Le chiffre d’affaires du Casino du Lac, à Meyrin, a chuté de 15% durant les mois sans fumée. Son directeur réagit.

En début d’année, le Casino du Lac a touché le jackpot. Grâce à l’interdiction de fumer dans les lieux publics qui frappe la France. Ce qui a poussé vers l’établissement meyrinois les accros du jeu et de la clope venus de la région frontalière. Mais cet été, avec l’entrée en vigueur de la même interdiction à Genève, la donne a complètement changé. «Notre chiffre d’affaires durant les mois de juillet, août et septembre, a chuté d’environ 15%», confirme le directeur général du casino, Yassine Ben Abdessalem.

L’absence de fumeurs explique-t-elle à elle seule ce fléchissement? «Nous sommes dépendants de plusieurs phénomènes, telles la récession ou la baisse du pouvoir d’achat. Les gens, plus prudents, dépensent moins. Cela dit, la diminution de notre chiffre d’affaires durant l’été correspond, pour la même période, à une augmentation des rentrées au Casino de Montreux. Où les fumeurs sont toujours acceptés…»

Embellie en octobre

Pour le directeur, la relation de cause à effet paraît claire. Elle se renforce avec l’embellie qui se dessine déjà pour le mois d’octobre, où l’interdiction de fumer a été levée à Genève. «On note en effet un retour vers la normale depuis le début du mois. On est à moins 2% par rapport à la même période de l’an dernier. Ce n’est donc pas le retour à la croissance, mais c’est comparable à ce que nous avons enregistré en mai et en juin.»

Curieusement, si le chiffre d’affaires a chuté durant les mois «anticlopes», la fréquentation du casino, elle, a diminué dans des proportions bien moindres. «Parce qu’un joueur fumeur ne va pas s’arrêter d’un coup de jouer ou de fumer. En revanche, il va rester moins longtemps au casino, analyse Yassine Ben Abdessalem. De fait, la fréquentation de notre établissement, environ 1000 clients par jour, a baissé d’environ 9% en juillet et septembre. Elle est même restée pratiquement stable en août.» Pourquoi? «Ce mois est atypique, avec la venue de nombreux visiteurs orientaux. Ils ont leurs habitudes ici. Ils jouent d’ailleurs différemment des autres clients. Ainsi, en août, le produit des machines à sous baisse de 15%, celui des tables augmente de 35%.»

Reste que le retour de l’interdiction de fumer à Genève est inévitable. Comment l’appréhende-t-on à Meyrin? Au Tessin, où la fumée est aussi interdite dans les lieux publics, le Casino de Lugano a trouvé une parade. Il a investi 3 millions de francs pour aménager un étage entier réservé aux fumeurs. Cet espace de 450 m2 sera équipé d’un système de ventilation ­perfectionné, où l’air est ­entièrement renouvelé toutes les huit minutes.

Prêts à créer un fumoir

«La loi tessinoise est moins restrictive que celle de Genève, constate Yassine Ben Abdessalem. Sinon, nous serions prêts à investir, nous aussi, dans un système d’extraction de l’air ou de cloisonnement entre espaces fumeurs et non-fumeurs. Avant l’entrée en vigueur de l’interdiction, nous avions écrit au Conseil d’Etat, lui faisant remarquer que notre établissement n’était pas vraiment public, puisque nous pouvions refuser des clients. Mais nous n’avons pas obtenu gain de cause.» Reste la possibilité de devenir un club privé où fumer pourrait être autorisé: «Mais cela implique une liste de membres très stricte, ce qui semble impossible pour un casino comme le nôtre.»

Alors? «Alors, on est en sursis, lâche Yassine Ben Abdessalem. Si la future législation genevoise est aussi draconienne que le précédent règlement, nous allons perdre 50% de nos bénéfices. Et pas seulement nous, mais aussi les collectivités qui prélèvent des impôts sur notre établissement et nos gains. On sera tous perdants.» Un comble pour un casino!

(source : tdg.ch/XAVIER LAFARGUE)

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Le casino de Lugano a investi trois millions de francs pour aménager tout un étage réservé aux fumeurs, pour pallier à une forte chute de la clientèle.

Selon une étude, entre 48 et 52 % des personnes qui jouent dans les casinos suisses sont des fumeurs, ont expliqué mardi les responsables de l'établissement luganais.

C'est pourquoi, ils ouvriront prochainement un espace de 450 m2 reservé aux fumeurs. Grâce à un système de ventilation, l'air y sera complètement renouvelé toutes les huit minutes.

(source : 20min.ch/SDA/ATS)

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La Commission fédérale des maisons de jeu a condamné le Casino de Lugano à une amende record de 1,1 million de francs. Elle accuse l'établissement de négliger la vidéosurveillance. Le casino fera recours.

Son président Erasmo Pelli, qui est lui-même avocat, juge l'amende exagérée. Selon lui, une somme de 40'000 à 50'000 serait acceptable. Au lieu de cela, la Commission fédérale des maisons de jeu a fixé la peine à un pourcent du bénéfice brut, a-t-il expliqué.

On met le casino sous pression parce que le responsable de la vidéosurveillance a omis une fois de contrôler les écrans pendant une trentaine de minutes, accuse-t-il. La Commission n'a pas souhaité s'exprimer, vu que l'affaire est en cours, a indiqué une porte-parole.

Les lacunes dans la surveillance ont été découvertes lors d'une enquête sur une bande soupçonnée d'avoir escroqué les casinos de Locarno et de Lugano de plusieurs centaines de milliers de francs.

En janvier dernier, neuf personnes ont été arrêtées dans cette affaire: cinq employés des casinos et quatre joueurs. Les escrocs ne jouaient que lorsque les autres clients étaient peu nombreux. Le fait qu'ils remportaient la mise toujours auprès des mêmes croupiers a fini par éveiller les soupçons.

Après évaluation des enregistrements vidéo, la direction du Casino de Lugano a transmis les séquences suspectes fin 2007 au Ministère public tessinois. Ce dernier a alors ordonné une enquête qui est toujours en cours.

(source : edicom.ch/SDA-ATS News Service)

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Les bâtiments du Casino de Saxon sont tombés dans l’escarcelle de la commune. Son président, Léo Farquet, refuse de révéler le montant de la transaction avec le groupe Partouche avant que l’assemblée primaire n’en soit informée, cet automne.

Le coût de l’achat était «extrêmement intéressant, bien en dessous de la valeur vénale des bâtiments», tient tout de même à préciser Léo Farquet. La transaction prévoit un droit de rachat en faveur de l’ex-propriétaire, le groupe Partouche. Ce droit permettra au groupe de casinos français de redevenir propriétaire des immeubles cédés, aux mêmes conditions, si l’autorité fédérale venait à octroyer une concession d’exploitation d’un casino pour ces immeubles.

Le Conseil fédéral a prolongé jusqu’en 2009 le moratoire sur l’octroi de nouvelles concessions de casinos. Dans l’attente de son échéance et de nouvelles décisions fédérales, la commune de Saxon utilisera et conservera le bâtiment. (ats)

(source : lenouvelliste.ch/ATS)

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La Fédération suisse des casinos échoue à obtenir l'interdiction provisoire des tournois de poker "Texas Hold'em". Le Tribunal fédéral (TF) refuse de mettre son veto tant que le litige n'est pas réglé sur le fond.

Opposée au feu vert donné en 2007 par la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) à l'organisation de tournois hors des enceintes des casinos, la Fédération a déposé pas moins de soixante recours devant le Tribunal administratif fédéral (TAF).

Elle a déjà subi un premier revers en mars dernier lorsque le TAF lui a refusé une interdiction provisoire. A son avis, les risques de dérapages, notamment pour ce qui concerne la protection de la jeunesse, restent limités.

En dernière instance, le TF n'est pas davantage enclin à pencher pour un veto tant que le procès reste en suspens. Il rappelle que les membres de la Fédération des casinos gardent toute liberté d'organiser eux-mêmes des tournois de poker.

L'issue du litige reste ouverte. D'éventuelles lacunes législatives au niveau cantonal ne sauraient justifier une interdiction provisoire des tournois, conclut Mon Repos.

En Suisse, le canton de Vaud a été le premier, le mois dernier, à réglementer ces tournois. Les conditions de participation sont inspirées de celles qui prévalent dans les casinos. Les joueurs doivent être âgés de 18 ans au moins.

Pour être légaux, les tournois doivent répondre à un certain nombre de critères qui permettent de les considérer comme des "jeux d'adresse" et non des "jeux de hasard". Les montants misés et redistribués, en particulier, doivent être précisés.

(source : romandie.com/ATS)

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Une école de croupiers, première du genre en Suisse, ouvrira ses portes en septembre à Sion. De quoi pallier la pénurie de personnel qui contraint les casinos helvétiques à recruter à l'étranger.

"Nous formerons une soixantaine de croupiers par année", indique le fondateur et directeur de l'école, qui confirme l'information parue cette semaine dans les médias. L'enseignement de base, théorique et pratique, s'étalera sur huit ou dix semaines. Au programme, la maîtrise des règles de la roulette anglaise, du black jack et du poker.

(source : romandie.com/ATS)

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Les cantons romands souhaitent que les casinos financent aussi la lutte contre le jeu pathologique. Un impôt de 0,5% est actuellement perçu sur le produit des jeux d'argent et des loteries, mais pas sur les mises en casino.

"Ce déséquilibre entre les casinos et les loteries doit être corrigé", a déclaré jeudi Pierre-Yves Maillard. Le conseiller d'Etat vaudois et président de la Conférence latine des affaires sociales et sanitaires (CLASS) s'exprimait lors du symposium international sur le jeu excessif organisé jeudi et vendredi à l'Université de Lausanne.

La Loterie romande de son côté doit trouver des solutions techniques pour pouvoir limiter les mises, estime la CLASS. Un système de jetons ou de cartes permettrait par exemple de repérer plus facilement les accros du Tactilo.

Depuis 6 mois, une ligne téléphonique gratuite (0800 801 831) est en place. Elle reçoit une dizaine d'appels par jour, en majorité de professionnels du réseau socio-sanitaire et de l'entourage de joueurs, a indiqué à la presse Jean-Félix Savary, le secrétaire général du Groupement romand d'étude des addictions

(source : romandie.com/ATS)

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Berne (AWP/ats) - Le produit brut des jeux engrangé par les 19 casinos suisses en 2007 a franchi pour la première fois la barre du milliard de francs. La Commission fédérale des maisons de jeux (CFMJ) a reversé 554 millions à l'AVS et aux cantons.

En tout, les maisons de jeux ont engrangé 1,02 milliard l'an dernier. C'est environ 65 millions ou 6,8% de plus qu'en 2006. Cette augmentation résulte en premier lieu des machines à sous. A elles seules, elles ont généré 806,1 millions de francs, a indiqué la CFMJ dans son rapport annuel publié lundi.

Le casino de Mendrisio, pourtant détenteur seulement d'une licence de type B, a brassé la masse la plus importante d'argent (128,2 millions). Il est suivi des grands casinos de Montreux (115,7 millions) et de Lugano (113,1 millions). Les maisons de jeux les moins lucratives semblent être celles de St-Moritz (GR) - mois de 5 millions - et Davos (GR) - 3,3 millions.

L'impôt sur les maisons de jeu a rapporté 539,4 millions, dont 455,7 millions sont allés au fond de compensation de l'AVS. Les cantons d'implantation des maisons de jeu de type B ont touché pour leur part 83,7 millions.

La CFMJ a ouvert en 2007 67 procédures pénales, ce qui représente une nette diminution (107 en 2006). Elle a rendu en tout 318 décisions dans 139 procédures. Quinze nouveaux appareils à sous servant à des jeux d'adresse ont pu être mis en service, alors que quinze autres ont pu subir des adaptations.

Après s'être attirée les foudres des sociétés de loterie et des cantons en décidant de qualifier les "tactilo" d'appareils à sous servant de jeu de hasard, la commission s'est surtout occupée l'an dernier de poker. Elle a essuyé la colère de la Fédération suisse des casinos en autorisant sous certaines conditions les tournois de poker "Texas Hold'em" en dehors des casinos.

(source : romandie.com/ats/mm)

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Berne (AWP/ats) - Quelque cinq millions de personnes ont franchi les portes d'un casino en 2007 en Suisse. Elles y ont laissé 908,8 millions de francs, soit 5,4% de plus qu'en 2006. Un peu plus de la moitié de cette somme a été reversée à l'AVS et aux cantons.

Les 17 établissements membres de la Fédération suisse des casinos (FSC) ont versé 482,2 millions de francs d'impôts en 2007. L'AVS a reçu 421 millions, les cantons 61,2 millions dont une part est redistribuée aux communes abritant une maison de jeux, a expliqué Daniel Frei, président de la FSC, jeudi devant la presse à Berne.

A cela s'ajoutent les contributions des deux casinos de Meyrin (GE) et Crans-Montana (VS), non-membres de la FSC. Au final, la somme reversée est "du même ordre de grandeur" que celle versée par la Loterie romande et Swisslos à des fins d'utilité public, selon M. Frei.

Les casinos aussi participent donc au bien commun, a souligné le président. Et il n'y a pas de raison d'augmenter les impôts sur les maisons de jeu, comme pourrait l'impliquer un oui à l'initiative populaire "pour des jeux d'argent au service du bien commun", lancée en avril par la Loterie romande.

La Fédération suisse des casinos estime inutile une nouvelle réglementation alors que celle sur les maisons de jeux n'a que six ans. M. Frei s'est dit confiant dans le Parlement pour qu'il ne soutienne pas l'initiative.

D'autres défis attendent dans un proche avenir les casinos, à l'instar des tournois de poker organisés en-dehors de leurs enceintes. La Commission fédérale des maisons de jeux a, en décembre 2006, estimé que certains de ces tournois étaient des jeux d'adresse et non plus de hasard. De ce fait, ils ne sont plus soumis aux même règles strictes que les parties organisées par les casinos, a dénoncé Marc Friedrich, directeur de la FSC.

Une plainte, toujours pendante, a été déposée auprès du Tribunal administratif fédéral afin de clarifier la situation. "Nous ne demandons pas l'interdiction des parties de poker dans la sphère privée. Mais nous sommes contre le développement d'un marché parallèle sans aucun contrôle", a précisé M. Friedrich.

Et de rappeler que les maisons de jeux sont tenues de respecter certaines règles: elles doivent notamment disposer d'un concept social visant à prévenir les dépendances au jeu. Parmi les mesures prises figure l'exclusion de joueurs. En 2007, près de 2700 nouvelles personnes se sont vues interdire l'entrée des casinos, dans le 80% des cas sur une base volontaire, a-t-il dit.

Les casinos voient également d'un mauvais oeil la prolifération de règlements cantonaux, plus ou moins stricts, sur la fumée passive. Daniel Frei plaide pour une solution fédérale réaliste qui mettrait fin à une distorsion de la concurrence. "Les joueurs sont très mobiles et privilégient actuellement les casinos sans interdiction de fumer", a-t-il assuré.

Cet argument n'est toutefois pas avancé pour expliquer la baisse de 3,2% du produit brut des jeux (PBJ) au casino de Mendrisio (TI), devenu non-fumeur depuis avril 2007. L'ouverture du casino de Campione d'Italia, au bord du lac de Lugano en mai 2007, est bien plus pointée du doigt par le directeur de la FSC.

Et puis, il est aussi plus difficile de progresser une fois qu'on est au plus haut niveau, a-t-il dit. Le casino de Mendrisio est en effet le leader du classement avec un produit brut de plus de 128 millions de francs.

Il est le seul au bénéfice d'une concession B (mises et nombre de jeux limités) à figurer dans le top cinq des casinos. Derrière lui suivent les casinos de Montreux (VD), Lugano, Baden et Bâle. Tous dépassent la barre des 100 millions de francs de PBJ.

Les suivants sont loin derrière avec des chiffres d'affaires oscillant entre 58 millions (Berne) et 3,3 millions (Davos). Trois casinos ont particulièrement progressé en 2007, il s'agit de Courrendlin JU (+24,1%), Fribourg (+14,9%) et Montreux (+12,9%).

(source : romandie.com/ats/jq)

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La lutte contre la dépendance aux jeux d'argent s'intensifie. Les cantons romands ont décidé d'unir leurs efforts en adoptant un programme intercantonal pour aborder un problème méconnu dont les conséquences sont dramatiques.

En Suisse, le nombre de joueurs pathologique est estimé à une cinquantaine de milliers, a déclaré mardi à Sion Jean-Félix Savary, secrétaire du Groupement romand d'études des addictions (GREA). Très peu de ces joueurs consultent pour se faire aider.

Le programme mis en place propose un numéro d'appel gratuit (0800 801 381) avec une permanence téléphonique pour la prise en charge de joueurs excessifs. Un site internet est aussi à disposition.

Détection précoce

L'addiction au jeu se soigne très bien, a précisé Jean-Félix Savary. La détection précoce des joueurs pathologiques est un autre volet de ce programme de lutte. L'information aux professionnels des réseaux socio-sanitaires sera intensifiée. Ces institutions sont souvent amenées sans le savoir à prendre en charge des joueurs pathologiques.

Un volet recherche est intégré au programme. Peu d'études existent actuellement sur le jeu. Il en faut davantage pour mieux connaître le problème. Ces études permettent d'évaluer entre 50'000 et 100'000 le nombre de joueurs pathologiques et entre 100'000 et 180'000 le nombre de joueurs à risque en Suisse.

Quelque 1,2 million de joueurs

Les études montrent que 56% de la population de plus de 18 ans jouent régulièrement à des loteries nationales, que 43% sont entrés une fois au moins dans un casino. La Suisse compterait 1,2 million de joueurs réguliers s'adonnant essentiellement à des loteries.

Dans un peu plus du tiers des cas la dépendance au jeu va de pair avec une dépendance à l'alcool. Le joueur pathologique moyen est un homme salarié, célibataire, âgé de 33 ans et ayant joué pour la première fois entre 19 et 25 ans. Seul 1,3% des joueurs excessifs ont demandé de l'aide.

(source : tsr.ch/ats/bri)

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Une nouvelle escroquerie a été découverte dans un casino tessinois. Un ressortissant allemand de 52 ans et un Autrichien de 31 ans ont manipulé des machines à sous à Mendrisio et ont empoché 8000 francs en une seule soirée.

Le pot-aux-roses a été découvert lors de l'évaluation des bandes de surveillance vidéo. Le comportement des deux hommes, qui opéraient grâce à un système électronique, a paru suspect. Ils ont été arrêtés le lendemain alors qu'ils revenaient jouer.

Selon les médias tessinois, ils auraient écumé d'autres casinos en Suisse.

(source : romandie.com/ATS)

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Le Casino de Montreux a vu son chiffre d'affaires progresser de 12,6% en 2007, à 122,2 millions de francs. Durant l'année écoulée, le nombre de visiteurs a pour sa part augmenté de 10,3% à quelque 604'000, a annoncé l'établissement.

Les machines à sous ont à elles seules contribué à hauteur des quatre-cinquièmes (78%) au chiffre d'affaires, relève le casino dans un communiqué. La part de ses recettes versées à l'AVS comme le prévoit la législation a atteint 68,7 millions de francs, en hausse de 18,1% sur l'année précédente. Le casino, qui exploite 22 tables de jeu et 372 machines à sous, emploie 260 personnes.

(source : romandie.com/ats)

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Neuf personnes soupçonnées d'escroquerie et malversations ont été arrêtées ces derniers jours aux casinos de Lugano et Locarno. Ces croupiers, inspecteurs de tables et clients auraient subtilisé entre 200'000 et 250'000 francs.

Les malversations duraient depuis plusieurs mois, a indiqué la police tessinoise qui confirmait une information du site internet "Ticinonews". Les casinos ont licencié leurs employés impliqués dans l'affaire sur-le-champ.

(source : romandie.com/ats)

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Communiqués, CFMJ, 13.12.2007

Berne. Des tournois de poker joués pour de l’argent peuvent, suivant les modalités du jeu, être légaux. La Commission fédérale des maisons de jeu (ci-après: la CFMJ) a pris cette décision pour une série de tournois de poker qui lui avaient été soumis pour examen. De tels jeux peuvent être organisés en dehors des maisons de jeu au bénéfice d’une concession, pour autant qu’ils ne contreviennent pas à des dispositions cantonales.

Selon la CFMJ, il est possible que certaines formes de tournoi de poker ne tombent pas sous le coup de l’interdiction des jeux de hasard. Tel est le cas lorsque le gain dépend de façon prépondérante non pas du hasard, mais de l’adresse du joueur. S’il existe des doutes sur la qualification d’un tournoi de poker particulier, la CFMJ peut être saisie pour rendre une décision de qualification. Elle procède à un examen approfondi sur la base de la description complète du jeu.

La CFMJ a qualifié de jeu d’adresse différents tournois qui lui avaient été soumis pour examen. Ces derniers peuvent être organisés en dehors des maisons de jeu au bénéfice d’une concession. L’application d’autres dispositions légales, en particulier des dispositions cantonales, reste cependant réservée. La CFMJ publiera ces décisions sur ce site.

A la différence des tournois susmentionnés, les jeux de poker « individuels », lors desquels on joue pour de l’argent ou un autre avantage matériel (appelé « Poker Cash Games ») sont, selon la pratique constante de la CFMJ, des jeux de hasard au sens de la Loi fédérale sur les maisons de jeu. Pour ces jeux, la perspective de réaliser un gain dépend de façon prépondérante du hasard et l’organisation de ces derniers en dehors des maisons de jeu au bénéfice d’une concession est punissable. Par conséquent, celui qui organise des Poker Cash Games ou des tournois de poker qui n’ont pas été qualifiés de jeu d’adresse encourt, actuellement comme par le passé, le risque qu’une procédure pénale soit ouverte contre lui pour organisation de jeu de hasard.

Renseignements complémentaires Jean-Marie Jordan, Commission fédérale des maisons de jeu, T +41 (0)31 323 12 05

(source : esbk.admin.ch)

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Le succès du poker hold’em n’est plus à démontrer. A domicile, dans les arrière-salles de bistrots, les tournois illégaux prolifèrent. Un phénomène que les casinos récupèrent. Jusqu’alors, la forme de poker pratiqué dans ces établissements était le stud, un jeu de contrepartie, où le client joue contre le casino. Le hold’em est un jeu de cercle, où les compétiteurs s’affrontent entre eux.

Dans moins de deux semaines, l’établissement de Meyrin ouvrira ses premières tables. Une nouvelle qui réjouit les aficionados genevois. Parmi eux, Claudio, 28 ans: «Au casino on pourra jouer en toute légalité, sans risquer d’avoir la police aux trousses.» Tel est justement l’objectif de Yassine Ben Abdessalem, le directeur du Casino de Meyrin: «Ce jeu est actuellement pratiqué dans des conditions illégales, et qui plus est sans protection contre les addictions.» En remédiant à cette situation, Meyrin espère attirer une nouvelle clientèle et satisfaire ses habitués. «Durant les week-end, on enregistrait jusqu’à 30 demandes par jour pour l’introduction du hold’em», signale le directeur.

Concurrence divonnaise
Autant de clients qui n’hésitaient pas à franchir la frontière, direction Divonne, pour satisfaire leur soif de poker. Depuis septembre, comme trois autres casinos français, Divonne testait le hold’em. Pour Didier Brezzo, directeur de ce casino, l’expérience est concluante. «Combiné à l’entrée gratuite dans les salles de jeux traditionnels, le hold’em nous a permis d’augmenter la fréquentation de 20%.» De plus, en un mois et demi, le chiffre d’affaires réalisé à ces tables a atteint 287 000 francs. Divonne mise d’ailleurs sur ce jeu pour revenir dans le hit-parade des dix premiers casinos de France.

Durant cette courte période, Meyrin a subi une baisse de 10% de la clientèle des jeux de table. Une concurrence qui va augmenter puisqu’un décret étend l’autorisation à tous les casinos de France. «Partouche veut s’imposer comme le groupe spécialisé dans le hold’em en France», précise ­Didier Brezzo.

Pour Meyrin, le choix n’a pas été aussi aisé. En tant que casino B, il n’a droit qu’à trois jeux de table. Soit: le black-jack, la roulette et le stud. Ce dernier a dû être abandonné au profit du hold’em. Une décision qui ­enchante Stéphane Nicoud, 23 ans. «Pouvoir jouer à Meyrin est idéal: c’est plus pratique que d’aller à Divonne et moins cher. Vu l’ampleur que prend le hold’em, il était temps que les casinos se mettent à la page.»

L’objectif est bien sûr d’organiser des tournois. Les inscriptions débutent vendredi et le montant de départ est fixé à 500 fr. Une occasion unique pour Thomas, 21 ans de tester son bluff sur de nouveaux adversaires: «Cela me changera des parties sur Internet. En direct, la pression est plus forte et l’intérêt d’autant plus grand. Enfin, le décor peut être vraiment sympathique: le casino, ça fait rêver!»

(source : tdg.ch)

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Partouche veut racheter l'intégralité du capital de ses deux casinos en Suisse. L'opération devrait être conclue d'ici à la fin de l'année.

Partouche prépare le rachat de 60 % du capital du casino suisse de Meyrin et de 23 % de celui de Crans-Montana qu'il ne détient pas encore, vient d'annoncer Ari Sebag, directeur général de Partouche. Ces blocs de titres sont entre les mains d'Isidor Partouche, le fondateur du groupe éponyme. L'opération devrait être conclue d'ici à la fin de l'année.

Si le premier exploitant de casinos en France veut se renforcer dans ses filiales suisses, c'est pour profiter pleinement du dynamisme du marché helvétique des jeux. Les six casinos exploités en Suisse par Partouche (Meyrin et Crans-Montana), Barrière (Montreux, Courrendin et Granges-Paccot) et Tranchant (Bâle) sont souvent plus rentables que ceux exploités en France. En effet, la demande de jeux est beaucoup plus forte en Suisse qu'en France, souligne Gilles Meillet, responsable en Suisse pour le groupe Barrière. L'an passé, le produit brut des jeux (mesure de l'activité des casinos) a progressé de 9, 2 %, à 577 millions d'euros, et les bénéfices des 17 casinos ont bondi de 26, 7 %, à 70, 7 millions d'euros. Rien à voir avec la stagnation durable de l'activité en France accompagnée d'une érosion des marges. De plus, la concurrence entre les établissements et l'évolution de l'offre est encadrée puisque la Suisse vient de geler le nombre d'établissements pour les trois ans à venir. Un statu quo qui n'empêche pas les projets d'agrandissements. Tranchant projette ainsi de doubler la superficie de son casino de Bâle après avoir fini la construction d'un hôtel de 160 chambres qui sera inauguré en juin. Cet établissement dispose de la précieuse licence A qui n'impose aucune limite au parc de machines à sous.

La situation en Suisse semble donc idyllique pour l'industrie du jeu, à une exception, plutôt inattendue dans ce pays, la fiscalité du secteur. Le taux de prélèvement moyen de 51, 9 % y est légèrement inférieur à la France (le taux de prélèvement ressort à 55, 7 % en 2006 pour Partouche). Mais, au-delà de 100 millions de francs suisses (soit 60, 5 millions d'euros) d'activité, chaque million est taxé à hauteur de 80 % ! Un taux " confiscatoire ", selon les professionnels, qui estiment ne pas pouvoir engager d'investissements dans ces conditions.

(source : latribune.fr/HÉLÉNA DUPUY )

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Cette croissance de 9,2 % est due en premier lieu aux machines à sous tandis que la part des jeux de table a diminué.

Les 19 casinos suisses ont versé pour près d’un demi-milliard de francs d’impôt en 2006. Sur les 495 millions perçus, 417 millions ont été reversés à l’AVS et 78 millions aux cantons, a annoncé mardi la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ), qui tire un bilan positif de l’année passée. Les mesures sociales ont été renforcées: 16.761 personnes sont interdites de jeux en Suisse.

Les jeux ont rapporté 955 millions de francs aux casinos l’an dernier. Plus de la moitié des recettes brutes ont été versées en faveur de la communauté, a relevé Ruedi Schneider, vice-directeur de la CMFJ. C’est le casino de Mendrisio (TI) qui est le plus gros contributeur alors qu’en queue de peloton figurent les établissements de St-Moritz et Davos (GR). Environ 2.300 personnes travaillent dans ce secteur.

Les inspections en profondeur de la CMFJ montrent globalement une image de casinos travaillant de manière professionnelle, a relevé le président de la commission Benno Schneider. L’exploitation des établissements se porte bien et se poursuit conformément à la loi.

En outre, les casinos ont intensifié de manière significative leurs mesures de protection sociale pour les joueurs menacés de dépendance. L’an dernier, 2.882 personnes se sont vues signifier une interdiction de jeux, dont 1.013 exclues contre leur volonté. Ce qui porte à 16.761 le nombre de personnes tombant sous le coup d’une telle interdiction.

La commission a également homologué 15 nouveaux appareils de machines à sous servant à des jeux d’adresse, donc pouvant être exploités en dehors des casinos. La CMFJ a également rendu 181 décisions dans 144 cas de jeux illégaux et a ainsi le nombre des cas pendants à traiter, a expliqué Benno Schneider.

L’an dernier, la CMFJ a remis un rapport sur les cinq années suivant l’attribution des premières concessions. Elle recommande au Conseil fédéral de ne plus attribuer de nouvelles concessions durant les trois prochaines années. La commission propose au gouvernement d’examiner si l’interdiction des jeux sur internet doit être levée et quelle doit être la réglementation à leur appliquer.

A fin 2006, le verdict est tombé sur la qualification des appareils "Tactilo" de la Loterie romande: la CMFJ en a interdit l’exploitation en dehors des casinos. Toutefois, un recours contre cette décision a été déposé auprès du Tribunal administratif fédéral.

(source : lematin.ch)

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Campione d'Italia (AWP/ats) - Reportée à plusieurs reprises, l'ouverture du nouveau casino de Campione d'Italia au bord du lac de Lugano doit avoir lieu mercredi. Considéré comme un des plus grands d'Europe, il a été dessiné par l'architecte tessinois Mario Botta.

Ses treize étages de pierre dorée de Toscane et marbre blanc se voient de loin, depuis Lugano, juste de l'autre côté du lac. Et la ville qui fait face à l'enclave italienne se réjouit aussi de cette ouverture. Même si elle possède aussi son casino, de type A.

Président de la maison de jeu et vice-maire de Lugano, Erasmo Pelli estime que la nouvelle bâtisse qui a coûté quelque 160 millions de francs attirera nombre de clients et curieux. Autant de nouveaux venus dont Lugano pourrait aussi profiter.

Car les joueurs qui tenteront leur chance dans les salles flambant neuves du casino de Campione feront sûrement un détour par celles de Lugano et, pourquoi pas, de Mendrisio (type B).

Le nouveau casino aurait dû ouvrir en septembre 2005 déjà. Puis des retards dans les travaux internes et les croissantes difficultés financières de la municipalité de l'enclave - propriétaire de la maison de jeu - en ont reporté l'ouverture à plusieurs reprises.

Ex-directeur du Casino de Lugano, Marco Felice Baranzelli qui a repris les rênes de la maison de jeu de Campione d'Italia en automne 2006, présente son établissement comme ''un petit Las Vegas au bord du Ceresio (lac de Lugano).''

La construction du nouveau casino a duré six ans, de 1999 à 2005. Le nouveau siège occupe 600 employés. Il est neuf fois plus grand que le casino municipal construit en 1933 à la demande de Benito Mussolini. Considéré comme bâtiment historique, il restera en place.

Le nouvel édifice s'étend sur une superficie de 56'000 m², soit 40'000 m² couverts et répartis sur dix étages hors terre et 16'000 m² de surface souterraine divisés en trois étages d'un parking qui peut accueillir 425 voitures.

Vingt-huit ascenseurs desservent les treize étages, des sous-sols jusqu'au restaurant et au salon des fêtes en passant par les trois immenses salles de jeux circulaires et vitrées ainsi que la salle privée réservée aux clients de marque.

La superficie destinée aux roulettes, machines à sous et autres tapis verts est de 4450 m². Tout en haut de l'édifice, au-dessus d'une place couverte qui accueille bars et magasins, le restaurant et la salle des fêtes sont suspendus aux deux derniers étages. Ils offrent une vue plongeante sur tout le golfe de Lugano.

Exception faite des modèles les plus récents de machines à sous, rien de ce qui provient du vieux casino n'a été réutilisé.

L'inauguration officielle du nouveau casino a été reportée à la fin de l'année en raison des actuelles difficultés financières de l'enclave et de sa situation politique. Confrontée à un scandale sans précédent après l'arrestation, en juin dernier, de son ex- maire Roberto Salmoiraghi, elle a été mise sous contrôle de l'état italien.

Impliqué dans l'enquête pour un trafic de machines à sous truquées et proxénétisme en même temps que le prince Victor- Emmanuel de Savoie, mais entretemps blanchi, Roberto Salmoiraghi se représente comme maire aux élections municipales qui auront lieu à la fin mai.

(source : romandie.com/ats/rp)

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BERNE - Il n'y aura pas plus de 19 casinos ces trois prochaines années en Suisse. Le Conseil fédéral a décidé de ne pas attribuer de nouvelles concessions. Mais il est prêt à exonérer d'impôt les maisons de jeux en difficulté pendant un an supplémentaire.

Les expériences réunies ces dernières années ne suffisent pas pour trancher définitivement sur une extension de l'offre en casinos ou sur une modification du régime de concession en vigueur, a estimé le gouvernement après avoir pris connaissance d'un rapport de la commission fédérale des maisons de jeux (CFMJ).

Le marché paraît saturé, mais il est trop tôt pour formuler des recommandations pour l'avenir, selon la CFMJ. Il n'est en effet pas possible, à ses yeux, de porter un jugement fiable sur les conséquences en matière de dépendance au jeu et d'autres effets socialement dommageables. Quelque 17'000 personnes étaient exclues de casino fin 2006.

Aucune nouvelle concession ne sera donc attribuée pour l'instant. Le Conseil fédéral en a décidé ainsi malgré les pressions des milieux concernés et des cantons, a noté le ministre de la justice Christoph Blocher devant les médias.

Aucune requête de changement de catégorie de concession (A/B) ne sera acceptée non plus. La CFMJ devra rendre un nouveau rapport, assorti de recommandations, en 2009.

D'autres points devront être améliorés. Les services de Christoph Blocher ont notamment été chargés d'examiner si l'interdiction des jeux en ligne devait être levée et, si oui, de quelle façon ce secteur devrait être réglementé.

(source : letemps.ch/ATS)

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GENEVE – Une demande de licence A a été déposée à Berne au mois d’octobre. Une première décision est attendue ces prochaines semaines.

«Il n’y a aucune raison pour que les joueurs continuent à dépenser leur argent en France voisine», prétend Yassine Ben Abdessalem. Pour convaincre la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) à Berne, le directeur du Casino du Lac, à Meyrin, fait d’abord parler les chiffres. «En 2006, nous avons réalisé 72 millions de recettes avec seulement 35% des parts de marché. Plus de 40 millions ont été redistribués à la Confédération, au Canton et à une fondation culturelle et sportive meyrinoise», détaille-t-il avec satisfaction. La fièvre du jeu rapporte gros à Genève. Mais alors pourquoi vouloir changer une recette qui marche? «L’offre actuelle ne nous permet plus de croître. La licence B nous impose un maximum de 150 machines. Avec une licence A, il n’y a plus de limite», sourit-il. Avant d’ajouter: «Notre dossier ne laisse rien au hasard. Il prend très au sérieux les aspects liés au blanchiment d’argent sale et les mesures pour lutter contre l’addiction.» Reste que, pour faire de Genève une capitale du jeu, il faudra agrandir les locaux. «Notre projet prévoit de passer de 1500 m2 à plus de 2500 m2. Près de 70 emplois seront créés», conclut-il.

«Nous avons transmis des recommandations sur la situation actuelle des 19 casinos en Suisse. Tant que le Conseil fédéral ne s’est pas prononcé, nous ne pourrons traiter aucune demande. Des décisions sont attendues pour le mois de février», précise Jean-Marie Jordan, directeur de la CFMJ.

(source : 20min.ch/Giancarlo Mariani)

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