Au Casino Barrière, nombre de joueurs sont aussi des fumeurs. Le plébiscite des Vaudois contre la cigarette dans les lieux publics n’enchante donc guère son directeur. Lequel craint de voir 15 à 25% de son chiffre d’affaires partir en fumée.

Cinq minutes au Casino Barrière de Montreux suffisent à s’en rendre compte: tirer sur sa clope et sur le bras des bandits manchots vont de pair. Ici, les cendriers placés tous les 50 cm sont le plus souvent bien remplis. «Trois joueurs sur quatre sont aussi des fumeurs», précise Gilles Meillet. La Fédération suisse des casinos parle plutôt de un sur deux.

Quoi qu’il en soit, le directeur ne le sait que trop bien: avec l’adoption de lois antifumée, en Suisse comme à l’étranger, les maisons de jeu perdent à tous les coups! Durant le mois sans fumée, le chiffre d’affaires du Casino du Lac, à Meyrin, a chuté de 15%. Celui de Lugano de 27 %. «Normal, car les fumeurs jouent de 30 à 50% plus que les autres!» précise Michele Foletti, responsable marketing de l’établissement tessinois, lequel a fini par investir 3 millions dans un étage entièrement dédiés à cette population.

«Limiter les dégâts»

L’interdiction de fumer dans les lieux publics acceptée par les Vaudois le 30 novembre dernier deviendra effective entre juillet et septembre. «Limiter les dégâts en ne perdant que 15% de notre chiffre d’affaires – qui est, cette année, de 130 millions – et non pas 25% comme ailleurs, serait alors déjà un moindre mal qui pourrait nous éviter de devoir supprimer des postes», insiste Gilles Meillet.

Son établissement emploie pour l’instant 240 personnes. Une zone non-fumeur y existe déjà. Elle est discrètement matérialisée par des autocollants au sol mais impossible de la louper: à l’intérieur, il y a deux fois moins de joueurs qu’ailleurs. Depuis plusieurs mois, le directeur anticipe. Des deux budgets avec ou sans fumée qui avaient été établis, c’est donc bien avec le second qu’il lui faudra composer. La seule possibilité de sauver les meubles semble d’exploiter à fond la possibilité d’installer des fumoirs fermés, ventilés mais sans service . «Nous mettrons en place deux verrières face au lac. Les fumeurs ne devront pas s’y sentir comme des poissons dans un bocal. On veut quelque chose de classieux comme à l’aéroport de Zurich!» Gilles Meillet reste en revanche assez vague dans son estimation du coût de ces travaux que les contraintes du texte de loi permettront d’affiner. «Plusieurs milliers de francs en tout cas mais on ne peut pas se permettre de ne pas le faire car nombre de nos 1600 clients quotidiens viendront moins souvent, moins longtemps, voire plus du tout ou se reporteront sur les jeux en ligne. Il nous faut minimiser ce phénomène d’autant plus que la crise ne joue pas non plus en notre faveur!»

(source : 24heures.ch/LAURENT GRABET)

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Valais. La première école du pays spécialisée dans les métiers du casino a ouvert ses portes à Sion.

Comme dans un Scorsese, tout commence par un spin. La roulette américaine s'affole. «Trente, rouge, pair et passe.» S'en suit un ramassage des pièces ultrarapide, chipping dans le jargon, par un jeune croupier endimanché. Avant la distribution providentielle d'un véritable magot de jetons.

Au bout de la table, tenue raide, dreadlocks proprement nouées, Blaise Boudry est l'un des quatre élèves de la première école de croupiers du pays, un établissement privé fondé par deux ex-employés de casino, qui a ouvert ses portes à la fin de septembre à Sion. Avant cela, ce Lausannois de 26 ans a été relieur - mais «la profession se meurt», puis designer industriel, «un métier de requins».

Il tente aujourd'hui de raccommoder son destin autour des tables de jeu. En tête, quelques rêves et une sérieuse envie de travailler dans le milieu dont il croit déjà flairer les principales caractéristiques: «En fait, croupier, c'est la discipline comme à l'armée mais avec le côté gentleman en plus.» Rigueur, sens de la hiérarchie, d'un côté. Classe et dextérité, de l'autre.

Dix semaines de formation

Le cursus au centre Swiss Casino Formation est bref, dix semaines de cours (350 heures) au total, mais il est intense. «Concentration, capacité de calcul pour les mises et les gains, coordination», énumère-t-on aléatoirement comme les principales qualités d'un bon croupier. Ici, on entraînera les manipulations et le doigté jusqu'à la robotisation. On abordera également la problématique du jeu pathologique, enseignée sous la houlette de Swiss Gamble Care, société spécialisée dans la prévention de la dépendance au jeu.

Autre exigence: la maîtrise de soi. Les élèves sont jugés sur leur prestance. Les comportements autour de la table sont analysés en vidéo. «C'est fou tous les défauts qu'on peut se trouver quand on se voit travailler», constate un peu dépité Steeve Deladoey. A 18 ans, cet ex-cuisinier valaisan reconverti, «passionné par le jeu, le poker Texas hold'em surtout, depuis trois ans», dit être passé du rêve à la réalité depuis qu'il a choisi de mettre au placard son CFC, en apprenant l'existence de cette formation dans les médias.

Quel chemin de la lecture du journal aux tapis verts de Montreux, Las Vegas ou Macao? «Il paraît que certains directeurs de casinos étaient prêts à nous engager avant même que nous terminions la formation», ose un élève, en tricotant ses jetons. Croupier serait un métier d'avenir. Les signaux donnés par le directeur des lieux, Carlos Pires, relaient l'optimisme des croupiers en herbe. En Suisse, les casinos - il y en a dix-neuf dont cinq en Suisse romande - manquent de personnel. Les maisons de jeu sont souvent contraintes de recruter à l'étranger.

C'est sur ce constat que les deux associés Carlos Pires et Filipe Soares ont misé en ouvrant leur centre de formation. Le premier a débuté dans la branche au casino de Crans-Montana. Il a été formé là-haut dès l'ouverture de l'établissement en 2002, sous le gourdin d'Andrew Flynn, «l'école anglaise, très exigeante sur les manipulations, mais très esthétique, la classe!».

Il a ensuite gravi les échelons, a été nommé chef de table, puis chef de partie. Membre du comité de direction, enfin, où il s'est retrouvé directement confronté aux difficultés de recrutement.

Gilles Meillet, le directeur du casino de Montreux, parle carrément d'une «pénurie». «Jusqu'à présent, le métier de croupier n'existait simplement pas en Suisse. Je ne lis pas dans le marc de café, mais, si la formation est bonne - et dans ce cas elle me paraît bonne -, ces gens n'auront aucun problème à trouver du travail, puis à voyager. C'est important de voyager dans ce métier pour se familiariser avec les différentes techniques.»

Filipe Soares, lui, a un parcours court mais dense dans le milieu, qui l'a déjà conduit au Kosovo et en Hongrie. «Dans ce monde-là, les portes s'ouvrent un peu comme par magie. On peut se retrouver sur un bateau de croisière du jour au lendemain... et être payé pour ça.» Avant de servir une allégorie de circonstance: «Ensuite, c'est rouge ou noir, un peu comme à la roulette, ça peut marcher ou ne pas marcher.»

Une façon de dire que selon leur implication et leur ardeur à la tâche, tout pourrait aller très vite pour Blaise, Steeve et leurs comparses en tailleur. Les quatre nourrissent d'ailleurs un peu la même fascination hybride, pour le milieu de la nuit d'une part - fantasmes nocturnes et jeux d'argent -, pour les opportunités d'évasion que le métier signifie, d'autre part.

Autres métiers du casino

Sept mois après avoir reçu l'autorisation d'exploiter et de délivrer des diplômes reconnus par la Commission fédérale des maisons de jeu et la Fédération suisse des casinos «après un long ping-pong administratif», la première école de croupiers du pays fait donc ses premiers pas à Sion, paisiblement.

Les jetons claquent, les cartes continuent de défiler à l'avenue de Tourbillon; 380 mètres carrés dans un quartier tranquille de la capitale valaisanne où sont juxtaposés tables de Black Jack et tapis de poker. Prochainement, des soirées portes ouvertes d'initiation et de formation au Texas hold'em laisseront entrer un flux de clients dans le casino transformé alors en banc d'essai pour les apprentis croupiers. «Une fois à la table, la boule au ventre devrait avoir disparu», jure Steeve Deladoey.

Le centre pourrait bientôt proposer des programmes de formation pour les autres métiers du casino, techniciens en machines à sous ou opérateurs vidéo. Une deuxième volée d'élèves intégrera les rangs de la Swiss Casino Formation en janvier. Carlos Pires compte former une soixantaine de croupiers annuellement.

Plus d'infos à l'adresse: http://www.swiss-casino-formation.ch Prix de la formation: 5600 francs.

(source : letemps.ch/Xavier Filliez)

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Colmar (AWP International) - Le groupe Barrière ouvrira le 1er novembre un casino à Blotzheim (Haut-Rhin), son troisième établissement en Alsace, a indiqué jeudi le casinotier.

Parmi ses 40 casinos, le groupe possède celui de Niederbronn (Bas-Rhin) et de Ribeauvillé (Haut-Rhin), les deux seuls établissements de jeux de la région.

Le groupe explique son choix par le fait que cette région des trois frontières bénéficie d'une économie forte du fait de son caractère international et des interconnexions économiques et sociales entre les trois pays.

Le nouveau casino qui représente un investissement de 16 millions d'euros se trouve à moins de dix kilomètres de la Suisse et à 30 km de l'Allemagne. L'aéroport international de Bâle-Mulhouse est à quelques kilomètres.

La conception du casino d'une surface de 3900 m2 a été confiée à l'architecte Louis Soors qui a réalisé un bâtiment de verre, d'acier et de béton.

Le casino propose 100 machines à sous, toutes équipées du "tito", un système qui permet aux joueurs d'enregistrer leurs mises et gains sur un ticket, se substituant aux pièces traditionnelles.

Dix tables proposent la roulette anglaise, le blackjack et le poker.

Le "Rad*Art" est une salle de spectacles et de galas où "72 dates sont déjà programmées pour 2009".

Le groupe estime à une centaine le nombre d'emplois créés dans la région.

En 2007, les 197 casinos français (18'200 employés, 22'000 machines à sous) avaient totalisé un produit brut des jeux (PBJ, différence entre les mises et les gains, équivalent du chiffre d'affaires) de 2,8 milliards d'euros.

Ils enregistrent une baisse de recettes de 13% pour les trois premiers trimestres de l'année en cours.

(source : romandie.com/rp)

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Après le couac qui a mené au retour de la fumée dans les lieux publics à Genève, le gouvernement a déposé un projet de loi au Grand Conseil. Le texte tient compte des arrêts du Tribunal fédéral et de la législation fédérale adoptée entre-temps.

Fin septembre, le Tribunal fédéral avait annulé le règlement transitoire du Conseil d'Etat interdisant la fumée dans les lieux publics depuis juillet, en raison d'un défaut de base légale. Cette fois, le gouvernement veut bétonner l'assise juridique de l'interdiction. Il tient notamment compte des exceptions prévues dans le loi fédérale votée le 3 octobre.

Sur le fond, le projet correspond toujours à une interdiction généralisée, respectant en cela l'initiative populaire plébiscitée par 80% des Genevois en février, a relevé le chef du Département de la santé Pierre-François Unger. Mais il a été quelque peu toiletté. Par exemple, les sanctions à l'égard des exploitants, abaissées de 10'000 à 1000 francs, ont été alignées sur le droit fédéral.

Le projet de loi devrait être examiné par le Grand Conseil lors de sa session de novembre. Dans le meilleur des cas, après adoption de la loi, l'interdiction pourrait entrer à nouveau en force à la fin du printemps 2009. En cas de recours et de référendum, la mesure pourrait être différée jusqu'en 2011.

(source : romandie.com/ATS)

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Le chiffre d’affaires du Casino du Lac, à Meyrin, a chuté de 15% durant les mois sans fumée. Son directeur réagit.

En début d’année, le Casino du Lac a touché le jackpot. Grâce à l’interdiction de fumer dans les lieux publics qui frappe la France. Ce qui a poussé vers l’établissement meyrinois les accros du jeu et de la clope venus de la région frontalière. Mais cet été, avec l’entrée en vigueur de la même interdiction à Genève, la donne a complètement changé. «Notre chiffre d’affaires durant les mois de juillet, août et septembre, a chuté d’environ 15%», confirme le directeur général du casino, Yassine Ben Abdessalem.

L’absence de fumeurs explique-t-elle à elle seule ce fléchissement? «Nous sommes dépendants de plusieurs phénomènes, telles la récession ou la baisse du pouvoir d’achat. Les gens, plus prudents, dépensent moins. Cela dit, la diminution de notre chiffre d’affaires durant l’été correspond, pour la même période, à une augmentation des rentrées au Casino de Montreux. Où les fumeurs sont toujours acceptés…»

Embellie en octobre

Pour le directeur, la relation de cause à effet paraît claire. Elle se renforce avec l’embellie qui se dessine déjà pour le mois d’octobre, où l’interdiction de fumer a été levée à Genève. «On note en effet un retour vers la normale depuis le début du mois. On est à moins 2% par rapport à la même période de l’an dernier. Ce n’est donc pas le retour à la croissance, mais c’est comparable à ce que nous avons enregistré en mai et en juin.»

Curieusement, si le chiffre d’affaires a chuté durant les mois «anticlopes», la fréquentation du casino, elle, a diminué dans des proportions bien moindres. «Parce qu’un joueur fumeur ne va pas s’arrêter d’un coup de jouer ou de fumer. En revanche, il va rester moins longtemps au casino, analyse Yassine Ben Abdessalem. De fait, la fréquentation de notre établissement, environ 1000 clients par jour, a baissé d’environ 9% en juillet et septembre. Elle est même restée pratiquement stable en août.» Pourquoi? «Ce mois est atypique, avec la venue de nombreux visiteurs orientaux. Ils ont leurs habitudes ici. Ils jouent d’ailleurs différemment des autres clients. Ainsi, en août, le produit des machines à sous baisse de 15%, celui des tables augmente de 35%.»

Reste que le retour de l’interdiction de fumer à Genève est inévitable. Comment l’appréhende-t-on à Meyrin? Au Tessin, où la fumée est aussi interdite dans les lieux publics, le Casino de Lugano a trouvé une parade. Il a investi 3 millions de francs pour aménager un étage entier réservé aux fumeurs. Cet espace de 450 m2 sera équipé d’un système de ventilation ­perfectionné, où l’air est ­entièrement renouvelé toutes les huit minutes.

Prêts à créer un fumoir

«La loi tessinoise est moins restrictive que celle de Genève, constate Yassine Ben Abdessalem. Sinon, nous serions prêts à investir, nous aussi, dans un système d’extraction de l’air ou de cloisonnement entre espaces fumeurs et non-fumeurs. Avant l’entrée en vigueur de l’interdiction, nous avions écrit au Conseil d’Etat, lui faisant remarquer que notre établissement n’était pas vraiment public, puisque nous pouvions refuser des clients. Mais nous n’avons pas obtenu gain de cause.» Reste la possibilité de devenir un club privé où fumer pourrait être autorisé: «Mais cela implique une liste de membres très stricte, ce qui semble impossible pour un casino comme le nôtre.»

Alors? «Alors, on est en sursis, lâche Yassine Ben Abdessalem. Si la future législation genevoise est aussi draconienne que le précédent règlement, nous allons perdre 50% de nos bénéfices. Et pas seulement nous, mais aussi les collectivités qui prélèvent des impôts sur notre établissement et nos gains. On sera tous perdants.» Un comble pour un casino!

(source : tdg.ch/XAVIER LAFARGUE)

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Le casino de Lugano a investi trois millions de francs pour aménager tout un étage réservé aux fumeurs, pour pallier à une forte chute de la clientèle.

Selon une étude, entre 48 et 52 % des personnes qui jouent dans les casinos suisses sont des fumeurs, ont expliqué mardi les responsables de l'établissement luganais.

C'est pourquoi, ils ouvriront prochainement un espace de 450 m2 reservé aux fumeurs. Grâce à un système de ventilation, l'air y sera complètement renouvelé toutes les huit minutes.

(source : 20min.ch/SDA/ATS)

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La Commission fédérale des maisons de jeu a condamné le Casino de Lugano à une amende record de 1,1 million de francs. Elle accuse l'établissement de négliger la vidéosurveillance. Le casino fera recours.

Son président Erasmo Pelli, qui est lui-même avocat, juge l'amende exagérée. Selon lui, une somme de 40'000 à 50'000 serait acceptable. Au lieu de cela, la Commission fédérale des maisons de jeu a fixé la peine à un pourcent du bénéfice brut, a-t-il expliqué.

On met le casino sous pression parce que le responsable de la vidéosurveillance a omis une fois de contrôler les écrans pendant une trentaine de minutes, accuse-t-il. La Commission n'a pas souhaité s'exprimer, vu que l'affaire est en cours, a indiqué une porte-parole.

Les lacunes dans la surveillance ont été découvertes lors d'une enquête sur une bande soupçonnée d'avoir escroqué les casinos de Locarno et de Lugano de plusieurs centaines de milliers de francs.

En janvier dernier, neuf personnes ont été arrêtées dans cette affaire: cinq employés des casinos et quatre joueurs. Les escrocs ne jouaient que lorsque les autres clients étaient peu nombreux. Le fait qu'ils remportaient la mise toujours auprès des mêmes croupiers a fini par éveiller les soupçons.

Après évaluation des enregistrements vidéo, la direction du Casino de Lugano a transmis les séquences suspectes fin 2007 au Ministère public tessinois. Ce dernier a alors ordonné une enquête qui est toujours en cours.

(source : edicom.ch/SDA-ATS News Service)

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Les bâtiments du Casino de Saxon sont tombés dans l’escarcelle de la commune. Son président, Léo Farquet, refuse de révéler le montant de la transaction avec le groupe Partouche avant que l’assemblée primaire n’en soit informée, cet automne.

Le coût de l’achat était «extrêmement intéressant, bien en dessous de la valeur vénale des bâtiments», tient tout de même à préciser Léo Farquet. La transaction prévoit un droit de rachat en faveur de l’ex-propriétaire, le groupe Partouche. Ce droit permettra au groupe de casinos français de redevenir propriétaire des immeubles cédés, aux mêmes conditions, si l’autorité fédérale venait à octroyer une concession d’exploitation d’un casino pour ces immeubles.

Le Conseil fédéral a prolongé jusqu’en 2009 le moratoire sur l’octroi de nouvelles concessions de casinos. Dans l’attente de son échéance et de nouvelles décisions fédérales, la commune de Saxon utilisera et conservera le bâtiment. (ats)

(source : lenouvelliste.ch/ATS)

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La Fédération suisse des casinos échoue à obtenir l'interdiction provisoire des tournois de poker "Texas Hold'em". Le Tribunal fédéral (TF) refuse de mettre son veto tant que le litige n'est pas réglé sur le fond.

Opposée au feu vert donné en 2007 par la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) à l'organisation de tournois hors des enceintes des casinos, la Fédération a déposé pas moins de soixante recours devant le Tribunal administratif fédéral (TAF).

Elle a déjà subi un premier revers en mars dernier lorsque le TAF lui a refusé une interdiction provisoire. A son avis, les risques de dérapages, notamment pour ce qui concerne la protection de la jeunesse, restent limités.

En dernière instance, le TF n'est pas davantage enclin à pencher pour un veto tant que le procès reste en suspens. Il rappelle que les membres de la Fédération des casinos gardent toute liberté d'organiser eux-mêmes des tournois de poker.

L'issue du litige reste ouverte. D'éventuelles lacunes législatives au niveau cantonal ne sauraient justifier une interdiction provisoire des tournois, conclut Mon Repos.

En Suisse, le canton de Vaud a été le premier, le mois dernier, à réglementer ces tournois. Les conditions de participation sont inspirées de celles qui prévalent dans les casinos. Les joueurs doivent être âgés de 18 ans au moins.

Pour être légaux, les tournois doivent répondre à un certain nombre de critères qui permettent de les considérer comme des "jeux d'adresse" et non des "jeux de hasard". Les montants misés et redistribués, en particulier, doivent être précisés.

(source : romandie.com/ATS)

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Une école de croupiers, première du genre en Suisse, ouvrira ses portes en septembre à Sion. De quoi pallier la pénurie de personnel qui contraint les casinos helvétiques à recruter à l'étranger.

"Nous formerons une soixantaine de croupiers par année", indique le fondateur et directeur de l'école, qui confirme l'information parue cette semaine dans les médias. L'enseignement de base, théorique et pratique, s'étalera sur huit ou dix semaines. Au programme, la maîtrise des règles de la roulette anglaise, du black jack et du poker.

(source : romandie.com/ATS)

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Les cantons romands souhaitent que les casinos financent aussi la lutte contre le jeu pathologique. Un impôt de 0,5% est actuellement perçu sur le produit des jeux d'argent et des loteries, mais pas sur les mises en casino.

"Ce déséquilibre entre les casinos et les loteries doit être corrigé", a déclaré jeudi Pierre-Yves Maillard. Le conseiller d'Etat vaudois et président de la Conférence latine des affaires sociales et sanitaires (CLASS) s'exprimait lors du symposium international sur le jeu excessif organisé jeudi et vendredi à l'Université de Lausanne.

La Loterie romande de son côté doit trouver des solutions techniques pour pouvoir limiter les mises, estime la CLASS. Un système de jetons ou de cartes permettrait par exemple de repérer plus facilement les accros du Tactilo.

Depuis 6 mois, une ligne téléphonique gratuite (0800 801 831) est en place. Elle reçoit une dizaine d'appels par jour, en majorité de professionnels du réseau socio-sanitaire et de l'entourage de joueurs, a indiqué à la presse Jean-Félix Savary, le secrétaire général du Groupement romand d'étude des addictions

(source : romandie.com/ATS)

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Berne (AWP/ats) - Le produit brut des jeux engrangé par les 19 casinos suisses en 2007 a franchi pour la première fois la barre du milliard de francs. La Commission fédérale des maisons de jeux (CFMJ) a reversé 554 millions à l'AVS et aux cantons.

En tout, les maisons de jeux ont engrangé 1,02 milliard l'an dernier. C'est environ 65 millions ou 6,8% de plus qu'en 2006. Cette augmentation résulte en premier lieu des machines à sous. A elles seules, elles ont généré 806,1 millions de francs, a indiqué la CFMJ dans son rapport annuel publié lundi.

Le casino de Mendrisio, pourtant détenteur seulement d'une licence de type B, a brassé la masse la plus importante d'argent (128,2 millions). Il est suivi des grands casinos de Montreux (115,7 millions) et de Lugano (113,1 millions). Les maisons de jeux les moins lucratives semblent être celles de St-Moritz (GR) - mois de 5 millions - et Davos (GR) - 3,3 millions.

L'impôt sur les maisons de jeu a rapporté 539,4 millions, dont 455,7 millions sont allés au fond de compensation de l'AVS. Les cantons d'implantation des maisons de jeu de type B ont touché pour leur part 83,7 millions.

La CFMJ a ouvert en 2007 67 procédures pénales, ce qui représente une nette diminution (107 en 2006). Elle a rendu en tout 318 décisions dans 139 procédures. Quinze nouveaux appareils à sous servant à des jeux d'adresse ont pu être mis en service, alors que quinze autres ont pu subir des adaptations.

Après s'être attirée les foudres des sociétés de loterie et des cantons en décidant de qualifier les "tactilo" d'appareils à sous servant de jeu de hasard, la commission s'est surtout occupée l'an dernier de poker. Elle a essuyé la colère de la Fédération suisse des casinos en autorisant sous certaines conditions les tournois de poker "Texas Hold'em" en dehors des casinos.

(source : romandie.com/ats/mm)

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Berne (AWP/ats) - Quelque cinq millions de personnes ont franchi les portes d'un casino en 2007 en Suisse. Elles y ont laissé 908,8 millions de francs, soit 5,4% de plus qu'en 2006. Un peu plus de la moitié de cette somme a été reversée à l'AVS et aux cantons.

Les 17 établissements membres de la Fédération suisse des casinos (FSC) ont versé 482,2 millions de francs d'impôts en 2007. L'AVS a reçu 421 millions, les cantons 61,2 millions dont une part est redistribuée aux communes abritant une maison de jeux, a expliqué Daniel Frei, président de la FSC, jeudi devant la presse à Berne.

A cela s'ajoutent les contributions des deux casinos de Meyrin (GE) et Crans-Montana (VS), non-membres de la FSC. Au final, la somme reversée est "du même ordre de grandeur" que celle versée par la Loterie romande et Swisslos à des fins d'utilité public, selon M. Frei.

Les casinos aussi participent donc au bien commun, a souligné le président. Et il n'y a pas de raison d'augmenter les impôts sur les maisons de jeu, comme pourrait l'impliquer un oui à l'initiative populaire "pour des jeux d'argent au service du bien commun", lancée en avril par la Loterie romande.

La Fédération suisse des casinos estime inutile une nouvelle réglementation alors que celle sur les maisons de jeux n'a que six ans. M. Frei s'est dit confiant dans le Parlement pour qu'il ne soutienne pas l'initiative.

D'autres défis attendent dans un proche avenir les casinos, à l'instar des tournois de poker organisés en-dehors de leurs enceintes. La Commission fédérale des maisons de jeux a, en décembre 2006, estimé que certains de ces tournois étaient des jeux d'adresse et non plus de hasard. De ce fait, ils ne sont plus soumis aux même règles strictes que les parties organisées par les casinos, a dénoncé Marc Friedrich, directeur de la FSC.

Une plainte, toujours pendante, a été déposée auprès du Tribunal administratif fédéral afin de clarifier la situation. "Nous ne demandons pas l'interdiction des parties de poker dans la sphère privée. Mais nous sommes contre le développement d'un marché parallèle sans aucun contrôle", a précisé M. Friedrich.

Et de rappeler que les maisons de jeux sont tenues de respecter certaines règles: elles doivent notamment disposer d'un concept social visant à prévenir les dépendances au jeu. Parmi les mesures prises figure l'exclusion de joueurs. En 2007, près de 2700 nouvelles personnes se sont vues interdire l'entrée des casinos, dans le 80% des cas sur une base volontaire, a-t-il dit.

Les casinos voient également d'un mauvais oeil la prolifération de règlements cantonaux, plus ou moins stricts, sur la fumée passive. Daniel Frei plaide pour une solution fédérale réaliste qui mettrait fin à une distorsion de la concurrence. "Les joueurs sont très mobiles et privilégient actuellement les casinos sans interdiction de fumer", a-t-il assuré.

Cet argument n'est toutefois pas avancé pour expliquer la baisse de 3,2% du produit brut des jeux (PBJ) au casino de Mendrisio (TI), devenu non-fumeur depuis avril 2007. L'ouverture du casino de Campione d'Italia, au bord du lac de Lugano en mai 2007, est bien plus pointée du doigt par le directeur de la FSC.

Et puis, il est aussi plus difficile de progresser une fois qu'on est au plus haut niveau, a-t-il dit. Le casino de Mendrisio est en effet le leader du classement avec un produit brut de plus de 128 millions de francs.

Il est le seul au bénéfice d'une concession B (mises et nombre de jeux limités) à figurer dans le top cinq des casinos. Derrière lui suivent les casinos de Montreux (VD), Lugano, Baden et Bâle. Tous dépassent la barre des 100 millions de francs de PBJ.

Les suivants sont loin derrière avec des chiffres d'affaires oscillant entre 58 millions (Berne) et 3,3 millions (Davos). Trois casinos ont particulièrement progressé en 2007, il s'agit de Courrendlin JU (+24,1%), Fribourg (+14,9%) et Montreux (+12,9%).

(source : romandie.com/ats/jq)

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La lutte contre la dépendance aux jeux d'argent s'intensifie. Les cantons romands ont décidé d'unir leurs efforts en adoptant un programme intercantonal pour aborder un problème méconnu dont les conséquences sont dramatiques.

En Suisse, le nombre de joueurs pathologique est estimé à une cinquantaine de milliers, a déclaré mardi à Sion Jean-Félix Savary, secrétaire du Groupement romand d'études des addictions (GREA). Très peu de ces joueurs consultent pour se faire aider.

Le programme mis en place propose un numéro d'appel gratuit (0800 801 381) avec une permanence téléphonique pour la prise en charge de joueurs excessifs. Un site internet est aussi à disposition.

Détection précoce

L'addiction au jeu se soigne très bien, a précisé Jean-Félix Savary. La détection précoce des joueurs pathologiques est un autre volet de ce programme de lutte. L'information aux professionnels des réseaux socio-sanitaires sera intensifiée. Ces institutions sont souvent amenées sans le savoir à prendre en charge des joueurs pathologiques.

Un volet recherche est intégré au programme. Peu d'études existent actuellement sur le jeu. Il en faut davantage pour mieux connaître le problème. Ces études permettent d'évaluer entre 50'000 et 100'000 le nombre de joueurs pathologiques et entre 100'000 et 180'000 le nombre de joueurs à risque en Suisse.

Quelque 1,2 million de joueurs

Les études montrent que 56% de la population de plus de 18 ans jouent régulièrement à des loteries nationales, que 43% sont entrés une fois au moins dans un casino. La Suisse compterait 1,2 million de joueurs réguliers s'adonnant essentiellement à des loteries.

Dans un peu plus du tiers des cas la dépendance au jeu va de pair avec une dépendance à l'alcool. Le joueur pathologique moyen est un homme salarié, célibataire, âgé de 33 ans et ayant joué pour la première fois entre 19 et 25 ans. Seul 1,3% des joueurs excessifs ont demandé de l'aide.

(source : tsr.ch/ats/bri)

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Une nouvelle escroquerie a été découverte dans un casino tessinois. Un ressortissant allemand de 52 ans et un Autrichien de 31 ans ont manipulé des machines à sous à Mendrisio et ont empoché 8000 francs en une seule soirée.

Le pot-aux-roses a été découvert lors de l'évaluation des bandes de surveillance vidéo. Le comportement des deux hommes, qui opéraient grâce à un système électronique, a paru suspect. Ils ont été arrêtés le lendemain alors qu'ils revenaient jouer.

Selon les médias tessinois, ils auraient écumé d'autres casinos en Suisse.

(source : romandie.com/ATS)

Permalien casino-de-mendrisio-escroquerie-au-casino-18-01-2008-76.html

Le Casino de Montreux a vu son chiffre d'affaires progresser de 12,6% en 2007, à 122,2 millions de francs. Durant l'année écoulée, le nombre de visiteurs a pour sa part augmenté de 10,3% à quelque 604'000, a annoncé l'établissement.

Les machines à sous ont à elles seules contribué à hauteur des quatre-cinquièmes (78%) au chiffre d'affaires, relève le casino dans un communiqué. La part de ses recettes versées à l'AVS comme le prévoit la législation a atteint 68,7 millions de francs, en hausse de 18,1% sur l'année précédente. Le casino, qui exploite 22 tables de jeu et 372 machines à sous, emploie 260 personnes.

(source : romandie.com/ats)

Permalien casino-de-montreux-hausse-de-12-6-du-chiffre-d-affaires-en-2007-16-01-2008-75.html

Neuf personnes soupçonnées d'escroquerie et malversations ont été arrêtées ces derniers jours aux casinos de Lugano et Locarno. Ces croupiers, inspecteurs de tables et clients auraient subtilisé entre 200'000 et 250'000 francs.

Les malversations duraient depuis plusieurs mois, a indiqué la police tessinoise qui confirmait une information du site internet "Ticinonews". Les casinos ont licencié leurs employés impliqués dans l'affaire sur-le-champ.

(source : romandie.com/ats)

Permalien casinos-de-lugano-et-locarno-9-personnes-ecrouees-pour-escroquerie-08-01-2008-74.html

Communiqués, CFMJ, 13.12.2007

Berne. Des tournois de poker joués pour de l’argent peuvent, suivant les modalités du jeu, être légaux. La Commission fédérale des maisons de jeu (ci-après: la CFMJ) a pris cette décision pour une série de tournois de poker qui lui avaient été soumis pour examen. De tels jeux peuvent être organisés en dehors des maisons de jeu au bénéfice d’une concession, pour autant qu’ils ne contreviennent pas à des dispositions cantonales.

Selon la CFMJ, il est possible que certaines formes de tournoi de poker ne tombent pas sous le coup de l’interdiction des jeux de hasard. Tel est le cas lorsque le gain dépend de façon prépondérante non pas du hasard, mais de l’adresse du joueur. S’il existe des doutes sur la qualification d’un tournoi de poker particulier, la CFMJ peut être saisie pour rendre une décision de qualification. Elle procède à un examen approfondi sur la base de la description complète du jeu.

La CFMJ a qualifié de jeu d’adresse différents tournois qui lui avaient été soumis pour examen. Ces derniers peuvent être organisés en dehors des maisons de jeu au bénéfice d’une concession. L’application d’autres dispositions légales, en particulier des dispositions cantonales, reste cependant réservée. La CFMJ publiera ces décisions sur ce site.

A la différence des tournois susmentionnés, les jeux de poker « individuels », lors desquels on joue pour de l’argent ou un autre avantage matériel (appelé « Poker Cash Games ») sont, selon la pratique constante de la CFMJ, des jeux de hasard au sens de la Loi fédérale sur les maisons de jeu. Pour ces jeux, la perspective de réaliser un gain dépend de façon prépondérante du hasard et l’organisation de ces derniers en dehors des maisons de jeu au bénéfice d’une concession est punissable. Par conséquent, celui qui organise des Poker Cash Games ou des tournois de poker qui n’ont pas été qualifiés de jeu d’adresse encourt, actuellement comme par le passé, le risque qu’une procédure pénale soit ouverte contre lui pour organisation de jeu de hasard.

Renseignements complémentaires Jean-Marie Jordan, Commission fédérale des maisons de jeu, T +41 (0)31 323 12 05

(source : esbk.admin.ch)

Permalien des-tournois-de-poker-peuvent-etre-legaux-17-12-2007-73.html

Le succès du poker hold’em n’est plus à démontrer. A domicile, dans les arrière-salles de bistrots, les tournois illégaux prolifèrent. Un phénomène que les casinos récupèrent. Jusqu’alors, la forme de poker pratiqué dans ces établissements était le stud, un jeu de contrepartie, où le client joue contre le casino. Le hold’em est un jeu de cercle, où les compétiteurs s’affrontent entre eux.

Dans moins de deux semaines, l’établissement de Meyrin ouvrira ses premières tables. Une nouvelle qui réjouit les aficionados genevois. Parmi eux, Claudio, 28 ans: «Au casino on pourra jouer en toute légalité, sans risquer d’avoir la police aux trousses.» Tel est justement l’objectif de Yassine Ben Abdessalem, le directeur du Casino de Meyrin: «Ce jeu est actuellement pratiqué dans des conditions illégales, et qui plus est sans protection contre les addictions.» En remédiant à cette situation, Meyrin espère attirer une nouvelle clientèle et satisfaire ses habitués. «Durant les week-end, on enregistrait jusqu’à 30 demandes par jour pour l’introduction du hold’em», signale le directeur.

Concurrence divonnaise
Autant de clients qui n’hésitaient pas à franchir la frontière, direction Divonne, pour satisfaire leur soif de poker. Depuis septembre, comme trois autres casinos français, Divonne testait le hold’em. Pour Didier Brezzo, directeur de ce casino, l’expérience est concluante. «Combiné à l’entrée gratuite dans les salles de jeux traditionnels, le hold’em nous a permis d’augmenter la fréquentation de 20%.» De plus, en un mois et demi, le chiffre d’affaires réalisé à ces tables a atteint 287 000 francs. Divonne mise d’ailleurs sur ce jeu pour revenir dans le hit-parade des dix premiers casinos de France.

Durant cette courte période, Meyrin a subi une baisse de 10% de la clientèle des jeux de table. Une concurrence qui va augmenter puisqu’un décret étend l’autorisation à tous les casinos de France. «Partouche veut s’imposer comme le groupe spécialisé dans le hold’em en France», précise ­Didier Brezzo.

Pour Meyrin, le choix n’a pas été aussi aisé. En tant que casino B, il n’a droit qu’à trois jeux de table. Soit: le black-jack, la roulette et le stud. Ce dernier a dû être abandonné au profit du hold’em. Une décision qui ­enchante Stéphane Nicoud, 23 ans. «Pouvoir jouer à Meyrin est idéal: c’est plus pratique que d’aller à Divonne et moins cher. Vu l’ampleur que prend le hold’em, il était temps que les casinos se mettent à la page.»

L’objectif est bien sûr d’organiser des tournois. Les inscriptions débutent vendredi et le montant de départ est fixé à 500 fr. Une occasion unique pour Thomas, 21 ans de tester son bluff sur de nouveaux adversaires: «Cela me changera des parties sur Internet. En direct, la pression est plus forte et l’intérêt d’autant plus grand. Enfin, le décor peut être vraiment sympathique: le casino, ça fait rêver!»

(source : tdg.ch)

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Partouche veut racheter l'intégralité du capital de ses deux casinos en Suisse. L'opération devrait être conclue d'ici à la fin de l'année.

Partouche prépare le rachat de 60 % du capital du casino suisse de Meyrin et de 23 % de celui de Crans-Montana qu'il ne détient pas encore, vient d'annoncer Ari Sebag, directeur général de Partouche. Ces blocs de titres sont entre les mains d'Isidor Partouche, le fondateur du groupe éponyme. L'opération devrait être conclue d'ici à la fin de l'année.

Si le premier exploitant de casinos en France veut se renforcer dans ses filiales suisses, c'est pour profiter pleinement du dynamisme du marché helvétique des jeux. Les six casinos exploités en Suisse par Partouche (Meyrin et Crans-Montana), Barrière (Montreux, Courrendin et Granges-Paccot) et Tranchant (Bâle) sont souvent plus rentables que ceux exploités en France. En effet, la demande de jeux est beaucoup plus forte en Suisse qu'en France, souligne Gilles Meillet, responsable en Suisse pour le groupe Barrière. L'an passé, le produit brut des jeux (mesure de l'activité des casinos) a progressé de 9, 2 %, à 577 millions d'euros, et les bénéfices des 17 casinos ont bondi de 26, 7 %, à 70, 7 millions d'euros. Rien à voir avec la stagnation durable de l'activité en France accompagnée d'une érosion des marges. De plus, la concurrence entre les établissements et l'évolution de l'offre est encadrée puisque la Suisse vient de geler le nombre d'établissements pour les trois ans à venir. Un statu quo qui n'empêche pas les projets d'agrandissements. Tranchant projette ainsi de doubler la superficie de son casino de Bâle après avoir fini la construction d'un hôtel de 160 chambres qui sera inauguré en juin. Cet établissement dispose de la précieuse licence A qui n'impose aucune limite au parc de machines à sous.

La situation en Suisse semble donc idyllique pour l'industrie du jeu, à une exception, plutôt inattendue dans ce pays, la fiscalité du secteur. Le taux de prélèvement moyen de 51, 9 % y est légèrement inférieur à la France (le taux de prélèvement ressort à 55, 7 % en 2006 pour Partouche). Mais, au-delà de 100 millions de francs suisses (soit 60, 5 millions d'euros) d'activité, chaque million est taxé à hauteur de 80 % ! Un taux " confiscatoire ", selon les professionnels, qui estiment ne pas pouvoir engager d'investissements dans ces conditions.

(source : latribune.fr/HÉLÉNA DUPUY )

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