Un Suisse vole son employeur pour jouer - peine de prison avec sursis

Jeudi 23 novembre 2023

Un Suisse de 42 ans a pioché pendant plus de deux ans dans la caisse de son employeur et s'est servi des pourboires de ses collaborateurs. Il voulait utiliser cet argent pour assouvir sa dépendance au jeu. Le Suisse a dû répondre de ses actes devant le tribunal.

Un cas survenu dans le canton de Schwyz montre l'ampleur que peut prendre une dépendance au jeu. Un Suisse de 42 ans avait besoin d'argent pour assouvir sa dépendance au jeu. Dans son rôle de gérant d'une épicerie à Ausserschwyz et plus tard d'un hôtel dans le canton de Glaris, l'homme de 42 ans se servait régulièrement dans les recettes en espèces des caisses et du coffre-fort, selon un article du "Bote der Urschweiz".

Avec cet argent, il s'achetait des cartes Paysafe qu'il utilisait dans des casinos en ligne. Pour ne pas être démasqué, le Suisse a fait preuve d'imagination : Il falsifiait des pièces comptables ou annulait manuellement les achats des clients aux caisses, comme l'écrit le journal. Grâce à ce stratagème, il aurait escroqué l'établissement d'environ 130 000 francs entre janvier et octobre 2021. L'hôtel situé dans le canton de Glaris s'est vu privé d'environ 37'000 francs par le même stratagème.

Ses propres collaborateurs volés

Mais l'homme a également porté préjudice à ses propres collaborateurs. Le Schwytzois a volé un total de 3000 francs dans la caisse des pourboires et a empoché l'argent.

Dans le cadre de la procédure abrégée, le Suisse a été condamné à une peine de 18 mois de prison avec sursis pour abus de confiance et faux dans les titres, avec un délai d'épreuve de trois ans. Il doit en outre poursuivre la thérapie qu'il a déjà entamée pour traiter sa dépendance au jeu. Il devra restituer l'argent volé pour un montant d'environ 170'000 francs et supporter les frais de justice et de procédure de plus de 5000 francs.

"Celui qui se laisse aller à la dépendance au jeu est l'ennemi de sa tranquillité et la peste de la société", cite le "Bote der Urschweiz", le président du tribunal Ruedi Beeler. Le cas montre les conséquences que peut avoir une dépendance au jeu pour une personne concernée et sa famille. D'un commun accord, le délai d'épreuve lors de l'exécution de la peine privative de liberté a été augmenté d'un an et porté à trois ans. Enfin, selon un spécialiste, la thérapie entamée par le délinquant nécessite un certain temps avant de porter ses fruits.

(source : blick.ch)




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