gaming a renforcé sa présence sur le marché réglementé suisse grâce à un nouveau partenariat avec le Grand Casino Baden, l'un des opérateurs de casino en ligne les plus importants du pays.

Dans le cadre de cette collaboration, le célèbre portefeuille de machines à sous de Push Gaming sera déployé par lots sur la plateforme jackpots.ch, avec une première semaine de lancement forte mettant en vedette des jeux très appréciés des fans tels que Big Bamboo, Razor Shark et Retro Tapes.

Le déploiement progressif des titres de Push Gaming sur Jackpots.ch se poursuivra, d'autres jeux populaires devant être disponibles dans les semaines à venir.

Ce partenariat stratégique marque une étape importante dans l'expansion continue de Push Gaming sur les marchés réglementés et sa deuxième collaboration en Suisse.

Le Grand Casino Baden est reconnu pour sa forte présence et sa réputation dans le paysage suisse des jeux d'argent en ligne, offrant une plateforme idéale au studio pour consolider sa position et élargir sa base de joueurs dans la région.

Daniel Kevan, directeur du développement commercial chez Push Gaming, a déclaré : « Ce partenariat témoigne de notre engagement à étendre notre présence sur les marchés réglementés, et la position du Grand Casino Baden en tant qu'acteur clé en Suisse en fait un partenaire inestimable.

« Nous sommes convaincus que ses joueurs apprécieront pleinement le gameplay captivant et innovant de nos titres, notamment nos dernières sorties majeures telles que 3 Magic Pots et Wild Swarm Triple Hive. »

Brian Christner, directeur des jeux en ligne au Grand Casino Baden, a ajouté : « Proposer à nos joueurs le contenu de haute qualité de Push Gaming est une évolution passionnante pour nous.

« Son portefeuille de jeux est réputé pour sa valeur divertissante et ses performances solides, et nous pensons qu'il attirera considérablement notre public. Cette collaboration renforce notre offre et notre engagement à fournir la meilleure expérience de jeu possible aux joueurs suisses. »



Permalien push-gaming-se-developpe-en-suisse-grace-a-un-partenariat-avec-le-grand-casino-baden-02-09-2025-895.html

Depuis le début de l’année, le Liechtenstein et la Suisse échangent automatiquement les listes de joueurs interdits de jeux d’argent. Depuis, la fréquentation et le chiffre d’affaires des casinos s’effondrent. Ce week-end, un autre casino a annoncé la fin de son activité.

En principe, les casinos du Liechtenstein pourraient être satisfaits : le produit brut des jeux a augmenté en 2024 pour atteindre 140,8 millions de francs – soit 6 millions de plus que l’année précédente. Mais l’optimisme est rare dans la branche. Le pays ne compte plus que cinq casinos, après que quatre établissements ont fermé leurs portes en peu de temps. Ce week-end, un nouvel opérateur a annoncé sa fermeture pour fin septembre.

La raison en est l’accord conclu entre le Liechtenstein et la Suisse, qui prévoit l’échange automatique des données des joueurs interdits. Cette règle est en vigueur depuis janvier, après que la Cour constitutionnelle a rejeté le recours des exploitants de casinos invoquant une atteinte à la liberté économique.

Avant cet échange d’informations, plus de la moitié des joueurs dans les casinos du Liechtenstein venaient de Suisse. Une grande partie de cette clientèle manque désormais, a signalé l’association des casinos du Liechtenstein seulement deux semaines après le début de l’échange. Certains établissements ont enregistré des pertes de chiffre d’affaires allant jusqu’à 85 % par rapport à l’année précédente. Pour éviter d’autres fermetures, l’association avait réclamé de meilleures conditions-cadres. Depuis l’ouverture du marché en 2017, la branche a dû faire face à environ vingt modifications législatives et réglementaires. De plus, les casinos du Liechtenstein sont soumis à une forte concurrence, alors que ceux des pays voisins bénéficient d’une protection territoriale.

Quelles améliorations seraient nécessaires est resté vague, l’association ayant depuis été dissoute. Mais des discussions avec des acteurs du secteur laissent apparaître certaines pistes, comme les différences de régulation avec la Suisse. Le président de l’association, Markus Kaufmann, avait dénoncé « l’ampleur ahurissante des écarts réglementaires », issus d’une accumulation de lois et d’ordonnances. Selon la branche, ces changements ne visaient pas à protéger les joueurs ou l’exploitation, mais à rendre l’activité des casinos aussi peu attrayante que possible. Autre sujet de critique : l’interdiction de publicité en Suisse pour les casinos liechtensteinois, alors que les opérateurs suisses peuvent cibler la clientèle du Liechtenstein.

Des recettes en baisse

Après l’entrée en vigueur de l’échange des listes d’exclusion, le gouvernement s’est montré ouvert à un assouplissement des règles. Mais il a voulu éviter les décisions hâtives et attendre l’évolution du premier semestre 2025. D’après les chiffres récemment publiés par le service des jeux d’argent de l’Office de l’économie nationale, le scénario redouté par les casinos semble se confirmer. Le produit brut des jeux, encore à 15,9 millions de francs au premier trimestre, a chuté à 13,6 millions au deuxième. Si cette tendance se poursuit, le montant de 140,8 millions atteint fin 2024 ne sera pas reproduit. Concernant les interdictions de jeu, l’évolution est moins marquée : 5 830 personnes étaient interdites de jeu au début de l’année, contre 5 950 à la mi-année.

La branche reste néanmoins en grande difficulté. Rares sont les secteurs de l’économie liechtensteinoise qui ont connu en si peu de temps une telle évolution en dents de scie. Il y a moins de dix ans, le premier casino ouvrait ses portes. Son succès attira d’autres opérateurs, séduits par ce marché jugé lucratif. Les critiques mirent rapidement en garde : le pays risquait de devenir un « Las Vegas des Alpes », alors que déjà neuf casinos avaient obtenu une autorisation d’exploitation. Certains soulignaient le rapport entre le nombre d’habitants et le nombre de casinos pour montrer cette dynamique douteuse : aucun autre pays au monde n’affiche un casino pour 4 000 habitants.

Contrairement à son système économique généralement libéral, l’État a renforcé à plusieurs reprises la régulation des casinos en peu de temps. Sur recommandation du comité d’experts pour les jeux d’argent, il a limité la publicité avec des parties gratuites, modifié la proportion entre tables de jeu et machines à sous en faveur des jeux traditionnels, et augmenté les taxes. L’association des casinos avait reconnu la nécessité de ces mesures pour limiter la surabondance de l’offre, mais craignait qu’elles n’aboutissent à une interdiction progressive des jeux d’argent. Pour le groupe « Verein IG Volksmeinung », elles n’allaient cependant pas assez loin : il a lancé une initiative pour interdire totalement les casinos. Celle-ci exigeait que les établissements existants cessent leur activité dans un délai de cinq ans.

Une « invitation » pour les opérateurs étrangers

Les signatures nécessaires pour une initiative constitutionnelle ont bien été recueillies, mais lors du référendum début 2023, 73,3 % des votants ont rejeté l’interdiction totale. L’argument du gouvernement a semble-t-il convaincu : une telle interdiction contredirait les principes de l’ordre économique libéral. De plus, beaucoup pensaient que le marché finirait de lui-même par se réguler. L’association des casinos estimait aussi qu’à moyen terme, seules trois ou quatre maisons de jeu subsisteraient.

Si la baisse de fréquentation et de chiffre d’affaires se poursuit au premier semestre 2025, d’autres casinos pourraient fermer. La situation se rapprocherait alors de l’idée initiale de la loi sur les jeux, qui prévoyait dans sa première version une seule concession de casino. Après que deux sociétés avaient postulé pour cette unique licence, le candidat débouté avait porté plainte. Pour mettre fin au bras de fer juridique, le gouvernement avait modifié la loi en 2016 : au lieu d’une concession, il avait instauré un système d’autorisation commerciale. Depuis, tout opérateur remplissant les conditions légales pouvait ouvrir un casino. Ce changement a agi comme une invitation aux opérateurs étrangers à s’implanter au Liechtenstein.

La demande de licences a dépassé dans les années suivantes toutes les attentes, voire les craintes. Les exploitants ont profité de la petite taille du pays : plusieurs casinos y sont accessibles en quelques minutes, un avantage face aux pays voisins. Mais les chiffres de l’année en cours montrent que 2024 a marqué un sommet. Depuis que le Liechtenstein échange automatiquement les listes d’exclusion avec la Suisse – d’où viennent la plupart des joueurs –, la fréquentation et les recettes chutent nettement. Cela touche aussi les recettes fiscales du jeu, qui s’élevaient encore à 52,9 millions de francs en 2023.

(source : nzz.ch/Günther Meier, Vaduz)

Permalien le-las-vegas-des-alpes-en-crise-de-plus-en-plus-de-casinos-doivent-fermer-au-liechtenstein-car-de-nombreux-suisses-sont-desormais-exclus-01-09-2025-894.html

Imaginez une boule de cristal réellement efficace . C'est ce que les modèles prédictifs alimentés par l'IA apportent aujourd'hui aux opérateurs de jeux en ligne, mais au lieu de visions vagues, ils fournissent des informations exploitables.

Chez Gamanza Engage, en partenariat avec le leader autrichien Golden Whale , nous proposons des modèles prédictifs qui aident les opérateurs à prendre des décisions plus éclairées. L'un de nos modèles les plus précieux est le modèle de prédiction des abus de bonus.

Les bonus sont coûteux et, sur de nombreux marchés réglementés, strictement réglementés. Les distribuer aux mauvais joueurs peut épuiser les ressources et réduire le retour sur investissement. Grâce à ce modèle basé sur l'IA, les opérateurs peuvent identifier rapidement les schémas d'abus potentiels et attribuer les bonus uniquement aux bons joueurs : ceux qui apportent une réelle valeur ajoutée.

Le résultat ? Des promotions plus efficaces, une meilleure fidélisation des joueurs et des résultats financiers plus sains. La véritable intelligence surpasse toute boule de cristal.



Permalien des-cadeaux-couteux-aux-bonus-intelligents-29-08-2025-893.html

BF Games, un studio de développement de jeux de machines à sous de premier plan, s'est associé à mycasino, la première marque de casino en ligne de Suisse exploitée par Grand Casino Luzern AG.

Grâce à cette collaboration, les joueurs suisses ont désormais accès à une gamme de titres populaires de BF Games, dont des succès comme Stunning Crown , Cave of Fortune et Book of Gods . Ces jeux sont désormais disponibles sur mycasino, une plateforme reconnue pour son innovation, son divertissement de haut niveau et son leadership sur le marché suisse des jeux en ligne. Ces titres ne sont qu'un début : les deux parties prévoient d'élargir progressivement leur portefeuille disponible, en proposant des machines à sous encore plus attrayantes et performantes sur la plateforme. Ce lancement marque une nouvelle étape importante dans la stratégie de BF Games visant à accroître sa présence sur les marchés réglementés et à collaborer avec des opérateurs d'exception, capables d'offrir valeur et qualité à leurs joueurs. Les deux équipes voient un fort potentiel dans cette collaboration et se réjouissent de construire un partenariat solide et durable, évolutif au fil du temps. Grâce à des valeurs communes d'innovation, de fiabilité et de divertissement, les bases sont posées pour une collaboration durable, bénéfique tant pour les joueurs que pour l'industrie.

« Nous sommes ravis de collaborer avec mycasino, véritable pionnier sur le marché suisse. Son engagement en faveur de l'innovation et son service haut de gamme en font le partenaire idéal pour nos jeux. Nous sommes ravis de proposer aux joueurs suisses des titres alliant l'esprit des machines à sous classiques à des innovations de jeu. »

« Nous cherchons constamment à enrichir notre offre de jeux avec du contenu innovant et captivant. BF Games propose une belle variété de thèmes et de fonctionnalités qui enrichissent notre portefeuille. Nous sommes impatients de voir la réaction de nos joueurs et de développer cette collaboration au fil du temps. »



Permalien bf-games-s-etend-en-suisse-grace-a-un-partenariat-avec-mycasino-29-08-2025-892.html

Communiqué de presse du département de la santé et des mobilités

Le département de la santé et des mobilités a mandaté Addiction Suisse pour réaliser une étude démontrant que les jeunes de 16 à 18 ans résidant en Ville de Genève sont exposés à un grand nombre de stimuli en lien avec les jeux de hasard et d’argent (JHA), aussi bien dans l’environnement urbain qu’en ligne.

La littérature scientifique démontre que la publicité pour les jeux de hasard et d’argent influence les attitudes et les comportements des jeunes. Les stratégies marketing – qu’il s’agisse de sponsoring, de publicité directe ou de mise en avant de produits – peuvent les inciter à s’essayer à ces jeux, voire les amener à développer des comportements à risque. Or, les connaissances actuelles sur l’exposition des jeunes à ce type de stimuli restent limitées; d’où la nécessité de mener des études observationnelles exploratoires, comme celle confiée à Addiction Suisse, en collaboration avec le département de l’instruction publique.

Une exposition massive dans l’espace urbain: 200 stimuli recensés sur les six itinéraires urbains

En Ville de Genève, six itinéraires urbains correspondant aux déplacements quotidiens typiques de jeunes ont été parcourus entre août et septembre 2024. Cette observation a permis de recenser près de 200 stimuli – publicités, sponsoring ou autres formes de promotion – auxquels ces jeunes sont exposés dans l’espace public.

Dans l’environnement numérique, les participants ont réalisé des captures d’écran de leur navigation en ligne habituelle pendant sept jours, à raison d’une heure par jour, durant l’automne et l’hiver dernier. Au total, 211 stimuli ont été répertoriés sur 91 heures de navigation, intégrant des références aussi bien à des jeux terrestres (notamment des casinos) qu’à des jeux en ligne (casinos et loteries).

Les sources de ces contenus sont diverses: plateformes de jeux en ligne autorisées en Suisse, influenceurs et influenceuses diffusant des contenus à tonalité humoristique ou « style de vie », ainsi que des offres illégales émanant de plateformes basées à l’étranger.

Des enjeux différents en ligne que dans l’espace urbain

Dans l’espace public physique, l’ensemble des contenus observés respecte la législation en vigueur.

Le constat est différent dans l’environnement numérique, où de nombreux contenus sont en violation du cadre légal suisse. En ligne, certains messages – en particulier ceux diffusés par des influenceurs et influenceuses – banalisent, voire valorisent la prise de risque liée aux jeux d’argent. En règle générale, les réseaux sociaux ne mettent pas en place de dispositifs efficaces de vérification de l’âge, exposant ainsi les mineurs à des contenus qui leur sont pourtant interdits.

Par ailleurs, une proportion significative des stimuli relevés en ligne fait référence à des plateformes internationales interdites en Suisse, ce qui témoigne d’une diffusion de contenus hors du champ réglementaire.

Deux priorités pour une meilleure protection des jeunes

Face à ces constats, Addiction Suisse identifie deux axes d’action prioritaires pour mieux protéger les jeunes.

Premièrement, il est nécessaire de renforcer la régulation des contenus numériques, en imposant aux plateformes de mettre en place des dispositifs de filtrage d’âge réellement efficaces. Ces dispositifs doivent permettre de limiter l’exposition des mineurs à des contenus promotionnels illégaux ou inappropriés liés aux jeux de hasard et d’argent.

Deuxièmement, des mesures doivent être envisagées afin de réduire le nombre de stimuli présents dans l’espace public physique. Il s’agit de limiter l’accessibilité visuelle à ces messages afin d’en atténuer l’influence potentielle sur les comportements à risque.

Les résultats de l’étude seront notamment présentés dans le cadre du 5e Symposium international multidisciplinaire pour les jeux d’argent et de hasard – « Prévenir et traiter le jeu excessif dans un monde digitalisé » –, qui se tient du 18 au 20 juin à Caux.

Télécharger l’étude Le lien du communiqué https://www.ge.ch/document/jeunes-16-18-ans-fortement-exposes-publicite-jeux-hasard-argent.

Permalien les-jeunes-de-16-a-18-ans-fortement-exposes-a-la-publicite-pour-les-jeux-de-hasard-et-d-argent-28-08-2025-891.html